Chapitre Introductif SES 1er ES: Quelles questions se posent l’économiste, le sociologue et le politiste pour comprendre les consommations alimentaires ?
Commentaires Composés : Chapitre Introductif SES 1er ES: Quelles questions se posent l’économiste, le sociologue et le politiste pour comprendre les consommations alimentaires ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar laslavo • 4 Octobre 2014 • 7 038 Mots (29 Pages) • 1 320 Vues
Introduction :
Quelles questions se posent l’économiste, le sociologue et le politiste pour comprendre les consommations alimentaires ?
Plan du prof (notions)
Correspondance avec le programme officiel
Introduction : Quelles questions se posent l’économiste, le sociologue et le politiste pour comprendre les consommations alimentaires ?
1- Comment choisit-on ce que l’on mange ?
(Utilité, contrainte budgétaire, prix relatif)
2- Tout le monde mange-t-il pareil ?
(Normes, valeurs, socialisation différentielle)
3- Pourquoi acheter à d’autre l’alimentation que l’on peut faire soi-même ?
(spécialisation , Echange marchand, gain à l’échange)
4- Comment et par qui est produit ce que l’on mange ?
(Production marchande et non marchande, facteurs de production)
5- Où sont achetés et vendus les biens de consommation alimentaire ?
(Marché)
6- Pourquoi des groupes sociaux se mobilisent-ils contre la « mal-bouffe » ?
(Groupes sociaux, groupe primaire, groupe secondaire))
7- Quelles sont les actions publiques conduites dans le domaine alimentaire ?
(action publique)
Eco 1.1 : Dans un monde aux ressource limitées comment faire des choix ?
Socio 1.1 (partie) : Comment la socialisation de l’enfant s’effectue-t-elle ?
Eco1.2 : Pourquoi acheter à d’autres ce qu’on pourrait faire soi-même ?
Eco 1.3 (partie) : Que produit-on et comment le mesure t-on ?
Eco 2.1 (partie) : Comment l’entreprise produit-elle ?
Eco 3.1 (partie) : Qu’est-ce qu’un marché ?
Socio 2.2 (partie) : Comment la taille des groupes influe-t-elle sur leurs comportements et sur leur capacité d’action ?
RC (partie) : Comment un phénomène social devient-il un problème public ?
Objectifs :
Les élèves en classe de 2nde ont conduit une enquête par questionnaire sur les pratiques alimentaires : « Qui mange quoi comment et pourquoi ? ». Cette introduction a pour objectif de repartir de ce travail en révisant les principales notions abordées tout en introduisant les différents axes du programme de première et en traitant les points 1.1 et 1.2 de ce programme.
Permettre aux élèves de s’approprier les démarches de l’économiste, du sociologue et du politiste et de percevoir l’intérêt de mobiliser ces différentes démarches pour analyser complètement un phénomène social, comme celui des pratiques alimentaires.
1- Comment choisit-on ce que l’on mange ?
Document 1 : Manger « bio » ou pas ?
Les produits bio sont vendus sensiblement plus cher que les produits agricoles conventionnels ?
VRAI. Le verdict des étiquettes est sans appel. Cet été, l'association Famille rurales a constaté, en magasins et sur les marchés, un écart de 68 % entre les fruits et légumes bio et conventionnels. Selon Que choisir, en grande surface, le panier bio est plus cher de 22 % que le même panier composé de marques nationales. (…)
Le prix plus élevé du bio bloque sa croissance ?
VRAI ET FAUX. Les ventes de produits bio ne pèsent que 2 % de la consommation alimentaire nationale. Son prix plus élevé ralentit la croissance du bio, mais ne l'empêche pas. (…)
Production et consommation décollent : en 2010, 3 000 fermes se sont lancées dans le bio ; les achats de produits bio ont progressé de 19 % en volume entre 2008 et 2009 ; 9 % des consommateurs consomment au moins un produit bio par jour. « Une tendance de fond qui reflète une conscience environnementale croissante », se félicite Élisabeth Mercier. (…)
Les produits bio sont un luxe réservé aux « bobos » ?
FAUX. Claude Colin, du réseau Biocoop à Angers, dénombre, dans sa clientèle, « 20 % de militants de base, fidèles, aujourd'hui retraités. Une large proportion de familles de 35 à 50 ans qui découvrent et testent le bio petit à petit ; de jeunes militants de moins de 30 ans qui viennent par souci éthique et écologique »
Un repas bio est forcément plus coûteux ?
FAUX. On peut manger bio sans dépenser plus. Comment ? « En respectant le vieil adage manger de tout, un peu. En remplaçant une partie des protéines carnées par des protéines végétales, nettement moins chères », répond Lylian Le Goff.
Xavier BONNARDEL, “Manger bio est-il vraiment un luxe ?”, Ouest France.fr, 22 novembre 2010
Q°1 : Quels sont les éléments qui entrent en compte dans la décision de consommer bio ?
Prix… plus cher
Valeurs… souci éthique et écologique
Q°2 : De manière générale qu’est-ce qui explique les choix des individus en matière de consommation ?
Prix du bien, prix des autres biens, valeurs, goûts.
Document 2 : Comment les économistes raisonnent-ils ?
L’analyse économique fait l’hypothèse que les goûts, les besoins, les préférences des individus sont des données invariables. Il ne s’agit pas d’une prise de position philosophique sur la question des goûts mais d’un choix méthodologique. Il se peut que les goûts varient d’un individu à l’autre, et, pour un même individu, d’un moment à l’autre. Mais on ne peut guère émettre sur cette question autre chose que des idées et des jugements de valeur impossibles à confronter aux faits. M. Dupont réduit sa consommation de tomates, on peut toujours faire l’hypothèse qu’il aime moins
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