ADM1015-TN1-SA

FEUILLE D’IDENTITÉ

PREMIÈRE PARTIE

Question 1

Dans un premier temps, les processus d’affaires sont un regroupement d’activités et de tâches ayant pour but la réalisation, la production ou la création d’un produit ou d’un service (Turgeon, 2014). En bref, il s’agit des étapes à effectuer pour l’entreprise afin de réaliser concrètement ledit produit ou service.

Dans un deuxième temps, les pratiques d’affaires sont les différentes mesures prises par l’entreprise afin d’atteindre les objectifs définis par celle-ci. Les pratiques d’affaires, selon Turgeon (2014), incluent, mais ne se limitent pas, à la restructuration de l’entreprise, l’externalisation des activités, l’autonomisation de celle-ci, et la modification des processus d’affaires déjà en place. De plus, les pratiques d’affaires incluent, bien évidemment, la gestion de la qualité totale du produit ou du service rendu par l’organisation.

        Dans un troisième temps, les activités d’affaires sont, selon Turgeon (2014) les différentes interactions qui ont lieu entre les divers acteurs entourant l’entreprise. De plus, les activités d’affaires incluent également toutes les actions effectuées quotidiennement inspirées par les modèles d’affaires mis en place par l’entreprise. Ces acteurs peuvent être les clients, les fournisseurs, les employés, etc.

Dans un quatrième temps, afin d’appliquer correctement ces trois concepts à la gestion des ressources humaines (GRH), il est important de définir cette dernière. En effet, selon St-Onge et al. (2013), la gestion des ressources humaines englobe les activités de planification, d’administration et de supervision du personnel au cœur d’une organisation. Deux entités interagissent dans ce milieu de la gestion des ressources humaines. D’abord, il y a la fonction « ressources humaines ». Les cadres ainsi que les superviseurs sont les protagonistes qui agissent dans cette fonction. Or, puisqu’il a du personnel dans toute entreprise, il y a présence de la fonction « ressources humaines » dans toute entreprise. Ensuite, on retrouve le service des ressources humaines. Il s’agit, dans ce cas d’une équipe de spécialistes des ressources humaines. Ceci étant dit, nous ne retrouvons pas nécessairement d’équipe de ressources dans toutes les entreprises.

Les trois concepts expliqués ci-haut se différencient du fait que, premièrement, les pratiques d’affaires agissent directement sur les processus d’affaires. En effet, les pratiques d’affaires établies par l’organisation viendront modifier les différentes étapes afin de réaliser le produit ou d’offrir le service de l’entreprise. Par exemple, si l’entreprise met en branle une restructuration organisationnelle, il est clair que l’ensemble structuré de tâches visant l’atteinte de l’objectif de l’entreprise sera modifié également, puisque certaines étapes pourraient nécessiter moins de personnel ou davantage selon la situation (Turgeon, 2014). Deuxièmement, les activités d’affaires constituent plutôt les différentes interactions quotidiennes qui découlent des tactiques d’affaires.  Les activités d’affaires sont les efforts effectués par l’entreprise au quotidien. Les activités d’affaires ne visent donc pas la production dudit produit de l’entreprise, contrairement aux processus d’affaires.

Ceci étant dit, il est clair que la gestion des ressources humaines doit tenir compte des différents concepts expliquer précédemment. Tout d’abord, quotidiennement, les différentes activités d’affaires requièrent du personnel en nombre suffisant et qualifié afin de permettre à l’entreprise de prospérer. En effet, qu’il s’agisse du département du service à la clientèle ou des liens avec les partenaires d’affaires, le professionnel des ressources humaines se doit de sélectionner les candidats pertinents et de les assigner aux bonnes tâches afin que l’entreprise soit en mesure d’atteindre les objectifs fixés auparavant. Ensuite, s’il y a modification des pratiques d’affaires, la gestion des ressources humaines est d’autant plus importante et impliquée. À titre d’exemple, une réingénierie des processus, qui est une modification complète des opérations d’une entreprise afin d’obtenir des résultats drastiques au niveau de l’efficacité en matière de coûts, de délai de production et de qualité du produit, bouleversera sans l’ombre d’un doute l’organisation (St-Onge et al., 2013). Par conséquent, un remaniement du personnel impliquant une gestion des ressources humaines serrée est nécessaire afin que l’entreprise soit en mesure de produire des résultats impressionnants en matière de coût, de qualité et de rapidité de production. Finalement, s’il y a modification des pratiques d’affaires, il est fort probable que les processus d’affaires seront également affectés. Effectivement, comme le nom le dit, une réingénierie des processus implique les processus. Encore une fois, la gestion des ressources humaines sera impliquée. Par exemple, les cadres au sein de l’entreprise, agissant comme « fonction ressource humaine » (St-Onge et al., 2013), se verront affectés par la modification des processus d’affaires. À titre d’exemple, une diminution ou une augmentation de l’équipe gérée par le cadre affectera sans aucun doute la gestion de ses dites ressources humaines.

Bref, les processus d’affaires, les pratiques d’affaires ainsi que les activités d’affaires sont intrinsèquement reliés à la gestion des ressources humaines. Il est effectivement primordial pour une entreprise d’harmoniser et d’intégrer la planification des ressources humaines aux différentes stratégies d’une entreprise afin d’optimiser le rendement de l’organisation (St-Onge et al., 2013) justifiant encore davantage la place de la GRH au sein des entreprises d’aujourd’hui.

Question 2

Tout d’abord, il s’avère primordial, afin d’établir des liens solides entre l’angle microscopique de la théorie des affaires de Turgeon et l’adaptation de la stratégie de ressources humaines, de définir chacun des concepts impliqués. La théorie des affaires, selon Turgeon (2014), est un guide, pour une entreprise, afin de préparer, d’adopter et d’examiner les différentes décisions en matière de gestion stratégique du marché dans lequel se trouve ladite entreprise. Or, cette théorie en question est un outil précieux afin de devancer et d’échapper à des erreurs commerciales qui pourraient être fatale pour cette dernière. Cette théorie en question est subdivisée en quatre angles différents, soit l’angle macroscopique, l’angle microscopique, l’angle télescopique et l’angle entropique.

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