Échange international & négociations commerciales.
Cours : Échange international & négociations commerciales.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nono9898 • 2 Novembre 2016 • Cours • 868 Mots (4 Pages) • 616 Vues
Échange international & négociations commerciales
Tronc commun économie générale & politiques économiques
Introduction :
Les mercantilistes : la richesse d’une nation est définie par la quantité d’or, d’argent … qu’elle peut accumuler. Il s’agit donc, dans ce contexte, d’optimiser les surplus commerciaux en maximisant les exportations et en minimisant les importations.
Il s’agit d’une erreur d’objectif : le but de la politique économique est de permettre aux citoyens d’accéder à un panier donné de consommation… Si on poussait ce raisonnement à l’extrême, il s’agirait donc alors d’importer un maximum ? Ceci se heurte à la « radinerie » des autres pays, qui refusent de nous les donner gratuitement et à la nécessité de maintenir un équilibre comptable.
Si les physiocrates identifient ces erreurs ils pensent d’abord que c’est l’agriculture, et non l’industrie, qui créée de la valeur ajoutée. Il faudra attendre les classiques (Smith, Hume, Ricardo) pour élargir ce concept en posant les bases de la politique économique : accroître le revenu national (on raisonne maintenant en flux) et maximiser la satisfaction.
L’apport des classiques en matière d’échange
Adam Smith et David Ricardo : avantages absolus / avantages comparatifs. Des penseurs qui peuvent à priori paraître libéraux mais qui, en réalité, était révolutionnaires dans une époque marquée par les rentiers et l’aristocratie. En effet, Smith s’inspire de Montesquieu et privilégie l’intérêt général face à celui du Prince, préconise les échanges par rapport aux rentes.
Avantages absolus et comparatifs
La théorie des avantages absolus (Smith)
Les hypothèses du modèle :
- Un input : du travail (l) et deux outputs : vin et draps (pour reprendre l’exemple de Ricardo). La fonction de production est simple, c’est une fonction de Leontieff. y(D)=a*L et y(V)=b*L.
- Technique de production différente entre les pays.
- Pas de coûts de transport des biens.
Supposons que l’un des pays produise plus facilement l’un des deux outputs. La spécialisation est alors intéressante car elle permet une production totale plus importante que ce que ne permet l’autarcie.
On voit apparaître ici que l’échange a un intérêt.
La théorie des avantages comparatifs (RICARDo)
Ricardo introduit la notion de prix relatif (rapport entre le coût du vin et celui du drap). L’échange devient intéressant car il n’y a pas égalité des coûts relatifs. Chaque pays a alors intérêt à se spécialiser dans la production où elle a l’avantage le plus fort ou le désavantage le plus faible.
N.B. : ce n’est pas par ce qu’un Nobel de physique tape plus vite à la machine que sa secrétaire qu’il faut qu’il tape lui même ses textes. L’avantage qu’il a à faire de l’astrophysique est encore plus grand (concept relatif, comparatif).
On doit alors établir des frontières de production qui est fonction du nombre d’heures de travail disponible. On ne peut produire que du drap, que du vin, ou une combinaison linéaire des deux. Sur un graphique (vin, drap) apparaissent clairement l’avantage absolu et l’avantage relatif et il est possible de voir clairement que la production totale est supérieure avec l’échange commercial.
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