Le lien entre le processus d'acculturation et les habitudes alimentaire chez les étudiants en mobilité internationale
Résumé : Le lien entre le processus d'acculturation et les habitudes alimentaire chez les étudiants en mobilité internationale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lilaoudjit • 8 Avril 2022 • Résumé • 617 Mots (3 Pages) • 387 Vues
Notre objectif lors de cette étude était de trouver s’il il y a un lien entre le processus d’acculturation et l’adaptation des habitudes alimentaires (chez les étudiants en mobilité internationale) et si il y en a un, quel est-il ? Nous avons donc conduits deux études pour nous donner des réponses : un entretien semi directif et un questionnaire, basés respectivement sur le modèle de Berry et l’échelle de Millet. En effet, les habitudes alimentaires peuvent en dire long sur le niveau d’adaptation d’un sujet dans un pays d’accueil, ainsi que sur son humeur ou son environnement social.
Nos résultats ont étés concluants ; en effet, nous pouvons affirmer qu’il existe un lien entre les changements alimentaires et le processus d’acculturation. Ainsi, comme nous démontre l’étude 2, s’adapter à une nouvelle culture n’est pas quelque chose de aisé et rapide cela peut se révéler être un processus fastidieux et anxiogène, cependant il est différent pour tous. Certains sujets préfère s’intégrer, se « mélanger » complètement à leur nouvelle culture et mettre leur culture d’origine de côté. Tandis que certains autres préfèrent garder une grosse part de leur culture et relations de leur communauté d’origine dans leur vie actuelle. Généralement, les parts de chaque cultures et communautés sont plutôt équilibrées (50-50). Le fait d’avoir remarqué la corrélation entre le bien-être ressenti par les sujets de vivre en France et la place qu’ils accordent à la culture et communauté française nous a permis de relier cela à l’étude 1. Effectivement, nous avons remarqué que chaque remarque positive à propos de la nourriture française renvoie directement à un sentiment d’adaptation et d’intégration et vice versa quand le sujet nous donne une information négative sur des aliments français. Grâce à ces résultats, nous pouvons en déduire que la nourriture du pays d’origine semble toujours avoir une place importante dans la vie des participants qui se traduit, la plupart du temps, par un « mal du pays », par la nostalgie de leur pays d’origine. Certains sujets ont gardé leurs habitudes alimentaires de base (en effectuant quelques changements pratiques avec des aliments que l’on peut trouver en France), ce qui leur à permis de pouvoir se concentrer sur faire des rencontres et créer des liens avec des français tout en palliant à cette nostalgie. Cependant, certains se sentent « bloqués » par ce sentiment, ce qui freine leur intégration.
Ainsi, nous pouvons en conclure que les habitudes alimentaires peuvent en dire long sur le niveau d’adaptation d’un sujet dans un pays d’accueil, ainsi que sur son humeur ou son environnement social. Pour chaque participant, il semble y avoir un équilibre à trouver entre sa culture et habitudes alimentaires d’origine et celle(s) de destination. Éliminer une partie de la nostalgie en mangeant des plats de leurs pays d’origine mais également en découvrant de nouvelles choses tout en se créant de nouvelles habitudes alimentaires semble permettre aux sujets de réellement bien s’intégrer en France.
Les formats du questionnaire et de l’entretiens semi-directifs étaient intéressants et nous ont permis de récolter des résultats variés et comparables, que nous avons pu, par la suite mettre en corrélation. Ces deux méthodes ont des défauts, mais en les utilisant
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