Responsabilité sociale des entreprises - l'exploitation sexuelle
Discours : Responsabilité sociale des entreprises - l'exploitation sexuelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sabfontaine • 26 Septembre 2021 • Discours • 691 Mots (3 Pages) • 322 Vues
ADM 3011
ADM3011_PV_Aviation_ExploitationSexuelle
On est intervenue auprès de deux compagnies aériennes. En fait, il y en avait 3 au début. Il y en
a une qu'on l'a quitté parce que ça ne débouchait pas. Il y avait, Transat, Air Canada et Westjet.
On voulait les approcher pour qu’ils soient plus engagés sur la question de la prévention de
l’exploitation sexuelle des enfants, on ne voulait pas qu’ils règlent tout, mais qu’ils soient plus
engagés dans la prévention. Pourquoi on a choisi, l’exploitation sexuelle des enfants? Parce
qu’un enfant, ça ne peut pas parler beaucoup, ça prend du grand monde qui parle en leur nom.
Puis on était au courant qu’avec la ICCR des États-Unis qui avaient les communautés qui étaient
assez agissantes là-dedans avec ce qu’on appelle ECPAT (End Child Prostitution and
Trafficking). Finissions en, avec la prostitution infantile et le trafic des enfants. Eux, ils étaient très
bien renseignés sur l’enjeu, sur le développement de cette industrie horrible, mais qui fait des
milliards de dollars partout. Puis, pour les communautés religieuses cette question des enfants
qui sont traités de cette façon-là ça pogne. Tu n’es pas obligé de convaincre du monde quand tu
vois qu’il y a un problème à ce niveau-là.
Pourquoi choisit-on des compagnies comme celles-là? Parce que Air Canada, ça ne fait pas ça.
Sauf que Air Canada, Transat, ça transporte du monde. Ça ne transporte pas juste vers Paris, ça
transporte dans des endroits qui sont connus pour être des lieux d’exploitation sexuelle des
enfants. On peut nommer Cuba, la République dominicaine, la Thaïlande, l’Asie. Avec ECPAT,
ECPAT avait 6 principes que tu veux mettre en application. Se sont des principes de formation
des employés, de formation des voyageurs, faire signer aux fournisseurs un engagement comme
la compagnie aérienne qu’on fait la prévention de cette industrie pour ne pas que ça se
développe. C’est avec ECPAT qu’on a travaillé auprès des compagnies. ECPAT c’était comme
notre base scientifique. Eux sont renseignés, ils savent comment faire et on savait qu’il y avait
une ou deux compagnies aériennes qui avaient déjà signé ces principes-là alors on disait à nos
compagnies ici, faites pareil!
Ç’a été assez facile avec Air Transat. C’était seulement des échanges de lettres et ça a duré un
an et demi à peu près. Ils nous ont répondu qu’ils étaient très sensibles à
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