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La place de l'Europe dans l'économie mondiale

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Par   •  21 Mai 2016  •  Dissertation  •  2 544 Mots (11 Pages)  •  1 964 Vues

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LA PLACE DE L’EUROPE DANS L’ECONOMIE MONDIALE

La construction européenne est un projet politique. Ce projet politique a commencé par une intégration économique qui devrait déboucher sur une intégration politique. Ainsi, la libre circulation des biens et des services, des capitaux et des personnes est au cœur de l’intégration européenne, ce qui suppose le démantèlement des barrières à l’échange au sein d’une zone géographique de plus en plus large, mais appelle aussi des régulations et des politiques communes. C’est en ce sens que l’intégration européenne est originale, elle ne vise pas seulement à construire un espace économique intégré mais à faire de l’Europe un acteur à part entière de la vie internationale. En effet, forte d’une population de 502 millions d’habitants, l’UE est le premier exportateur mondial et la première terre d’accueil des IDE. L’UE est l’espace d’intégration économique le plus évolué avec l’existence d’un marché intérieur et d’une monnaie unique, l’euro, qui renforcent les interdépendances à l’échelle de cette dernière. Cependant, en dépit des efforts d’harmonisation, notamment en matière de politique budgétaire, certains membres de la zone euro connaissent d’importants déséquilibres de leurs finances publiques.

  1. L’UNION EUROPEENE EST UNE ZONE D’INTEGRATION ECONOMIQUE (REGIONALE) :

Le processus d’intégration économique de l’UE est l’un des plus aboutis depuis l’adoption d’une monnaie unique, l’euro, en 1999. Il s’est traduit par une intensification des échanges commerciaux.  L’union économique et monétaire (UEM : ensemble éco constitué dans le cadre de la communauté européenne, caractérisé par un marché commun, des politiques communes et une monnaie unique) constitue aujourd’hui un ensemble éco majeur au niveau international. Les mesures du degré d’intégration économique font apparaître une intégration croissante mais inachevée.

  1. Les étapes du processus d’intégration régionale :

L’intégration économique est un processus de dvp des relations commerciales entre pls Etats, auxquelles peuvent s’ajouter un certain nbre de politiques communes. On parle également de régionalisme pour évoquer la constitution de blocs régionaux tels que l’Union européenne, qui découlent de la volonté politique de rapprocher les potentialités économiques des Etats-membres.

L’intégration économique résulte d’une construction. La théorie de l’intégration économique a été dvp par l’économiste hongrois BELA BALASSA (1928-1991). Elle apparaît comme un processus linéaire : on ne peut accéder à une étape qu’après avoir satisfait aux obligations découlant de l’étape précédente.

  • La zone de libre-échange : les obstacles à l’échange tels que les droits de douane ou les quotas sont supprimés entre les pays membres ;
  • L’union douanière : les pays membres adoptent un tarif extérieur commun à l’égard du reste du monde
  • Le marché commun : les facteurs de production (L et K) circulent librement au sein de l’union douanière
  • L’UEM : les Etats-membres coordonnent et harmonisent leurs politiques macroéconomiques et adoptent une monnaie unique ;
  • L’union politique : les politiques économiques des Etats-membres sont totalement unifiées, ainsi que ce qui concerne les affaires étrangères et la défense ;

  1. Les effets économiques de l’intégration des marchés :

Le projet de construction européenne répond à l’objectif de créer des solidarités économiques entre les pays afin de pacifier définitivement les relations entre les nations fondatrices du projet. L’union douanière, décidée en 1957 avec le Traité de Rome, qui institue la communauté économique européenne (CEE), est effective en 1968. Elle prolonge la mise en place d’une zone de libre-échange instaurée avec la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) en 1951. La construction d’un grand marché intérieur (signature de l’Acte unique, 1993) où circulent librement les marchandises, les hommes et les K, offre aux E des opportunités de débouchés et la possibilité de réaliser des économies d’échelle. La spécialisation des pays, sur la base d’avantages comparatifs, s’en trouve renforcée, gage de compétitivité. Le traité de Maastricht, signé en 1992, porte le projet d’une monnaie unique (l’euro, mis en circulation en 1999), prolongement logique du marché unique. Il s’agit de renforcer l’intégration commerciale, financière et politique de l’UE. Cette monnaie unique doit aussi éloigner les risques liés à la variation des taux de change.

  1. L’Europe, un acteur principal de la régionalisation de la mondialisation :

L’Union européenne est une zone de plus en plus intégrée au niveau de ses échanges. L’Union européenne à 27, est la première puissance économique mondiale avec un PIB de 14 370 milliards de dollars en parité de pouvoir d’achat 2005, soit 19,4% du PIB mondial en 2012. C’est également la première puissance commerciale du monde, avec 37% du commerce mondial. Sans compter les échanges intracommunautaires (la France réalise 66% de ses échanges internationaux avec les partenaires de l’Union), elle maintient cette position en excluant le commerce intra-zone avec 13% des exportations mondiales et 14% des importations mondiales en 2012. Les firmes européennes se sont renforcées. Les flux croisés d’IDE, qui ont pris souvent la forme de fusions-acquisitions, ont donné naissance à des firmes européennes de taille mondiale. La création de l’euro a eu plusieurs effets positifs. L’élimination du risque de change et la diminution des coûts des transactions transfrontalières ont contribué au développement du marché unique. Les flux commerciaux intra-zone représentent aujourd’hui un tiers du PIB de la zone, contre un quart il y a dix ans. L’euro a contribué à faire converger les taux d’inflation des pays membres : on a assisté à une désinflation de la zone, et l’écart entre le taux d’inflation des pays les plus inflationnistes et celui des pays les moins inflationnistes s’est réduit. Enfin, l'euro est la deuxième monnaie la plus échangée sur les marchés des changes internationaux et il est utilisé dans plus d’un tiers des opérations de change.

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