La mondialisation parallèle
Dissertation : La mondialisation parallèle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mzmias • 22 Octobre 2018 • Dissertation • 1 103 Mots (5 Pages) • 1 115 Vues
Note de synthèse : La mondialisation parallèle
«Le trafic des stupéfiants est estimé par l’ONU à quelque 320 milliards de dollars par an pour la vente en gros (celle qui enrichit les cartels et mafias). C’est le troisième marché au monde, après ceux (licites) du pétrole (1er) et des armes de guerre (2e)». Selon ces propos avancés par Xavier Raufer, on déduit l’ordre d’importance d’un tel marché sur les économies et l’ampleur de la mondialisation illicite entant que facteur encourageant l’échange des stupéfiants.
De ce fait, il serait utile de faire, une distinction entre une mondialisation dite légale et une mondialisation criminelle ou illicite. Cela ne signifie pas l’existence de deux mondialisations, mais plutôt qu’elle constitue un bloc avec des formes multiples.
A cet égard, la mondialisation désigne l’accélération des flux transfrontaliers et la généralisation du capitalisme libéral à l’échelle planétaire, alors que d’une autre part, la mondialisation criminelle représente la face obscure de cette mondialisation, en regroupant l’ensemble des activités illicites tels que l’échange flux clandestins de personnes, trafics d’armes et de drogues et qui contribuent d’une part croissante mais secondaire de l’économie mondiale.
Dans ce sens d’idée, la problématique qui parait pertinente serait d’expliquer dans quelle mesure les organisations criminelles ont su tirer profit de la mondialisation afin de générer une nouvelle forme qu’est la mondialisation parallèle. Et quels sont ses conséquences sur l’économie légale ?
Afin de répondre à cette problématique, nous allons présenter dans un premier temps les raisons derrière l’apparition de a mondialisation criminelle en la rapprochant à la mondialisation légale, ensuite mettre la lumière sur son ère d’expansion et ses conséquences pour finir ainsi par ses effets et ses enjeux.
- Entre mondialisation licite et mondialisation criminelle : un bloc multiforme :
Dans le cadre de la mondialisation, nous avons assisté à l’émergence d’une nouvelle forme illégale d’activités.
Vers la fin du 20ème siècle, et avec l’ouverture aux échanges internationaux, nous avons assisté à une dilution des frontières qui a facilité la circulation des flux monétaires, de biens et services et humains entre les pays et qui a généré une certaine interconnexion des circuits. Chose qui ne se limitait plus sur le marché réglementé mais elle a conduit à l’apparition de zones grises où l’Etat de droit pouvait y être absent.
Certaines périodes historiques marquent ce phénomène de montée et du développement des activités criminelles. C’est le cas de l’effondrement de l’URSS qui a causé pour un grand nombre de pays des pertes des aides financières et qui les a poussés à chercher de nouveaux moyens de financement fondé principalement sur le trafic de matières premières dans un premier temps, et par la suite le trafic d’armes ; une des activités stratégiques pour les Etats ; cela par la création d’alliance entre mafias et groupes terroristes afin d’échapper à la réglementation.
Cette désorganisation tend en faveur de l’instabilité, remet en question la sécurité, et renforce l’idée que les composantes de ce monde mondialisé sont intrinsèquement compliquées et solidaires. Du fait, qu’il existe des liens qui lient les activités illicites à ceux qui respectent la réglementation, le blanchiment d’argent sale en est l’exemple le plus illustratif; provenant des activités illégales ; puisqu’il trouve son refuge dans le système financier mondialisé qui encourage par ce fait la criminalisation du secteur bancaire et financier.
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