La mondialisation

Devoir sur la mondialisation :

Etant donné que les questions se suivent logiquement j’ai pris l’initiative de les traiter sous la forme d’un dossier complet plus ou moins type « dissertation ».

        Un des problèmes que l’on rencontre lorsqu’on tente d’expliquer un concept aussi complexe que la mondialisation est qu’il existe autant de définitions que d’être sur Terre. Ainsi, proposer une définition précise du concept même de la mondialisation parait impossible. Cependant, on peut s’accorder sur certaines caractéristiques majeures qui sont la racine même de ce processus. Dans ce dossier je tenterai donc de vous proposer une vision globale du processus de mondialisation. Dans un premier temps nous essaierons de dégager une définition simple et complète des grands points de la mondialisation. Nous discuterons ensuite de ses origines et des différentes phases qui la compose, avant de nous intéresser plus particulièrement sur ses enjeux et ses perspectives.

Si le terme apparait en français pour la première fois au début du XXème siècle dans un article du Figaro, c’est après la seconde guerre mondiale qu’il se popularisera jusqu’à avoir le sens qu’on lui connait. Globalement la mondialisation se définit comme un accroissement des échanges de biens et de services à l’échelle planétaire. Aujourd’hui dans le système capitaliste où nous vivons, ces échanges sont notamment accélérés avec la déréglementation des marchés et le système de change flottant. On observe ainsi un accroissement important des flux de capitaux, des actifs financiers (importance des bourses mondiales et du système bancaire).

De manière plus philosophique c’est l’idée d’appartenance à un système, cette conscience de vivre dans un espace-monde où l’on peut voyager, commander des biens produits à l’autre bout du monde, échanger avec n’importe qui. On remarque donc que la mondialisation revêt plusieurs aspects : culturel, économique, politique, géographique mais aussi sociologique.

La mondialisation repose sur la division du travail et les avantages comparatifs. Ainsi, les pays sont interdépendants. Etant donné qu’ils se spécialisent dans un ou plusieurs domaines ils sont obligés d’échanger les biens ou services qu’ils ne possèdent pas et que d’autres produisent. En ce sens, la mondialisation est un processus en constante évolution.

        L’origine de l’apparition du processus reste floue. Selon Polybe deux siècles avant Jésus-Christ, « avant les événements qui se déroulaient dans le monde n'étaient pas liés entre eux. Depuis, ils sont tous dépendants les uns des autres.». On pourrait interpréter cette citation comme une première réflexion autour de la mondialisation. Certains historiens  pensent également que la mondialisation existait déjà sous l’antiquité lors de la période de la grande Rome et de son extension jusqu’à l’Empire Byzantin. Plus communément, on attribue à la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb la naissance de la mondialisation. En effet, si les puissances européennes de l’époque échangeaient déjà entre elles, ces échanges étaient concentrés en Europe essentiellement. L’existence de l’empire Ming, de l’empire Malien ou de la Moscovie ne se traduisait pas par des échanges intenses. Cependant, avec l’instauration du triangle de l’esclavage et l’exploitation des ressources du nouveau Monde, l’échange devient global entre les colonies nord et sud-américaines, l’Afrique et les Indes (notamment grâce à la compagnie des indes orientales).

Plus tardivement, c’est lors de la révolution industrielle que le monde entre dans sa phase de mondialisation que l’on pourrait qualifier « d’accéléré ». L’intensité des échanges est permise grâce à une augmentation de la production, elle-même permis grâce aux avancées technologiques majeures. La concrétisation de la mondialisation et son installation stable dans le temps sera permise grâce aux différentes institutions créées, et les accords qui s’ensuivent : GATT en 1947, l’OMC en 1994, le G8 …

 Enfin, la création d’internet et son évolution fulgurante facilitera d’autant plus les échanges, en particulier la circulation de l’information et des capitaux. Cela engendrera entre autre des délocalisations importantes et l’apparition de milliers de nouvelles entreprises.

        On remarque donc que pour que la mondialisation ait lieux, il faut que les échanges soit facilités entre les différents pays producteurs. La première phase ayant permis le développement des échanges fut la baisse importante des coûts de transports. Elle s’est traduite dans un premier temps à travers l’invention de la locomotive à vapeur et le développement du chemin de fer, puis par l’invention du container, de l’avion.

Des coûts de transports faibles permettent de délocaliser la production là où le coût de production et notamment celui de la main d‘œuvre est le plus faible, puis de rapatrier les biens dans les pays consommateurs où la demande est élevée. Ainsi certains pays ont pu tirer leur épingle du jeu, tel que la Chine, Taiwan, et les pays asiatiques en particulier. Les échanges ont donc drastiquement augmenté et le revenu mondial a été répartis dans de nouveaux pays.

La deuxième phase apparait avec l’évolution des TIC, les technologies d’informations et de communications. Cela a majoritairement profité aux entreprises à capital élevé, qui ont pu délocaliser grâce à la dissociation du capital et de l’information permise par les nouvelles découvertes. Aujourd’hui on pourrait citer la 5G qui est attendu comme un tournant important de l’échange d’information.

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