Etude Pays: Roumanie.

ETUDE PAYS DE LA ROUMANIE

I) Les conditions d’accès au pays

1) Les conditions géographiques

a) Les barrières naturelles

• Située dans le centre-est du continent européen, au nord-est des Balkans, la Roumanie occupe la plus grande partie du bassin inférieur du Danube et les régions montagneuses du bassin moyen du même fleuve. Le pays s'étale sur les deux versants des Carpates, qui forment la barrière naturelle entre les deux bassins du Danube. Il débouche, à l'est, sur la Mer Noire.

b) Les distances

• Entre Paris et Bucarest, la distance est d’environ 2312 km soit environ 23h de trajet lorsqu’on emprunte la voiture.

•La Roumanie a une superficie d’environ 238 391 km² et est composé de 97% de terres et de 3% d’eau. Son plus long cours d’eau est le Danube et sa plus grande étendue d’eau est le barrage de Bicaz. Il y a 225 km de côtes et 2508 km de frontières. La douane roumaine procède au contrôle de tous les documents, toutes les personnes et de tous les véhicules transitant par les postes-frontières roumains, à l’entrée et à la sortie du pays. Les contrôles sont effectués à toutes les frontières avec les pays suivants : Bulgarie, Ukraine, République de Moldavie, Hongrie et Serbie.

c) Le climat

• Le climat est de type tempéré continental.

• En Hiver, la température descend largement en dessous de 0° C pour atteindre jusqu'à -15°C en montagne et -7° C en ville. Il neige énormément.

• Le printemps et l'automne sont plutôt courts et pluvieux.

• L'été est généralement très ensoleillé et les températures peuvent monter jusqu'à +35°C.

• Le mois le plus froid reste janvier et le mois le plus chaud est juillet.

d) Les infrastructures existantes et leurs connexions

• La Roumanie possède un réseau routier et ferroviaire insuffisant et vétuste :

50% des infrastructures routières publiques nécessitent aujourd’hui des investissements. Avec 506 km d’autoroutes, le réseau autoroutier reste sous-développé. Plus de 300 km d’autoroutes sont aujourd’hui en construction et seront financés principalement sur fonds européens.

80% des infrastructures ferroviaires nécessitent de nombreux travaux de rénovation, de construction et de modernisation. Il n’y a qu’un seul port en Roumanie : le port de Constantza.

2) Les conditions économiques

a) Croissance de la production

• La Roumanie compte 19,871 millions d’habitants.

• Le PIB par habitant est de 7 919 euros.

• Le PNB est de $288.5 milliards.

• La Roumanie s'est beaucoup basée sur l'industrie textile (également industrie du bois), mais, depuis 2000, alors que le textile régressait du fait des hausses de salaires, c'est le secteur automobile qui s'est le plus développé ainsi que le secteur des nouvelles technologies, domaine dans lequel le pays dispose désormais une réputation sur le plan mondial. Les principaux géants du secteur se sont donc installés dans le pays (IBM, Amazon, HP, Oracle, Microsoft...). Bill Gates aurait d'ailleurs déclaré il y a quelques années que la seconde langue chez Microsoft était le roumain. La grande distribution a aussi créé beaucoup d'emplois, mais beaucoup lui reprochent de trop favoriser les produits d'importation.

• En 2005, environ 4 000 sociétés françaises ont investi en Roumanie plus de 3 milliards d'euros.

• Des investissements majeurs ont été réalisés dans la distribution. En avril 2006, la Roumanie possédait le plus grand centre commercial de toute l'Europe centrale et de l'Est. De plus, La construction de super et hypermarchés s'accélère rapidement (comme le groupe Carrefour).

Dans l'industrie automobile, le succès de la relance de Dacia par Renault a donné des idées à Ford qui a repris en 2007 l'usine Daewoo de Craiova.

L'agriculture, elle, est toujours très en retard, notamment du fait de l'extrême morcellement des terres et d'une allergie à tout ce qui est collectif. Pourtant le potentiel du pays est considérable, ce qui offre encore d'importantes possibilités à de futurs investisseurs.

b) Taux d’inflation

• Le taux d’inflation est de – 0.4%

c) Monnaie

• L'unité monétaire roumaine est le leu (au pluriel, lei) ou RON.

• Début 2016, 1 euro vaut environ 4,50 lei mais il y a des fluctuations.

• Le taux de change en temps réel est RON 4.123.

• Il est possible de changer sa monnaie à l'aéroport mais c’est à éviter (les taux y sont très défavorables ou dans les bureaux de change (bons taux et souvent sans commission).

• Il faut faire attention car les billets déchirés (même légèrement) sont généralement refusés.

d) Les échanges extérieurs

• La balance commerciale de ce pays était à –0.53% du PIB en 2015. C’est donc un déficit commercial. Mais cette balance a évolué positivement car, par exemple, en 1990, elle était à

–9.45% du PIB.

• La balance des paiements est de -1.16 milliards de dollars US. Cette balance est en déficit depuis 2009.

• Le commerce correspondait à 81% du PIB (2012-2014). Depuis 2008, la Roumanie reste très dépendante de ses importations. Ces dernières sont en forte hausse depuis 2011 en raison de la consommation intérieure et des besoins de l’activité industrielle orientée vers l’export. Ainsi, ce sont les importations de biens de consommation et d’équipements électriques et mécaniques qui connaissent les plus fortes croissances.

• Mais, les principaux partenaires de la Roumanie ont eux-mêmes été en difficulté économique et le niveau des exportations a donc baissé, jusqu'en 2012. Les exportations auront encore été orientées à 57% vers une zone euro en faible croissance.

• Les échanges commerciaux franco-roumains sont de l’ordre de 6,8 milliards d’euros.

• Les exportations françaises sont de l’ordre de 3 403 millions d’euros.

• Les importations françaises sont de l’ordre 3 394 millions d’euros.

• Les principaux clients de ce pays sont l’Allemagne (19,7%), l’Italie (12,2%), la France (6,8%, 3ème client), la Hongrie (5,4%), la Royaume-Uni (4,3%) et la Turquie (3,8%).

• Les principaux fournisseurs de ce pays sont l’Allemagne (19,8%), l’Italie (10,7%), la Hongrie (7,9%), la France (5,6%, 4ème fournisseur), la Pologne (4,8%) et la Chine (4,6%).

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