Economie de la chine traditionelle à nos jours
Synthèse : Economie de la chine traditionelle à nos jours. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar binairia • 28 Novembre 2021 • Synthèse • 3 379 Mots (14 Pages) • 370 Vues
RAPPORT SUR L’ÉCONOMIE DE LA CHINE TRADITIONNELLE À NOS JOURS
Introduction 3
I/ Les grands piliers de l’économie traditionnelle de la Chine ancienne 4
II/ Le développement de la Chine de 1911 à 1949 7
III/ De 1949 à nos jours 8
IV/ La double circulation de la Chine 10
Conclusion 12
Références 13
Introduction
La Chine a une histoire et une culture riche depuis le début de son ère. Cette richesse se traduit par des innovations et une économie toujours croissante et en avance sur son temps. Du Ve siècle à nos jours la Chine a su montrer sa puissance qu’elle soit économique, politique ou démographique. Dans ce rapport, nous synthétiseront l’économie de la Chine en 4 phases. Tout d’abord son économie traditionnelle du Ve siècle en passant par le XIIIe siècle puis le déclin de cette dernière à partir de 1850 jusqu’à sa renaissance en 1949. Enfin, nous verrons son développement économique contemporain jusqu’à nos jours.
I/ Les grands piliers de l’économie traditionnelle de la Chine ancienne
- Inventions / Innovations chinoises
Tout d’abord, il est bien connu que tout invention pratique du monde moderne voit ses origines en Chine bien avant sa prétendue invention et ses premières utilisations.
La charrue est utilisée en Chine 200 ans avant JC au même titre que harnais et collier de cheval et seront introduits en Europe, respectivement qu’au XVIIe siècle et VIe siècle. La machine à vanner remonte à la Chine ancienne, tout comme le soufflet utilisé pour la première fois dans la production de fonte de haut fourneau sous la dynastie Song au Xe siècle. Les premières machines à filer seront chinoises, au moins à partir du XIIe siècle, importées par les Italiens au XIIIe siècle. Le papier était également largement connu là-bas au IIe siècle avant JC, et a été diffusé en Europe par l'Islam après 750. L’imprimerie qui semblait inventée par Gutenberg au XVe siècle daterait du VIIIe siècle pour les chinois. On peut citer comme autres inventions bien évidement la porcelaine et des éléments mécaniques comme la manivelle, la courroie ou la brouette.
- Structure gouvernementale efficace
L’Empire était pionnier dans l’administration bureaucratique. Au Xe siècle, il était géré par des fonctionnaires ayant reçu une formation professionnelle et recrutés par le biais de concours d'élite. La bureaucratie chinoise, éduquée selon les principes confucéens, est le principal moyen d'imposer un ordre social et politique à un pays unifié réparti sur de vastes territoires. Sa capacité n’était en aucun remise en question. Ils utilisaient la langue écrite couramment utilisée dans toute la Chine et l'idéologie officielle du confucianisme était profondément enracinée. Comparé aux gouvernements multinationaux de l'Europe pré-moderne et du Japon, le système est relativement efficace et bon marché. La bureaucratie chinoise a eu un impact très positif sur l'agriculture. À l'instar des gouvernements européens, les bureaucrates considèrent l'agriculture comme un secteur clé, leur permettant d'extraire un revenu net sous la forme de taxes et de prélèvements obligatoires. Ils ont contribué à son développement à travers des travaux hydrauliques.
- Une agriculture maîtrisée et perfectionnée
L’essor de l’imprimerie on le rappelle un demi-siècle avant l’Europe leur permit de diffuser les meilleures techniques par le biais de manuels d’agriculture illustrés distribués dans tout le pays. Ils installèrent des fermiers dans de nouvelles régions prometteuses. Ils développèrent un système de grenier public pour atténuer les famines.
L’innovation est encouragée en introduisant des graines à germination rapide pour tenter de doubler ou de tripler les récoltes ; l’introduction de nouvelles plantations de thé sous la dynastie Tang, de coton sous les Song, de sorgho sous les Yuan sans compter le maïs, la pomme de terre, la patate douce, les cacahuètes et le tabac du Nouveau Monde sous les Ming. Des variétés de riz précoce et à croissance rapide furent aussi importées du Sud Est Asiatique dès les Song du Sud et adaptées au climat et terroirs locaux. On peut atteindre alors au minimum 2 récoltes/an. Les engrais organiques sont répandus afin de d’optimiser la fertilité des sols permettant ainsi un meilleur rendement couplé à un système d’irrigation pour mieux surveiller les récoltes. L'augmentation de la productivité a conduit à l'installation des agriculteurs et apporté une plus grande diversité sur le marché, mais également apporté plus de produits agricoles ce qui a transformé la région en un centre agricole très productif.
Globalement la structure même de ce secteur et les techniques utilisées permirent d’absorber une population croissante mais les revenus demeurèrent moyens cependant assez bas. La place et le rôle relativement peu élevée du travail animal dans les travaux des champs est caractéristique de l’agriculture chinoise de l’époque ainsi que dans le régime alimentaire chinois. La technologie avancée notamment en matière de labour permettait l’usage d’un seul bœuf alors qu’à la même époque, en Europe, la rusticité des outils en nécessitait plusieurs.
Par conséquent, ce système agricole a permet à la population d’être multipliée par 5 de 1400 à 1820. D'une population de 72 millions en 1400, la population au début de la dynastie Ming (1368-1644) est passée à 381 millions en 1820. En d'autres termes, la croissance démographique est d'environ 0,4% par an. À cette époque, la Chine représentait environ 36% de la population mondiale et son revenu démographique n'était pas inférieur à celui du reste du monde. Si les résultats sont impressionnants, alors le rapport emploi / résultat est bien moindre et, en raison de la petite taille des parcelles, de nombreux agriculteurs maintiennent à peine leur revenu familial. Le XVIIIe siècle a clairement démontré la capacité de cette large croissance: de 1700 à 1820, son PIB croîtra plus vite que l'Europe.
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