Dissertation, régionalisation, acceptation ou refus de mondialisation
Dissertation : Dissertation, régionalisation, acceptation ou refus de mondialisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Abdellah Derkaoui • 23 Novembre 2019 • Dissertation • 731 Mots (3 Pages) • 1 038 Vues
Introduction
Depuis les années 1990, L’économie mondiale connaît deux processus d’intégration : la mondialisation et la régionalisation. L’importance de chacun d’eux a fait l’objet des contestations et nécessite des évaluations précises. En effet la mondialisation est considérée comme un processus d’intégration des économies qui se caractérise par l’accroissement du commerce entre pays et aussi par une forte croissance des flux financiers notamment les mouvements des capitaux et les investissements. Ce processus s’inscrivait dans le contexte de l’après guerre froide où l’épanouissement de l’idiologie libéraliste est devenu quasi-mondial.
La mondialisation se caractérise par la multiplicité des échanges mondiaux qui se profilent principalement par les flux commerciaux(les échanges des biens et services) et des flux financiers (mouvements de capitaux les IDE et les investissements en portefeuille) ainsi que la diversité des acteurs ; Les états, les firmes multinationales, les organisations non gouvernementales dont L’OMC reste la principale organisation , cette dernière est fondée en 1er janvier 1995 et siégeant à Genève et a pour mission de favoriser la libéralisation des échanges entre les pays membres en réduisant tout acte protectionniste, L'OMC a permis la mise en place d'un système commercial multilatéral. Ce système est à la fois ouvert et libéral. Il est, en outre, fondé sur des règles qui organisent le commerce international et les relations commerciales entre les pays.
Quant à l’intégration régionale, il important de distinguer entre l’intégration régionale de jure (régionalisme) et intégration régionale de facto (régionalisation). La première correspond à une initiative institutionnelle d’organisation régionale, quelles qu’en soient les modalités précises ; il peut en effet être de différents types en fonction de degré d’intégration, l’économiste Balassa (1961) a présenté 6 types ; La zone d’échange préférentielle, la zone de libre échange, l’union douanière, le marché commun et l’union économique et monétaire. La régionalisation correspond quant à elle a l’émergence des structures d’interdépendance plus poussées entre plusieurs économies de même région et résulte des stratégies conçues à l’échelle régionale par des firmes, dans ce deuxième processus les principaux acteurs sont les entreprises alors que les pouvoirs politiques assument le rôle principal dans le processus de régionalisme.
En effet ces étapes de l’intégration régionale renforcent un effet détournement qui s’agit de développer des relations à l’intérieur du groupe en favorisant les accords commerciaux régionaux(ACR) et d’affaiblir les relations externes basées sur l’ouverture à des marchés (effet création) qui touchent au principe de multilatéralisme.
La définition que donne l’OMC aux accords d’intégration régionale rend les choses plus confuses. En effet, si les dispositions de l’OMC précisent les conditions de la libéralisation préférentielle des échanges dans le cadre des accords commerciaux régionaux (ACR), en revanche elles définissent comme ACR des accords conclus entre des pays qui ne sont pas forcément situés dans la même zone géographique. L’accroissement du nombre d’ACR, associé à la préférence manifestée pour des accords de libre-échange bilatéraux, a entraîné un phénomène de chevauchement des zones couvertes par les ACR, chaque ACR ayant tendance à créer son propre Régionalisation, régionalisme et intégration régionale mini-régime commercial. Cette situation peut faire obstacle aux flux commerciaux du simple fait des coûts qu’implique pour les négociants l’application d’ensembles multiples de règles commerciales. La prolifération d’ACR, surtout lorsqu’ils sont élargis au point d’englober des domaines politiques non réglementés au niveau multilatéral, renforce les risques d’incohérences entre les règles et procédures des ACR mêmes, et entre les ACR et le cadre multilatéral.
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