L’aspect théorique des Investissements Directs Etrangers
Mémoire : L’aspect théorique des Investissements Directs Etrangers. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar f6pax • 3 Novembre 2014 • 6 886 Mots (28 Pages) • 4 587 Vues
Les Investissements Directs Etrangers au Maroc
PLAN
Introduction
Section Ι : L’aspect théorique des Investissements Directs Etrangers
A. Les Définitions
B. Les stratégies des Investissements Directs Etrangers
1. La stratégie d’accès aux ressources naturelles
2. La stratégie Horizontale
3. La stratégie verticale
C. Les Evaluation des Investissements Directs Etranger
D. Les effets des IDE
1. L’Investissement Directs Etrangers et le développement du commerce extérieur.
2. L’effet de l’Investissements Directs Etrangers sur le développement des ressources humaines.
3. l’effet de l’Investissements Directs Etrangers sur l’investissement national.
4. L’effet de l’Investissements Directs Etrangers sur la croissance et la réduction de la pauvreté
Section IІ : Les Investissements Direct Etranger au MAROC
A. L’Historique des Investissements Directs Etranger au Maroc
B. Les facteurs déterminants des Investissements Directs Etranger au MAROC
1. Les déterminants à effet positif sur les Investissements Directs Etrangers au Maroc
2. Les déterminants à effet négatif sur les Investissements Directs Etrangers au Maroc
C. Les retombées économiques des Investissements Directs Etranger au Maroc.
D. Les Investissements Directs Etranger en quelques Chiffres (2007-2011)
E. Cas de Tanger Free Zone
Conclusion
Introduction
Les pays en voie de développement se trouvent confrontés au problème du financement de leurs activités économiques avec des ressources souvent insuffisantes. Et se retrouvent dans l’incapacité de pouvoir investir eux même. Ces pays se retrouvent donc obliger de recourir aux emprunts et crédits étrangers et internationaux. Les investissements directs étrangers (IDE) peuvent être un moyen de compenser l’insuffisance des ressources pour le développement et l’investissement.
Au début des années 1980, une grande partie des pays en voie de développement ont décidé de libéraliser leurs politiques, essayant ainsi à attirer d’avantage de promoteurs étrangers, de telle sorte qu’une concurrence acharnée allait se produire entre eux pour présenter le meilleur espace d’accueil. Ainsi, un peu partout dans le monde des mesures étaient confectionnées, basées sur une multitude d’approches théoriques, mais aussi sur la spécificité et la réalité propre à chaque pays. Toutefois, et malgré ces éléments les résultats enregistrés ne sont pas encourageants pour tous les pays en raison de la présence de plusieurs obstacles.
Au Maroc, aussi, l’intérêt accordé aux IDE a commencé au cours des années 1980, pour inciter l’investissement extérieur à venir. Le Maroc a commencé à entreprendre, sur plusieurs années, un ensemble de mesures et de réformes institutionnelles, législatives, économiques, réglementaires et organisationnelles, pour la relance des IDE au Maroc.
Alors quelles étaient ces mesures et ces réformes ? Et quels ont été leurs effets ?
Mais avant de répondre à ces questions essayons de voir l’aspect théorique des Investissements étrangers en général, Qu’est-ce que c’est un IDE ? Quels sont ces caractéristiques ? Et quels en sont les effets ?
Section Ι : L’aspect théorique des Investissements Directs Etrangers
A- Les Définition
Selon le FMI ; « L’IDE est effectué dans le but d’acquérir un intérêt durable dans une entreprise exerçant ses activités sur le territoire d’une économie autre que celle de l’investisseur. Le but de ce dernier étant d’avoir un pouvoir de décision effectif dans la gestion de l’entreprise ».
C’est donc la notion « d’intérêt durable » et de « pouvoir de décision » et par conséquent de gestion, qui distinguent l’IDE de « L’investissement de portefeuille » en actions, obligations ou autres instruments de portefeuille » qui sont perçus comme un placement financier.
Toujours d’après la définition du FMI, L’IDE regroupe différents types d’opérations :
*La création d’une nouvelle entreprise ou l’extension des capacités de production d’une entreprise appartenant à l’investisseur.
*La prise de participation (supérieure au seuil de 10% à 20% selon les pays) dans le capital d’une entreprise déjà existante.
*Les flux financiers entre affiliés d’un même regroupe : avances de trésorerie, prêts, augmentation du capital ; les bénéfices réinvestis à l’étranger.
La banque de France, quant à elle, définit, l’IDE par les éléments suivants:
*La détention à l’étranger d’une unité ayant une autonomie juridique ou d’une succursale.
*La détention d’une proportion significative du capital donnant à l’investisseur une participation égale ou supérieure à 10% (jusqu’en 1993, le seuil retenu était de 20%).
*Les prêts et avances à court terme consentis par l’investisseur à la société investie, dès lors qu’un lien de maison mère à filiale est établi entre eux.
Et selon le dictionnaire de la mondialisation, l’investissement direct étranger (IDE) est celui que l’investisseur effectue dans le but d’acquérir un intérêt durable dans une entreprise étrangère. Il implique l’existence d’une relation à long terme ainsi que l’exercice d’une influence sur la gestion de d’attractivité
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