Dissertation - croissance et développement durable
Dissertation : Dissertation - croissance et développement durable. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Edris Qayoumi • 22 Décembre 2016 • Dissertation • 7 400 Mots (30 Pages) • 2 601 Vues
Introduction Du 29 novembre au 11 décembre, la COP21 se déroulait à Paris. Ainsi, la capitale française accueilli 20 000 délégués pour évoquer les divers problèmes environnementaux lors de cette conférence internationale sur le climat. Celle-ci donna lieu à un accord. Depuis 1992, les 195 Etats ayant signés la Convention-Cadres des Nations Unies sur les Changements climatiques définissent chaque année, ensemble, des objectifs concrets pour combattre les dérèglements du climat. A ces multiples débats sont également présents de nombreuses ONG, des entreprises, la communauté scientifique, des représentants de l’Etat ou encore les collectivités territoriale et divers syndicats.
En 1987 naît la notion de développement durable lors du rapport Brundtland. Cette dernière est définie comme étant « un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Cependant, ce n’est qu’en 1992, cinq ans plus tard, lors du Sommet de la Terre de Rio que cette idée nouvelle de développement durable est mise en avant et intronisée. Emerge dès lors une pensée affirmant qu’il est essentielle « d’aller au-delà du PIB ». Il subsiste par la suite une continuité dans ces nouvelles formes de réflexions reconnaissant d’avantage de facteurs que celui du simple progrès économique. En effet, en 2007, la déclaration d’Istanbul prend en compte « le besoin d’élaborer une mesure du progrès social dans chaque pays qui aille au-delà des mesures économiques conventionnelles comme le PIB par habitant » qui n’est rien de plus qu’un indicateur de richesses ne prenant pas en compte la notion de bien-être. Il est par conséquent un indicateur quantitatif. Si des interrogations planent sur le fait qu’un indicateur économique tel que le PIB est insuffisant pour mesurer le progrès social, de nombreux individus se questionnent sur les diverses notions à prendre en compte mais également sur les indicateurs nous permettant de les mesurer. Beaucoup se demandent, par exemple, si il serait pertinent et possible de mesurer des notions telles que le bien-être ou encore le bonheur. De plus, afin de posséder du poids au sein des décisions, un impact considérable sur l’opinion public et être en mesure d’effectuer des comparaisons, les indicateurs doivent être peu nombreux. Depuis les années 90, à la suite des travaux d’Amartya Sen, le PNUD soit le programme de développement des Nations Unies édite grâce à l’IDH, l’indicateur de développement humain, un rapport sur le développement humain dans le monde. Contrairement à la notion de développement durable, le système économique capitaliste se réfère majoritairement au PIB pour mesurer la croissance économique. L’intégralité des différentes alternations au cours du temps de l’activité économique ajoutée à une forte absence de précisions sur l’intensité des mouvements, qu’ils soient descendants ou ascendants, mais également sur le rythme constituent une fluctuation économique. Contrairement à la crise économique, la croissance est en réalité une fluctuation croissante de l’économie. La crise économique peut être en premier lieu définie par son sens drastique. Il s’agit dès lors d’un retournement brusque voire brutal, semblable à une rupture, de la conjoncture définissant la fin d’une accélération de la croissance économique, soit l’aboutissement d’une période d’expansion. Mais cette notion économique peut également être définie à un sens plus général, comme étant une période dont les caractéristiques sont les suivantes : un développement accru du taux de chômage et une croissance du PIB très faible. De plus, des temps de dépression ou de récession peuvent apparaitre à la suite d’une crise économique. La récession correspond à la diminution du PIB lors d’une période assez courte ainsi que d’un affaiblissement, d’une perte de rapidité de l’activité économique. La dépression est quand-à-elle une diminution du PIB, mais cette fois ci sur une durée relativement élevée, ainsi que du niveau de l’activité économique. Tout comme William Phillips, économiste Néo-Zélandais, qui après avoir analysé l’économie britannique durant un siècle, est arrivé à la conclusion de l’existence de la courbe de Phillips, il est important d’analyser les différentes fluctuations majeurs de nos économies depuis la révolution industrielle.
La croissance économique est un phénomène qui subsiste depuis peu. En effet, jusqu’en 1700, la croissance annuelle moyenne était quasi nulle. Elle atteint par la suite un taux d’environ 5% à la fin du 18eme siècle grâce à la première révolution industrielle et au cours des « trente glorieuses ». Un ralentissement assez important a été noté depuis le milieu des années 70 pour atteindre en moyenne, sur la période de 2000 à 2010, un taux légèrement inférieur à celui de 2%. Cette croissance peut être décrite comme étant irrégulière de par l’alternance des temps d’accélérations et de crises malgré la croissance relativement continue qui existe depuis la première révolution industrielle, c’est-à-dire si l’on prend compte le long terme. Les différentes crises naissent donc de l’instabilité notable de la croissance économique. Comme cité précédemment, l’alternance des périodes de récessions, de crise de l’économie ou encore des temps de prospérité subsiste depuis longtemps. Si l’on prend en compte la
dimension historique, cette succession de périodes assez diverses d’un point de vue économique, fut tout particulièrement observée depuis la première révolution industrielle. En effet, il est dès lors intéressant de mettre en avant les crises qui ont subsistées en France au 19eme siècle. Il y’en a eu sept en soixante-quinze ans de 1825 à 1900. ( Par ordre chronologique, en 1825, puis en 1836, en 1847, en 1866, en 1873, en 1890, et enfin 1900.) Le 20eme siècle comprend quant à lui des crises dites majeurs comme celle des années 70 et auparavant celle des années 30, mais également des crises plus faibles, dites moyennes et périodiques.
Par conséquent, il est légitime de se demander si une loi périodique n’est pas à l’origine de ces phénomènes de crises économiques et si le développement durable peut être un outil de lutte contre la crise actuelle ainsi que les crises à venir ?
Il sera dès lors pertinent de s’intéresser tout d’abord aux vecteurs de la croissance et de la crise après avoir défini l’origine de celle-ci ainsi que les cycles économiques. Nous poursuivrons cette réflexion dans le cadre du développement durable en analysant les limites ainsi que les contraintes imposées par ces outils à l’environnement mais nous verrons
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