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Dissertation croissance et environnement

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Par   •  15 Mars 2021  •  Dissertation  •  1 519 Mots (7 Pages)  •  589 Vues

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Les prévisions des climatologues pour 2050 indiquent une hausse de la température mondiale de 2°C, ce qui aggraverait le dérèglement climatique et engendrerait encore plus de catastrophes naturelles, en plus de la pollution de l’atmosphère, déjà effective aujourd’hui. L’augmentation des activités économiques pourrait même accélérer ce phénomène.

La croissance économique est l’augmentation durable de la production et des richesses d’un État sur une période donnée, et est mesurée par le Produit Intérieur Brut. On parle d’environnement comme étant le capital naturel, qui est l’ensemble des ressources naturelles utiles directement aux hommes ou qu’il peut exploiter techniquement et économiquement. Y a t-il une corrélation négative entre la croissance économique et la préservation de l’environnement ? Nous verrons dans un premier temps que, en l’État, la croissance par ses atteintes a l’environnement n’est pas soutenable, puis dans une seconde partie que cependant, la croissance, par les progrès qu’elle engendre, peut-être durable.

Depuis le XIXe siècle et la révolution industrielle, l’activité économique mondiale a connu une très forte augmentation, entraînant dans le même temps une hausse de beaucoup d’autres activités, liées directement ou non a l’économie. Mais ce changement d’ampleur de l’activité mondiale a eu beaucoup de répercussions, en particulier négatives. Comme on peut le voir dans le document 1, entre 1890 et 1990, la population mondiale à été multipliée par 4, il semble donc logique qu’il y ait eu une augmentation des activités économiques mondiales. Comme on peut le voir, la production industrielle à été multipliée par 40. Or, la consommation d’énergie a été multipliée par 13, soit 3 fois plus que l’augmentation de la population. Cela a donc entraîné une hausse des émissions de gaz polluants, comme le dioxyde de carbone et de souffre dont les émissions ont été respectivement multipliées par 17 et 13. On sait aujourd’hui que l’émission de ces gaz à effet de serre est a l’origine du réchauffement climatique. On peut également observer dans le même document que la population urbaine a été multipliée par 13 au cours des 100 dernières années. Cependant, la population urbaine est souvent la plus aisée, ce qui implique une plus grande consommation, notamment de l’eau courante. Nous pouvons nous apercevoir que la consommation d’eau en 1990 était 9 fois supérieure a la consommation d’eau en 1890. La consommation de nourriture est également plus forte, et la prise des poissons marins a elle aussi augmentée, étant multipliée par 35. La hausse de la consommation mondiale a également entraîné une baisse de 20 % de la superficie des forêts, ce qui peut provoquer une pression sur les ressources et un changement de la biodiversité. Cette consommation des ressources entraîne des tensions sur les différents marchés et une hausse des inégalités car comme elles se font rares, certaines ressources deviennent plus coûteuses et difficiles a obtenir pour les personnes peu aisées.

Le capital naturel dont dispose l’Homme, est ce que l’on appelle un bien commun, cela signifie qu’il n’appartient à personne, et que les personnes qui l’utilisent peuvent l’utiliser comme elles le veulent, et parfois elles en abusent, en sachant qu’elles ne peuvent pas être sanctionnées. On appelle cela le comportement du « passager clandestin ». Ce comportement entraîne des externalités négatives, cela signifie que les gens qui dégradent l’environnement ne sont pas sanctionnés alors qu’ils nuisent sur leurs concitoyens. La consommation de ce capital naturel montre que la croissance entraîne une soutenabilité forte. En effet, le capital naturel est un capital spécifique, et les dommages faits sur ce capital sont en partie irréversibles, les capitaux sont donc complémentaires. De plus, des ressources comme l’eau et l’air, nécessaires à la vie, ne peuvent être remplacées par des innovations. Malgré l’utilisation du progrès technique pour créer des innovations, on assiste a ce que l’on appelle l’effet rebond. Grâce aux innovations, on obtient une meilleure efficacité énergétique. Cela permet donc de faire des économies sur les ressources utilisées, et de faire baisser la demande, puis le prix. Or, la baisse du prix de la ressource entraîne une hausse de sa consommation. Parmi les externalités négatives, on peut retrouver les industries provoquant beaucoup d’émissions de gaz à effet de serre, entraînant une hausse des températures et un réchauffement climatique. On peut voir dans le document 4 l’évolution des températures moyennes en France de 1900 à 2012, et on constate que la température moyenne observée pour l’année 2011 était supérieure de 1,8°C a la température observée sur la période 1961-1990. Malheureusement, on ne peut pas accuser un seul acteur qui serait responsable de cette hausse des températures, c’est pour cela que certains États essaient d’intérioriser ces externalités en leur fixant un prix et en taxant

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