Situation des droits des femmes en Russie

Commission: Droits de l’homme

Question : Lancement d’une campagne onusienne de sensibilisation aux droits des Femmes

Auteur : Russie

La Russie est un pays dans le quel habitent plus de 144 millions de personnes dont 78 millions sont des femmes.

La Russie a signé 1993 la Déclaration d’universelle des droits de l’homme dans laquelle l‘article premier dit « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité »

Malheureusement, même si la Russie est un pays très peuplé, sa culture ne s’adapte pas spécialement à cette loi. Depuis le début des temps, la population vit sous plusieurs coutumes comme par exemple, á la maison c‘est la femme, la mère de famille, la femme forte qui commande, tout un système matriarcal. A la différence u d’autres pays, la femme russe obtient le droit de vote au début du 20ème siècle, en 1917 l’avortement a été légalisé, puis en 1919 le Code de la famille apparaît en Russie donnant aux femmes l’émancipation par le travail et la maternité. Une grand nombre de droits aux femmes sont alors apparus, tel l’accès aux soins, au marché du travail ainsi que l’aide a l’éducation.

Malgré tout ces avancements, les femmes souffrent quand même d’une certaine différence par rapport des hommes dans le domaine du travail, financier ou personnel. Les femmes russes doivent subir au quotidien la culture machiste qui persiste dans le pays, reçoivent des salaires plus bas 25 000 roubles pour les femmes contre 33 00 roubles pour les hommes soit 25% de différence. La violence domestique, sujet totalement bannit et tabou au sein de la société russe, est présente dans l'ensemble de la Russie et touche des femmes de toutes classes. Un rapport de l'UNICEF cite « une enquête à Moscou », selon laquelle plus d'un tiers des femmes divorcées ont été battues par leur mari. Selon le Ministère de l'intérieur de la Fédération de Russie, 9.000 femmes ont été tuées, en 2003, par leur mari, leur compagnon ou un autre proche.


Les actes de violence contre la personne, tels que les coups et les dommages corporels plus ou moins graves, sont réprimés par le Code pénal russe. Il n'existe toutefois pas de loi spécifique, relative à la violence domestique. C'est pourquoi un grand nombre de femmes finissent par ne pas donner suite à leur plainte initiale. Les préjugés sexistes, selon lesquels les femmes sont responsables de l'échec d'un mariage, sont largement répandus dans la population, et la crainte de l'ostracisme que la société pourrait décréter contre celle qui a conduit le père de ses enfants devant les tribunaux vient souvent renforcer les réticences des femmes à porter plainte contre leur mari ou leur compagnon.

Le problème ce pose lorsque les femmes russes acceptent leur sort quand elles devraient se battre pour obtenir les mêmes droits que les hommes, ni plus ni moins.

Le Gouvernent ne regarde pas le réalité en face et détourne le problème disant qu’il n’y a pas de problème. Même si dans la dernière décennie les enquêtes

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