Les Inégalités Hommes Femmes
Recherche de Documents : Les Inégalités Hommes Femmes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar terremer12 • 19 Mars 2015 • 2 644 Mots (11 Pages) • 1 978 Vues
SES DM !
Introduction : Les inégalités hommes-femmes sont présentes depuis la civilisation . La femme , avant considérée comme un être « secondaire » au yeux de l'homme ( masculin), a aujourd'hui une place importante de la société . Malheureusement une inégalité reste sans pour autant se creuser d'avantage .La question actuelle qui se pose est : Pourquoi ces inégalités existent-elles entre les hommes et les femmes ? Et , est ce que , un jour , elles n'existeront plus ? La démonstration de cette inégalité se basera sur un plan tripartite lui même composé de plusieurs sous – parties :
I ) Les inégalités dès l'enfance
- Dès le plus jeune âge
- Jeux , jouets et couleur
- L'éducation
II ) Les inégalités dans le monde professionnel
- A l'école
- L'orientation scolaire
- Dans le travail
III ) Les inégalités dans le cadre privé
- Les tâches ménagères
- L'éducation des enfants
- Le rééquilibre entre 1980 et 2014
I ) Les inégalités dès l'enfance
Les inégalités entre les femmes et les hommes ( filles et garçons ) sont présentes dès la naissance . Les parents vont se comporter différemment avec un bébé garçon et un bébé fille cependant ce sont des attitudes inconscientes . Dès la période de socialisation précoce (de 0 à 6 ans), trois processus contribuent à l’intériorisation de stéréotypes de genre :
- la« catégorisation » du monde entre masculin et féminin ;
- la « prise d’exemple », l’observation par le jeune enfant de son environnement constituant un apprentissage de la division des rôles sociaux entre hommes et femmes ;
- le « renforcement », quand l’enfant est encouragé dans les comportements conformes à son sexe.
Le garçon va être plus stimulé sur le fait qu'il apprenne plus vite à marcher et à s'asseoir , alors que la fille va être plus vite plongée dans un monde social , par l'apprentissage de la parole et de l’interaction avec d'autres personnes .
Les jeux sont , peut-être , sexués certains restent mixte et peuvent se jouer autant avec les garçons que les filles . Malheureusement , ce n'est pas le cas de tous les jeux , les jeux stéréotypés pour les garçons restent le football ( qui est le jeu joué par le plus de garçons ) et la corde a sauter pour les filles . Le football pour les garçons stéréotype le côté « fonceur » du garçon et son côté prêt à toute épreuve . Alors que la corde à sauter , pour les filles , reste un jeu doux sans avoir besoin d'un Q.I très élevé pour comprendre les règles . Une inégalité s'installe inconsciemment dans les jeux des enfants de primaire.
Les jouets jusqu'à trois ans ne sont pas sexués , c'est après qu'ils se différencie par des fonctions opposées ( les poupées , pour les filles , et les petites voitures , pour les garçons ) . Cette ségrégation ne cessera d'évoluer tout au long de l'enfance .
Aux petites filles , voulant imiter leur parent référant : la mère , vont vouloir jouer à faire le ménage ou bien encore s'occuper d'un bébé comme si elle en avait déjà un !
Aux petits garçons , voulant eux aussi imiter leur parent référent : le père , vont vouloir apprendre à bricoler avec de faux outils . Les jouets ne sont pas la seule chose qui creusent l'inégalité présente entre les filles et les garçons , mais aussi le choix des couleurs ( dans les calendriers de Noël par exemple ) Le rose , plus doux , plonge l'enfant dans un monde de princesse et de loisirs créatifs ce dernier est réservé aux filles alors que le bleu , plus dur exprimant déjà une sorte de virilité précoce , sera réservé aux garçons .
L'éducation sera celle qui séparera définitivement les garçons des filles , le garçon plus présent avec son père va apprendre à réparer/bricoler/... Il lui inculquera la virilité qu'un homme est censé avoir lors de son entrée à la socialisation secondaire ( entrée en collège voire lycée ) , le garçon va être « programmé » pour être plus fort , plus dur ( psychologiquement ) et ne pas se plaindre . Tout au contraire d'une fille qui , elle , beaucoup plus présente avec sa mère , va apprendre à faire les tâches ménagères , s'occuper des enfants et faire la cuisine . L'éducation de la fille sera plus basée sur la patience et la discussion , Cette inégalité était bien plus forte avant , quand la femme était « condamnée » à faire le travail de la maison et rien d'autre . Actuellement , la
femme peut travailler (sans demander l'accord à son mari , si elle est mariée ).
II ) Les inégalités dans le monde professionnel
Cette inégalité professionnelle commence dès la primaire , où ( avant ) les filles étaient séparées des garçons ( loi abolie dans les années 1960 ) le but de cette séparation est de « former » les filles différemment des garçons . Des matières sont spécifiques ont filles telles que: L'économie domestique ; les travaux d'aiguilles ; le dessin ; la musique et la gymnastique . Si l'on veut remonter bien avant , les filles n'allaient même pas à l'école c'est grâce à la loi Duruy ( faite par Victor Duruy ) qui imposa l’ouverture d'une école de fille dans les communes de plus de cinq cents habitants . Maintenant les écoles sont mixtes et les matières toutes aussi , une seule matière reste inégale comme le démontre Perrine Fasquelle . L'EPS reste la matière où , encore , les filles et les garçons sont différenciés , pas que par leurs conditions physiques , mais aussi par les enseignants qui ont des comportements différents dus aux stéréotypes communs sur les filles et garçons . En majorité les filles restent plus intelligentes que les garçons , sur le graphique ( numéro 1) on constate que le taux de réussite des filles au brevet est
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