Le genre selon Scott
Fiche de lecture : Le genre selon Scott. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Arma74 • 24 Août 2018 • Fiche de lecture • 1 009 Mots (5 Pages) • 617 Vues
s = social
ID = identité
S = Société
L = travail
SCOTT Joan W. 1988 (1986) « Genre : une catégorie utile de l’analyse historique », Les Cahiers du GRIF, le Genre de l’histoire, n° 37-38, pp. 125-153 (traduction : Eleni Varikas).
Résumé : Les mots et la grammaire ont été souvent tournés de manière à discréditer un sexe -> le masculin l’emporte sur le féminin
Les féministes ont commencé a parler du mot ‘’genre’’ -> organisation s entre les sexes
Des chercheurs chercheuses féministes ont poussé les recherches et le dvp de l’histoire avec les femmes dedans, ce qui a amené logiquement a des nouvelles dimensions historiques comme l’expérience personnelle ou les activités publiques/pols. Elargissement donc de l’histoire en général via l’inclusion des femmes
Genre : nouvelle unité d’analyse avec classe et race pour rendre compte des opprimés et des inégalités de pouvoir
Mais le genre a moins de théories (la classe a marx et weber etc) -> ont donc du en dvp
Mais même si elles ont prouvé que les F ont eu une histoire et ont participé aux boulversements politiques, y a eu peu d’intérêt pour leurs explications
Et leurs théories sur le genre et les relations sociales qui y sont liées sont restées très classiques/simples
Dans les 80’s, le terme genre est souvent remplacé par femmes dans les titres de livres par exemple, car le genre est trop neutre, pas assez agressif que ‘’L’histoire des femmes’’ par exemple. Le terme genre inclut les hommes
Le genre rejette les explications biologiques (moins de force, le fait d’être enceinte) et ne s’intéresse qu’aux relations sociales
Mais il permet la différenciation des pratiques sexuelles et des rôles sexuels associés aux genres
Mais pas pertinent pour les réflexions sur le pouvoir par exemple car lié aux relations
Usage descriptif du genre lié a l’étude des femmes, mais peut pas changer les paradigmes historiques existants
Théories du genre et histoire ne collaient pas
Celles qui étudient le patriarcat : Besoin naturel de l’homme a dominer la femme, car veulent compenser le fait d’avoir besoin d’elles pour se reproduire
D’autres comme Mac Kinnon parlent d’inégalités dans les rapports sexuels, hommes dominants
Pb de ces théories : Parlent pas du social, pour certaines, c’est le social qui est a l’origine des inés
Trop sur la différence physique
Pas assez historiques
Les féministes marxistes : inégalités entre H et F dans l’histoire lié aux modes de production, les femmes sont exclues du monde du travail
Kelly : Systèmes écos et de genre sont parallèles, opèrent simultanément pour reproduire les conditions socioéco et la domination
Jessica Benjamin : La pol doit prendre en compte les composantes érotiques et fantasmes de la vie humaine
Elle hypothèse que le marxisme pourrait être élargi en prenant en compte l’iédologie, la culture, la psychologie
Les anglaises ont plus de mal a remettre en qst les contraintes d’explications déterministes
Dans le marxisme le concept de genre fut lgtps vu comme un ‘’sous produit’’, il n’a pas eu son propre statut d’analyse
Ecole anglo-arméricaine et l’école française s’intéressent au processus de production de l’ID du sujet, s’intéressent À ce processus durant l’enfance pour voir comment l’ID du genre se construit
Théoriciennes relations objets : Appuient sur l’influence de l’expérience concrète de l’enfant
Post-structuralistes : parlent du langage dans la communication a l’enfant, l’interpretation et représentation du genre
Débat sur le subconscient : lieu d’émergence de la division sexuelle ?
Mais finalement aucune des deux théories ne parait utilisable pour les historiens
L’auteur est sceptique : Pour lui ces théories ses basent sur des interactions trop peu influentes/petites
Domination H sur F en occident : pour les deux écoles, basé sur la division stricte des sexes et des tâches associées (sphère public/privée)
...