Harcèlement sexuel à l'école
Synthèse : Harcèlement sexuel à l'école. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clabedan88 • 5 Avril 2022 • Synthèse • 2 902 Mots (12 Pages) • 304 Vues
Introduction
Dans le cadre du cours sur les formes de violences scolaires, nous avons décidé de poser notre regard sur la notion du harcèlement sexuel. Nous développerons plus particulièrement notre discours sur le cas du harcèlement sexuel au sein des établissements scolaires. Le harcèlement sexuel est un acte extérieur qui impose à une autre personne, et cela de façon répétée, des comportements à connotation sexuelle. Ces agissements impliquent la mise à mal de la dignité de l’autre. Elle la dégrade, l’humilie, incite à l’intimidation, crée des situations hostiles et/ou offensantes. En découle du harcèlement sexuel, les agressions sexuelles et les viols. Il faut donc apprendre à distinguer ces trois aspects de la violence sexuelle. Une agression sexuelle peut se définir par un geste unique. Un seul contact physique sur une zone érogène ou un mime de l’acte sexuel (sans pénétration) rentrent dans le cadre d’une agression sexuelle. Tandis que le viol a lieu lorsqu’il y a une pénétration sexuelle non-consentie.
L’harceleur est généralement puni par la loi française de deux ans de prison et 30 000€ d’amende. Les différents cas d’accusation peuvent faire varier cette loi en imposant au harceleur le versement de dommages et intérêts à la victime voir jusqu’à aller à 3 ans de prison et 45 000€ d'amende. Cependant, pour qu’une procédure soit mise en place, il faut que la victime porte plainte dans un délai de 6 ans après le dernier fait de harcèlement vécu. En 2017, 2018 en France, plus 24 000 plaintes pour agression et harcèlement sexuelle sont déposées.
Suite à notre oral et à nos diverses recherches, nous nous sommes questionnés sur l’impact du harcèlement sexuel sur les élèves. Il en découle donc de ce questionnement, une problématique : Dans quelles mesures une situation de harcèlement sexuel peut-elle affecter la scolarité d’un individu ?
Selon nous, le harcèlement sexuel impacterait les élèves sur leur parcours scolaire et sur leur intégrité. Cela pourrait engendrer des pertes de motivation, du décrochage scolaire et de la phobie scolaire. Par le suite, l’élève se retrouverait en situation de déscolarisation, ce qui pourrait amener à la dépression voire dans les cas les plus extrêmes au suicide.
Pour répondre à cette problématique nous avons décidé dans un premier temps d’essayer d’y répondre tout en mettant en lumière nos questionnements à travers des lectures d’auteurs scientifiques. Puis dans un second temps nous exposerons des idées d’actions pédagogiques ainsi qu'éducative afin de répondre aux besoins des élèves.
Partie 1
Le harcèlement est depuis des années présent dans tous les établissements scolaires mais sous des formes multiples et variées. Ces actes sont dans leurs formes ainsi que dans leurs perception très divergente. Elles peuvent être verbales, psychologiques, sexuelles, infligent des violence physiques … Cette diversité rend ces actes difficilement repérables si la victime ne prend pas la parole pour les dénoncer. Dans la plupart des cas, les enfants n'osent pas en parler à leurs parents, à des adultes ou bien à d’autre jeunes car ils ont honte.
Nous allons développer sur ce sujet en voyageant entre différents auteurs, pour mieux nous rendre compte de l’ampleur du harcèlement sexuel au sein des établissements scolaires.
D’après Johana Dagorn et Stéphane Rubi, ce dernier peut s’expliquer du fait qu’il est avant tout lié aux stéréotypes sexués et « à la résultante des socialisations sexuées »[1]. Les violences peuvent être de caractère sexuelles, physiques, verbales et se dérouler dans la rue comme au domicile. Néanmoins, la situation est différente au sein de l’école. Les garçons sont plus touchés par les violences scolaires que les filles. Suite aux différentes enquêtes menées par l’Education Nationale, l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ils ont trouvé que « 38% des collégiens ont déclaré au moins une violence physique contre 21% des collégiennes » 1. De plus, l’étude mentionne aussi une « surexposition masculine aux faits de violence physique ».1 Néanmoins, en ce qui concerne le caractère sexuel des violences, il touche plus particulièrement les filles « 7% des collégiennes déclarent des violences de cette catégorie contre 4% des collégiens »1. Et « les écarts de déclarations concernent particulièrement les attouchements sexuels (8% contre 3%) ».1 Selon les auteurs, ces chiffres sont le reflet d’une socialisation sexuée. De manière générale, les garçons sont souvent plus confrontés aux jeux d’affrontements corporels. Tandis que les filles sont plus sujettes aux rapports sociaux de partage de l’intimité. Malgré la volonté de faire un projet égalitaire au sein de l’école, il est parfois plus compliqué à réaliser. Car les stéréotypes sexués prennent le pas sur la démarche pédagogique qui se veut égalitaire.
A cause de ces différences mises en exergue, c’est la relation fille-garçon qui en paye le prix. Le harcèlement sexuel en milieu scolaire peut se manifester de différentes manières. Il peut être verbal ou physique. Pour le premier de ces deux cas, nous pouvons souvent entendre des mots très vulgaires à l’encontre des victimes. Malheureusement, les auteurs de ces paroles, lorsqu’ils sont repris par des adultes, se justifient auprès d’eux en disant : « C’est pour rire, on ne fait rien de mal, … ».
Dans cet ouvrage, l’auteur veut nous montrer que la sexualisation des genres entraîne des comportements sexistes et une classification des genres. Le cas du harcèlement sexuel dans le cadre scolaire peut avoir plusieurs conséquences. Il est possible que les élèves victimes de ces violences scolaires tombent dans une spirale négative. Cette dernière peut donc les mettre dans une situation problématique où leur parcours scolaire sera plus difficile que prévu.
Madame Garceau nous explique dans son livre Quand le harcèlement se mêle au travail ou aux études… nous fait part des différentes formes de harcèlement sexiste et ou sexuel. Ils s’inscrivent dans les actes et/ou comportement répétés « allant de la blague sexiste désobligeante et du regard importun à l’agression sexuelle accompagnée de violence » [2] Il existe 3 formes de harcèlements portant répétition à des différents degré et d’intensité :
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