La rapport sexuel
Étude de cas : La rapport sexuel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 12 Mars 2013 • Étude de cas • 442 Mots (2 Pages) • 1 032 Vues
Le rapport sexuel en tant que relation humaine implique de facto plus d'un individu dans un comportement dit sexuel aboutissant ou non à une pénétration (les partenaires pouvant être de sexes identiques ou opposés). Exclue par cette définition, la masturbation demeure un acte sexuel comparable pouvant provoquer les mêmes réponses physiologiques – si elle n'est pas pratiquée seule, la masturbation peut donc également être considérée comme un rapport sexuel – élément important de la définition notamment vis-à-vis des femmes lesbiennes.
Il est possible de distinguer trois sous-unités dans un rapport sexuel : les préliminaires associés à l'excitation, l'acte sexuel proprement dit (voir coït) et l'orgasme. Le terme coït, bien que définissant stricto sensu l'acte de reproduction sexuée chez les animaux (incluant la reproduction humaine) tend à devenir un synonyme du rapport sexuel, tout en désignant plus strictement les moments où il y a pénétration (soit en excluant toutes formes de préliminaires) : on distingue alors le coït vaginal et le coït anal. Les termes « copulation » et « fornication » ont également des sens proches mais connotés, voire péjoratifs.
L'orgasme est généralement considéré comme le sommet du plaisir marquant la fin du rapport sexuel ; ce fait est sujet à caution car s'il est physiologiquement déterminant chez l'homme avec l'éjaculation, il est moins lisible chez la femme et n'est identifiable qu'en tant que sommet dans une montée en puissance qui aura un temps de résolution assez lent.
L'idée d'un orgasme féminin identique à celui de l'homme est très ancrée dans les comportements sexuels et s'identifie alors comme des spasmes du vagin, généralement accompagnés par une intense lubrification ; il est particulièrement remarquable dans le cas relativement rare des femmes dites fontaines pour lesquels on parle d'éjaculation féminine (expulsion en jet surtout d'urine, parfois accompagnée d'une faible sécrétion des glandes de Skene1.
Dans certaines formes de sexualités, comme le tantra, l'orgasme peut ne pas être recherché comme ultime but pour prolonger et approfondir culturellement la sensualité et le plaisir. L'Église catholique encourage la chasteté entre époux en tant qu'acte d'adoration mutuelle et une théologie du corps enseigne également que l'amour sexuel est un transfert d'Éros en Agapè et qu'il y existe une « théologie de l'orgasme » qui exalte ce plaisir comme étant voulu par Dieu, si bien que les transgressions de la position sexuelle recommandée par l'Église et les médecins médiévaux, à savoir la femme couchée et l'homme dessus, sont tolérées2. Au Moyen Âge, l'Église catholique interdit le rapport sexuel la plupart des lundi et mercredi (jours de jeûne), le vendredi (jour des morts), le samedi (veille du jour du Seigneur), pendant l'Avent ou le Carême, ainsi plus de la moitié de l'année est interdite3.
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