Uber ou les taxis ?
Analyse sectorielle : Uber ou les taxis ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar manson • 1 Novembre 2015 • Analyse sectorielle • 672 Mots (3 Pages) • 1 131 Vues
ABIED Inès, STAFF Clément, KANYANZIRA Victor, BEN DAOUD Kawtar, VERHULSEL Déborah
LE PLAIDOYER ET LE REQUISITOIRE
"On n'a pas acheté de licence c'est vrai, mais beaucoup de personnes achètent des fonds de commerces très cher (textile, chaussures, etc) et doivent faire face à la concurrence d'Internet. Pourquoi les taxis seraient les seuls à y échapper?
Je ne suis pas illégal, je suis inscrit comme auto-entrepreneur, je suis assuré, je paie des charges. Et tout est transparent, je n'accepte pas d'argent en liquide, pas de travail au noir.
Nous prenons surtout des jeunes, un public qui utilise les transports en commun d'habitude, pas les taxis. Je veux bien que Tisséo (NDLR : la société des transports publics de l'agglomération toulousaine) nous fasse un procès, mais pas les taxis!"
Ci-dessus le témoigagne fort d'un chauffeur de Uber, face à son incompréhension des grèves de ces dernières semaines.
Attaqué par les taxis, Uberpop est aujourd'hui victime de sa popularité: voitures cassées, chauffeurs blessés, aucun actes ne justifient une telle cruauté.
Soutenu par d'autres pays, Uber Belgique a su s'en sortir et réagir aux aggressions injustifiées des taxis. Ces pauvres chauffeurs ont énormément de courage de poursuivre leur acrivité face à l'ampleur de la situation.
Aucune loi n'a été brisée et c'est pourquoi nous nous permettons de défendre le concept Uberpop.
Premièrement plusieurs articles portant sur la concurrence, en Belgique, sont d'application:
"Loi portant insertion des dispositions réglant des matières visées à l’article 77 de la Constitution, dans le livre IV « Protection de la concurrence » et le livre V « La concurrence et les évolutions de prix » du Code de droit économique, p. 25248"
"Art. I.6. La définition suivante est applicable au livre IV :
- position dominante : la position permettant à une entreprise de faire obstacle au maintien d'une concurrence effective en lui fournissant la possibilité de comportements indépendants dans une mesure appréciable vis-à-vis de ses concurrents, clients ou fournisseurs.""
On comprend donc, que les taxis n'ont pas le droit de réclamer le monopole. Bien que cette fonction soit leur seule et unique source de revenu, celle-ci est à elle suffisante pour subvenir à leurs besoins. Ce qui n'est strictement pas le cas des chauffeurs de Uberpop qui, grâce à cette rémunération supplémentaire, peuvent vivre dignement. Il est donc évident qu'une personne gagnant sa vie très aisément n'éprouve pas le besoin de doubler d'efforts afin de survivre en cette période de basse conjoncture.
Nous comprenons toutefois le mécontentement des taxis par rapport à la somme exigée à l'obtention de la licence. Le fait que le chauffeur Uberpop n'ait pas de licence, lui évite de payer des taxes qu'un chauffeur de taxi est contraint, par la loi, de verser à l'Etat.
En revanche, Uber a d'ors-et-déjà prévu de mettre en place une activité entrepreunariale avant fin juin 2015, qui incluera une licence et permettra une équité.
Deuxièmement, Uberpop comporte de nombreux avantages pratiques qui le différencie des taxis. Tout d'abord, la réservation des véhicules Uber se fait de façon pratique et rapide, et ce grâce à un click via l'application. De plus, le premier voyage est gratuit et, de manière générale, le prix de celui-ci est moins coûteux.
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