Sport et politique.

Le mouvement sportif traditionnel est basé sur le modèle associatif. Le monde associatif en France fonctionne sur un modèle de démocratie représentative. Le président de l’association, comme le maire, est celui qui parle le plus avec les conseillers (fonction de représentation). Il existe de fortes ressemblances entre les 2 mondes créant des ponts entre les 2. Ainsi, fréquemment, des personnes investies dans des associations finissent par intégrer le monde politique.

La liste des associations de la commune est un argument de dynamisme local, il est donc facile de se la procurer (elle n’est pourtant pas officielle ni obligatoire). En revanche la liste des élus municipaux est dure à obtenir malgré son officialité.

Dès qu’il y a médiatisation et spectacularisation, il y a des enjeux économiques mais également des enjeux politiques. Pourquoi ?

Les éléments en jeu sont souvent porteurs d’identité territoriale (exemple : équipe de France met en jeu l’image de la France).

Parfois l’identité territoriale peut prendre le nom d’une nation extérieure (clubs portugais en France). Ceci renforce les rencontres identitaires nationales (portugais vs français). Au-delà de porter le nom, les équipes représentent un territoire. Les hommes politiques du territoire sont donc représentés et s’impliquent donc dans le sport par intérêt d’image.

L’honneur d’un territoire est en jeu, d’où les enjeux politiques qui sont derrière.

Plus un évènement est médiatisé, plus l’enjeu politique est important. La médiatisation crée l’enjeu.

Les évènements sportifs correspondent souvent à des affrontements entre territoires et notamment entre nations. Il existe des rites mis en place avant chaque affrontement (exemple : ouverture des JO). Une victoire ou une défaite met toujours à l’honneur une nation au détriment des autres (tableau des médailles). On ne peut pas limiter l’intérêt politique pour ces manifestations au seul intérêt économique. Il y a un enjeu symbolique au moins aussi puissant que l’enjeu financier derrière.

Les hommes politiques se servent du sport comme outil politique pour défendre un territoire, pour faire croire que la victoire leur est due.

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