La décroissance est la meilleure alternative.
Analyse sectorielle : La décroissance est la meilleure alternative.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Popzalo • 10 Juin 2016 • Analyse sectorielle • 6 794 Mots (28 Pages) • 665 Vues
La décroissance est la meilleure alternative.
Introduction.
La décroissance est le contremouvement de la croissance alors pour la bien comprendre il faut d'abord comprendre qu'est-ce que c'est la croissance.
La croissance est le système économique et social actuel dans lequel nous vivons. La croissance gouverne presque tous les aspects de notre vie. Elle englobe le capitalisme, le consumérisme, la technologie et la dégradation de l'environnement.
Dans cet essai j'expliquerai principalement deux aspects de la croissance: la valorisation excessive des bien matériaux et les enjeux énergétiques auxquels nous façons face aujourd'hui. Puisque la croissance englobe plusieurs sujets qui sont profondément interconnectés, je mentionnerai aussi les problèmes environnementaux et je toucherai à autres aspects plus profonds tels que les valeurs, qui ont relation avec le bien-être et une meilleure qualité de vie, proposés par le système actuel.
Après avoir expliqué la croissance je passerai à la décroissance et j'expliquerai pourquoi je crois qu'elle est la meilleure alternative pour améliorer notre société. Je donnerai des exemples concrets en parlant de l'agriculture et des vélos. De la même facón dont je fais avec la croissance, j'explorerai aussi les valeurs proposées par la décroissance qui à mon avis sont des valeurs qui nous mèneraient à une société meilleure.
Le rêve américain.
Pendant longtemps le rêve américian a représenté un style de vie désirable non seulement pour les Américains ou pour les immigrés qui allaient aux États Unis, mais pour le monde entier qui avait accès à cette idée américaine grâce à la machine hollywoodienne laquelle envoyait ses films aux coins les plus éloignés du monde. D'après le rêve américain on devait tous avoir notre propre maison fournie de tous les appareils nécessaires pour mener une vie confortable; c'est-à-dire lave vaisselle automatique, four micro-ondes, lave-linge, sèche-linge, aspirateur, radio, téléviseur. De même, la maison devait posséder du chauffage ou de la climatisation et elle devait être grande avec une chambre pour chaque membre de la famille afin d'y habiter confortablement. Préférablement la maison du rêve américain devait avoir un jardin dont la pelouse serait arrosée grâce à un système d'arrosage automatique. Évidemment la tondeuse serait un outil nécessaire afin de maintenir la pelouse bien propre. Dans le jardin il y aurait un espace dédié au garage, lui ample aussi, pour garer au moins une voiture, mais préférablement deux, celle de papa et celle de maman. La voiture, à son tour aussi, était un élément essentiel du rêve américan. Elle nous permettait de nous déplacer avec pleine liberté n'importe où et n'importe quand. L'automobile était ainsi un symbole de liberté et d’indépendance. Elle donnait du status à son propriétaire.
D’habitude quand on parle du rêve américain on parle du passé. Cependant il y a plusieurs individus qui continuent à aspirer à cette idée, à ce mode de vie. De plus, il y a des gens qui y sont parvenus et qui ont même dépassé le rêve américain. Dernièrement j’ai entamé une conversation avec l’une de mes collègues sur notre enfance. Nous avons plus spécifiquement parlé de nos maisons et ce qu’elle m’a raconté m’a assez frappé.
Ma collègue vient des États-Unis, d’une ville que s’appelle Boulder dans l’état du Colorado. Elle m’a raconté que la maison dans laquelle elle avait grandi avait trois étages plus une cave, c’est-à-dire quatre étages au total et qu’elle avait environ trois mille mètres carrés de superficie. Il y avait un téléviseur à chaque étage et sa famille avait la mauvaise habitude de laisser le téléviseur allumé même quand ils ne le regardaient pas. Parfois ils oubliaient que le téléviseur était allumé et quand finalement quelqu’un apercevait qu’il il avait une voix qui n’arrêtait jamais de parler, ils comprenaient qu’il s’agissait d’un téléviseur. Ensuite le membre de la famille choisi pour l’éteindre devait parcourir toute la maison pour trouver le bon téléviseur. Évidemment cette tâche prenait assez de temps. De la même façon qu’il y avait trois téléviseurs dans la maison y il avait beaucoup d’autres appareils en trois exemplaires parce que c’était trop gênant de les transporter d’un étage à un autre. Ainsi il y avait trois lecteurs DVD, trois systèmes de stéréo, trois aspirateurs, etc. La famille de ma collègue avait deux voitures et aussitôt que le frère ainé de ma collègue eut 16 ans la famille en acheta une troisième pour les enfants.
La chose que m’a frappé le plus de tout cela c’est que ma collègue pensait que sa maison et la façon de vivre de sa famille étaient normaux jusqu’à ce qu’elle vînt au Japon la première fois quand elle avait dix-neuf ans.
Arrivez-vous à imaginer combien d’énergie cette maison et tous les appareils qu’elle abritait consommaientt? Est-ce que c’est possible que tout le monde mène une vie comme cela?
La croissance.
La croissance en isolation, hors contexte, tend à avoir une signification positive. D’abord on pense aux enfants qui grandissent et aux plantes qui poussent: la croissance est bonne. En revanche, si les cheveux croissent trop on les coupe et le cancer est la croissance incontrôlée des cellules d’un tissu: alors la croissance est mauvaise. Ce que j’essaie de dire avec les exemples ci-dessus c’est que la croissance n’est pas forcément bonne et qu’il vaut la peine, plutôt il faut, se poser la question de la convenance de celle-ci.
Souvent quand on parle des pays et de leur développement on entend des phrases du genre « la croissance de la Chine s’est ralentie et son taux de croissance a été revu à la baisse ». Cela signifie, par exemple, que le taux de croissance était 7% et que maintenant il est 5% pour prendre des chiffres quelconques. Quand on dit que les pays vont croître moins tout le monde s’inquiète et on commence à redouter une crise économique. D’après cette réaction on dirait que la croissance est bonne, mais qu’est-ce que c’est la croissance plus précisément?
La croissance évoquée dans le paragraph précédent c’est la croissance économique et la façon de la mesurer est le Produit Intérieur Brut ou PIB. Le PIB c’ « est un indicateur économique permettant de mesurer la production de richesses d'un pays. Il correspond à la somme des valeurs ajoutées, c'est-à-dire à la valeur de la production aussi bien de biens que de services par des agents économiques à l'intérieur du pays, quelles que soient leurs nationalités » (L’internaute, 2016) En mots plus simples, le PIB c’est la somme de toutes les ventes faites dans un pays soit de biens que de services. Le PIB est considéré du côté des entreprises alors c’est pour cela qu’on parle des ventes, mais puisque chaque vente entame un achat c’est parfaitement possible de considérer le PIB du côté des consommateurs. Cela done alors que plus on achète plus les pays croissent et vu que la croissance est bonne la logique nous permet de dire que plus on achète, le mieux. Or, c’est bien comme cela?
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