La Cop 23
Chronologie : La Cop 23. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar colas25300 • 10 Décembre 2017 • Chronologie • 1 976 Mots (8 Pages) • 707 Vues
Dissertation de SES
À la veille de la Cop 23 qui se déroulera à Bonn (Fidji) en fin de semaine (17 novembre), la question de développement durable et de la réduction des impacts environnementaux liés à l’homme sont des enjeux clés pour les années à venir. Aujourd’hui la croissance économique ne tient que peu compte voir pas compte des impacts de l’homme sur la planète ( ex: réchauffement climatique), Elle favorise l’extraction, puis, la consommation d’énergie fossile comme le pétrole, le gaz ou encore le charbon; ce sont des énergies avec un stock limité mais ils sont aujourd’hui essentiels à l’économie mondiale car ils permettent de produire des biens (pétrole) ou encore d’alimenter ou de chauffer des foyers ( charbons ou gaz). Il est donc primordial de se pencher sur la question de la transition énergétique (des énergies fossiles vers des énergies renouvelables) afin de préserver un stock d’énergie fossile et de donner un niveau de vie similaire aux générations futures. Nous allons nous demander si la croissance économique est-elle soutenable ou non ? C’est-à-dire s’il est possible de produire sur le long terme du bien-être économique tout en préservant le niveau de vie actuelle pour les générations futures (la soutenabilité repose sur 4 type de capital : physique ou technique ; naturel ; social ; humain). Dans un premier temps nous verrons s’il est possible de concilier croissance économique et préservation du capital naturel puis dans un second temps nous verrons pourquoi cela semble compliqué voir impossible à réaliser.
À travers cette partie nous verrons comment peut-on faire pour concilier croissance économique et préservation du capital naturel à travers deux sous parties, la première est l’espoir donné autour du progrès technique, l'autre est le rôle des pouvoirs publics pour arriver à une croissance économique respectueuse de l’environnement et qui permettra de préserver un niveau de vie au moins égal à celui d’aujourd’hui à nos générations futures.
Tout d’abord le fait de croire en une cohésion entre croissance économique et la préservation du capital naturel équivaut à être partisan de la théorie de la soutenabilité forte, c’est-à-dire de penser que le stock de capital naturel ne doit pas baisser et que le capital naturel et artificiel sont complémentaires. Selon eux , le développement des énergies renouvelables est la solution aux problèmes environnementaux, car en effet ce progrès technique (ensemble des éléments qui permettent d’augmenter la production avec un volume de facteurs inchangés ) permet de produire de l’énergie sans rejet de gaz à effet de serre donc il n’y a pas de pollution. De plus aujourd’hui les différents types d’énergies renouvelables (ex : éoliennes, panneaux photovoltaïques, ect..) semblent convenir de plus en plus à tous les types d’environnement, ce qui n’était pas le cas auparavant, certains pays comme le Danemark, la Suède ou encore l’Irlande, sont des pionniers dans le domaine éolien, une partie de leur production en énergie est assurée grâce aux éoliennes ;ce n’est donc pas impossible à mettre en œuvre.L 'autre point positif de ce progrès technique réside dans les économies faites en matière d’extraction des énergies fossiles, par exemple pour le pétrole, beaucoup de moyens sont nécessaires pour l’extraire du sol (ex : plate-forme pétrolière), de plus cela n’est pas sans risque (marée noire). L’argent économisé peut-être alors réinvesti dans la construction de plus d'éoliennes ou d’autres infrastructures (panneaux photovoltaïques, barrages, etc.…) Ou même Investi en R&D (recherche et développement) dans le but d’améliorer le rendement de celles -ci ou de trouver une nouvelle manière de produire de l’énergie verte, c’est pour cela que le progrès technique peut apporter des solutions à la soutenabilité de la croissance, mais, cependant, nous ne pouvons pas faire confiance aux mécanismes de marché pour préserver l’environnement c’est pour cela qu'une intervention des états est nécessaire.
C’est-à-dire que les états jouent un rôle fondamental dans la transition énergétique car ce sont eux qui fixent les règles concernant le futur, et ce sont les états qui décident ce qu’ils vont faire de leur capital naturel, grâce au document 3 p 125, nous pouvons voir que certains pays comme l’Indonésie ou encore le Brésil, décident de détruire leur ressources naturelles (il s'agit ici de déforestation) afin d’obtenir des bénéfices (commerce du papier) ou alors de transformer ce qui était autrefois un espace naturel en habitation, en champs ou en plantations, sans se soucier des conséquences liées à la déforestation (absorption de gaz à effet de serre par Les arbres ). Les états peuvent aussi interdire des pratiques peu écologiques comme l’extraction du gaz de schiste (document 4 page 125), procédé, qui utilise des produits chimiques, souvent toxiques, pour en extraire le gaz de la roche. Un état peut aussi décider de fermer des centrales électriques ayant recours à des énergies fossiles ou fissiles ( nucléaire ), 2 accidents nucléaires majeurs (Tchernobyl en 1986, Fukushima en 2011) ont permis de se rendre compte du danger de l’exploitation de l’uranium et cela a permis la fermeture de dizaine de centrales nucléaires à travers le monde ou alors d'une amélioration de la sécurité de ces infrastructures grâce aux nouvelles technologie ou de l'analyses des accidents nucléaires . Les états peuvent aussi encore, pénaliser des entreprises considéré es comme de grands pollueurs ou alors de promouvoir les entreprises qui ne polluent pas ou peu, ils peuvent aussi mettre des réglementations (ex: filtre microparticules sur les cheminées d’entreprise). Cependant toutes ces démarches ne permettent pas totalement une soutenabilité de la croissance économique.
Contrairement à la théorie de la soutenabilité forte, une autre théorie
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