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En quoi pourrait-on dire aujourd’hui que le travail est « en quête de sens » ?

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Par   •  16 Décembre 2021  •  Fiche  •  518 Mots (3 Pages)  •  377 Vues

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Chloé Gasangwa (groupe 1)

Sociologie

En quoi pourrait-on dire aujourd’hui que le travail est « en quête de sens » ? Voyez-vous des manifestations de cette crise du sens ?

Ici, le travail pourrait se définir comme une activité professionnelle régulière et rémunérée. Il y a quelques siècles, les protestants effectuaient un travail, accumulaient des richesses dans le but d’accomplir la volonté de Dieu, dans le but de plaire à Dieu, de prouver sa foi envers Dieu, et non pas dans le but d’accumuler des richesses afin de consommer à outrance. Malgré cet ascétisme, la vision, le but du travail, les pensées ont évolué, la dimension religieuse s’est donc effacée pour laisser place au capitalisme. L’Homme s’est donc vu acquérir toujours plus de richesse afin de consommer davantage, c’est devenu un mécanisme, un style de vie, une norme.

On pourrait alors pensée que le travail perd son sens ou même sa valeur. Alors que le travail était synonyme de création, d’accomplissement etc., celui-ci est devenu une simple routine dans l’unique but de gagner de l’argent afin de vivre. Le travail n’est plus une activité jouissive, il a perdu son sens concret. D’années en années l’Homme s’est vu devoir travailler le plus efficacement possible, devoir rechercher le plus de rendement possible, et cette mécanique s’applique à tous et est difficilement contournable.

Le sociologue Weber dit que « L’activité économique capitaliste est devenue une sphère contrainte a-signifiante » et il met en évidence « l’enkystement dans les structures sociales d’une forme particulière de rationalité qui s’impose aux sujets sans faire sens pour eux. » Aujourd’hui, le travail n’a plus de réelle signification, les membres de la société capitaliste ne font que répéter cette mécanique de génération en génération, sans que cela suscite chez quiconque des questionnements sur le sens de ce qu’ils font.

En plus de ne plus avoir de sens, le travail créerait des « troubles » moral et physique. On peut alors se demander si cette mécanique de vie en vaut la peine, devrions-nous continuer, à quel prix ? La psychologue Marie Pezé affirme que « l’hyper-productivisme est devenue la norme de fonctionnement de toutes les entreprises, fragilisant l’ensemble des salariés ».

Le travail serait donc à double tranchant, d’un côté il nous permet de gagner de l’argent afin de subsister à nos besoins essentiels, il nous permet de vivre, mais d’un autre côté ce même travail nous tue à petit feu, dans le sens où il tue notre créativité (l’exemple du travail à la chaîne, le fordisme), et il entraîne des conséquences néfastes sur nous.

Parmi les patients de la psychologue Marie Pezé, une aide-soignante met gravement en péril sa santé pour assurer la sécurité de malades, un juriste d’entreprise a fait une tentative de suicide car « il n’y arrivait plus ». On voit bien que ces exemples sont des manifestations de la « crise de sens » du travail, et ce ne sont pas des cas isolés. Beaucoup sont sujet à la dépression en raison de leur travail. Le travail détruit beaucoup de personne, il n’a plus de sens, le travail est donc nuisible mais tout de même essentiel pour vivre.

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