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De quelle véritable nature est le conflit Centrafricain ? Et Comment pourrait-on le qualifier ?

Mémoire : De quelle véritable nature est le conflit Centrafricain ? Et Comment pourrait-on le qualifier ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Novembre 2014  •  2 829 Mots (12 Pages)  •  1 274 Vues

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Introduction : La République Centrafricaine, aussi appelée Centrafrique dont la capitale est Bangui doit son nom à sa position géographique situées au cœur de l'Afrique. C’est un pays sans accès à la mer. En revanche sa position, à cheval sur deux grandes zones climatiques, sahélienne au Nord et équatoriale au Sud, en fait un pays aux ressources naturelles variées, favorable à différentes cultures, tel que la pêche et l'élevage. Elle possède notamment un sous-sol riche en diamants, or et, autres minéraux. La RCA ne devrait donc pas avoir de problème pour couvrir les besoins de sa population mais celle-ci figure tout de même parmi les pays les plus pauvres de la planète. Cela est notamment dû à l’histoire politique de ce pays d’environ 3,5 millions d’habitants, marquée par de nombreux changements politiques, qui ont entrainé une instabilité institutionnelle et conjoncturelle défavorable à son développement.

De plus sur le plan externe, la RCA vit dans un environnement très instable, une grande majorité de ces voisins ont connu un conflit armé sauf le Cameroun. Puis sur le plan interne, ou elle subit pendant une dizaine d’années des crises militaro-politiques à répétition qui a troublé le pays. Mettant en avant deux groupes en opposition les ex- seleka« Coalition » en sango, qui est constituée en août 2012 de partis politiques et de forces rebelles opposés au président centrafricain Bozizé, ils sont majoritairement musulmans contre les anti-balaka “machettes” en sango qui désigne les milices d'auto-défense mises en place par des paysans, ceux-là sont majoritairement chrétiens.

Aujourd’hui, le Centrafrique présente un cadre politiquement instable, économiquement faible, et dans lequel le niveau d’insécurité dans l’arrière-pays reste une source de préoccupation. Dans ce sujet nous allons donc nous demander de quelle véritable nature est le conflit Centrafricain ? Et Comment pourrait-on le qualifier ? Nous allons donc dans une première partie voir les différentes confessions et ethnies présentes dans le pays puis nous allons ensuite nous rendre compte que ce conflit n’est qu’un prétexte un intérêt économique.

I. Les différentes confessions et ethnies présentent dans le pays

A. Une diversité ethnico-religieux mettant en avant les antis balaka et les ex-séléka (autres musulmans)

La Centrafrique se compose tout d’abord d’une grande diversité d’ethnies, à ce jour on en compte plus de 90. Mais aux delà de cette diversité qui pourrait faire sa force on constate deux groupes distincts religieusement. D’une part une majorité de variante chrétienne et d’autre part une minorité de musulman. La majorité est représentée par un mouvement appelé aujourd’hui anti-balaka et la minorité elle est représentée par un mouvement opposé appelé lui ex-seleka. On peut constater que ses deux grands mouvements sociaux sont menés par des figures militaires. Cependant les uns comme les autres sont profondément dirigé par leur soif de pouvoir et conquête des richesses qui irriguent le pays. Cela pose problème pour deux raisons. La première car l’enjeu ne relève donc plus d’un conflit religieux mais d’un conflit de conquête du pouvoir. Il faut savoir que la population suit l’un de ses groupes par croyance et que les dirigeants eux jouent de la naïveté de leur population et de leurs soumissions pour les accaparer dans leurs camps. Les autres eux sont contraint de fuir le pays pour ne pas risquer de quelconques représailles. Le second problème est l’aversion et la mauvaise interprétation du conflit sous prétexte de la religion. C’est une grave erreur selon nous de penser que le conflit se résous à un simple conflit éthnico-religieux. Cependant il faut toutefois noter la présence de ses deux grandes religions soumise à des fins contradictoire à leurs propres confessions. C’est l’aversion de la religion elle-même. Il faut d’autant plus savoir que malgré une majorité chrétienne, les ex-seleka ne peine pas à semé eux aussi la terreur et s’accaparer une partie du territoire. Ainsi les chefs d’états se succèdent ainsi que les coups d’état, passant par les plus tyranniques et les moins compétents. Il faut savoir que les musulmans ne sont qu’une minorité dans ce pays où la domination chrétienne et de plus de 80%. Djotodia membre de la partie ex seleka règne donc sur une population en total désaccord avec sa politique. Il se confronte donc inévitablement à des révoltes extrêmement violentes de la part de la grande majorité de la population Centrafricaine. Il fait régner le chaos et la terreur sur son territoire qui le contrainte à démissionner. Le conflit centrafricain prend une ampleur International. L’ex-mairesse Catherine samba Penza de Bangui peine également à rétablir l’ordre. Impossible, forcé de démissionné par la communauté international.En décembre 2012, les rebelles de la Séléka UFDR( Union des forces démocratique pour le rassemblement) et CPJP (convention des patriotes pour la justice et la paix) et d’autre petits groupes de rebelles s’allient et s’emparent de plusieurs villes stratégiques où il sème un climat de terreur et de violence sans précédent. Le 31 mai 2013, un mandat d’arrêt international est émis contre Bozizé, accusé de crimes contre l’humanité et incitation au génocide par le nouveau pouvoir. Au mois de juin, le nouveau gouvernement est nommé, les postes importants restant au pouvoir de la Seleka. La situation présente un problème majeur : celui de la domination d’une minorité (musulmane 10 à 15%) sur une population majoritaire pro anti-balaka (chrétienne 80%).

B. La domination du pouvoir d’une minorité contre la majorité qui mène à un chaos politique.

Ce pays qui tendait à la démocratisation avait mis en place ses premières élections multipartites. De là Ange-felix Patasse devient président de la république. Mais il peine à maintenir la paix et la stabilité de son pays. De ce fait suite à une tentative de coup d’état dans la capital en 2001, la France réagit et envoi une aide militaire pour rétablir l’ordre et la paix au sein de la ville. Le général Bozize chasse les rebelles congolais et s’installent au pouvoir. Patassé est renversé. Toutefois Bozize ne fait pas l’unanimité et reste violement contesté. Cette contestation engendre une guerre civile de 2004 à 2007 entre les partisans du pouvoir et ses opposants. Ce n’est que fin 2007 qu’un accord de paix est signé entre les rebelles et le pouvoir en place. Mais alors que l’espoir de paix s’installe les rebelles énoncent le non tenu des accords par le président et ils reprennent les armes

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