Espace public.
Dissertation : Espace public.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Thibaut Vandriessche • 11 Novembre 2016 • Dissertation • 639 Mots (3 Pages) • 1 473 Vues
Espace public
Texte 1: Espace public,urbanité et démocratie, Stéphane Tonnelat
Dans ce texte, Stéphane Tonnelat chercheur au CRNS de New York et au laboratoire UMR LAVUE de Paris s’interroge sur la place des espaces publics dans les débats démocratiques sur la mixité sociale en scrutant les relations entre passants et les normes qui les régissent.
L’auteur commence par décrire l’espace urbain comme un lieu de passage, structuré par la tolérance donnant une visée didactique aux citoyens le fréquentant.
Tonnelat dresse ensuite une historicité de l’urbanisation en Europe et aux États-Unis à travers la pensée de Isaac Joseph, Georg Simmel.
Dans les premiers questionnement sur l’espace urbain, il ressort que ce lieu de passage ne serait que la somme d’individus anonymes régis par des traitements impersonnels régulés par le temps et l’argent laissant à la ville des effets « libérateurs et aliénant ».
Il émergerait de cette somme une sociabilisation urbaine, fondée sur l’égalité de masse poussant chacun à « se démarquer » par une quelconque originalité.
Cette sociabilasation serait à l’origine d’un code incluant un certains nombre de normes, de comportement, de compétences permettant d’éviter toute stigmatisation et d’assurer la cohabitation. Selon Lofland, les cinq principes normatifs serait la mobilité coopérative, l’inattention civile, l’aide restreinte, le rôle d’audience et le comportement civile envers la diversité.
Plus tard dans l’extrait, l’auteur revient sur la relation entre l’espace urbain, la tolérance, et hétérogénéité des populations.
Selon lui, un espace non tolérant ne serait pas public, tout comme un espace occultant des population serait privé.
Les espaces urbains pourrait donc être le théâtre des société démocratiques, voyant sur leur sol s’animer les populations les plus diverses dans une synchronisation improvisée chorégraphier par le pouvoir de la norme. Néanmoins, les prescriptions normatives anti-discriminatoire sont pafrois occultées due à une massification d’ordres sociaux.
On pourra se demander si les intérêt des espaces publics soit la libre circulation et les égalité de traitement ne serait pas le fruit d’une aliénation à court terme, faussement démocratique des comportements due à une normalisation des conduites par les foules.
De plus, dans une perspective plus large, pouvons nous affirmer que ces « codes de conduites » décrit par Lofland peuvent être retranscris de manière universelle ? Car en effet si l’inattention civile apparaît en occident comme une marque de respect, le contact oculaire sera reconnu comme une forme d’amitié et de proximité dans des d’autres sociétés comme en Afrique de l’Ouest.
Texte 2 : Le sentiment d’insécurité des femmes dans l’espace public;une entrave à la citoyenneté?, Marylène Lieber
Marylène Lieber est docteur en sociologie à l’université Versaille Saint Quentin et professeure à l’université de Genève.
...