Médias et espaces publics

Médias et espaces publics

Exam : Dissertation, 4 pages : point de vue personnel

Bourdieu : les « fast thinkers », des penseurs rapides, spécialistes de la pensée jetable

Séance 1 : Introduction : une société de communication

Fait social total

Différence entre les cyclones et Charlie hebdo : évènement total, pose un problème sur la liberté d’expression, mythe fondateur de la société de communication : publications choquantes. Est-ce que c’est possible de communiqué sur le prophète etc. limite à l’espace public par le Pape. La liberté d’expression « n’autorise pas de se moquer de la foi d’autrui ». Ensuite communication politique, chef de l’état se pose en rassembleur => soutiens la liberté de la pression, évènement politique. Constitué un enjeu pour la popularité du pouvoir. Plusieurs polémiques, avec Obama et Marine => enjeu de communication majeur. Tension entre liberté d’informer et sécurité. J’ai embrassé un flic, les flics ont eu une image positive.

Consensus de ces manifestations s’est fracturé avec ceux qui n’avaient pas manifestés, ceux qui n’était pas Charlie. Travaux sur la signification sociologique des attentats.

➔ Évènement de communication total, tous les secteurs étaient mobilisés. L’emprise de la com sur nos sociétés. Tout le monde a communiqué, il y a un impératif de communication.

Comprendre à travers l’histoire comment la communication s’est imposé comme impératif.

Erik Neveu explique que la société de communication c’est une idéologie s’est structuré à partir des années 60. Avant on parle d’état providence, de société industrielle ou de société de consommation. Elle prend appuie sur un « discours des fins », la fin de tout, la fin des idéologies, des classes sociales. Raymond Aron développe l’amoindrissement de la lutte des classes « démocratie et totalitarisme ». Il n’y aurait plus qu’une grosse classe moyenne, moyennisation de la société (avec les cadres qui se développe). Neveu, érosion sur les différences sociales va se nourrir de la nouveauté que représente l’avènement de la culture de masse, diffusion avec développement des matériels audio, télévisions.

Mythe de cette société de communication c’est Mac Luhan, c’est un génial producteur de vulgate selon Neveu. Il parle de village global, contraction de l’espace-temps, théorie qui remplit un vide à l’époque. Concept mou qui va fonctionner et va nous faire croire qu’on vit dans une société de communication.

Contenu de ce mythe

19/09/17

Le discours est structuré autour de promesse, promesses du mythe de la société de communication :

-L’abondance : accumulé produits culturels, forme d’hyper choix des canaux / sites : idée de diversification. Une presse spécialisée => ciblage de plus en plus précis. A partir de 1970, multitude de journaux spécialisés.

➔ Forme de démocratisation car l’abondance réduit le cout d’accès à ces biens culturels donc plus démocratique.

-Promet une démocratisation avec idée d’une démocratie participative « sans confiscation du pouvoir par les représentant politique ». Cette fiction de cette démocratie s’articule autour de l’usage des sondages.  Ce dernier passe du statut de technique d’enquête à celui de producteur d’information. Idée d’une démocratie continue avec ces sondages => Dominique Rousseau.

-l’autonomie (3eme promesse), individus interdépendants et ils ne sont pas pensés comme les rouages comme une grande machinerie sociale.

-La mondialisation, société en réseau omniprésente.  C’est une société qui contracterait le rapport à l’espace et au temps Plus de frontières dans cette société de communication.

L’interdépendance des Etats n’est pas né de l’action de réseaux de communications, on a pas attendu les années 60 pour avoir la mondialisation.

Erik Neveu « un grand récit de substitution aux grandes idéologie » (par rapport au socialisme, communisme etc).

Ces promesses trouvent leur appuie sur les autres promesses, les parties du mythe s’auto renforce => système fermé.

Comment le mythe peut se propager ? Les déterminants sociaux du mythe pour savoir comment elle se développe : les montreurs de communication. La croyance dans cette mytho va être diffusé par les montreurs de communication. Ces derniers vont faire en sorte que la force du mythe va devenir sociale.

Deux point importance dans une parole mythique montré par Rolland Barthes : elle s’inscrit dans une parole dépolitisée qui refoule l’histoire. De plus c’est sa « capacité à rassurer » => oublier l’origine du mythe.

Une des choses qui favorise beaucoup le mythe : « refoulement de la conflictualité qui se traduit par la stigmatisation de l’action collective » principalement le fait des classes populaires => fait figure de pathologie qui doit être soignée par « une meilleure fluidité des communications » selon Neveu.

La conflictualité vis à vis de ce mythe c’est mauvais en gros.

Neveu : ce mouvement s’est renforcé car amélioration des communicants à la fois monde de l’entreprise mais aussi dans le monde de l’Etat. Les premiers communicants politiques dans les années 60 et renforcé dans les années 90. Ils doivent leur raison d’être là la nécessité de communiquer. Du coup le mythe de la société de communication va remplir la fonction d’idéologie professionnelle.

« Entreprises, administrations publiques tout communique, chacun communique pour obéir à un impératif catégorique de la modernité » => si tu communique pas tu n’es pas moderne. Le président par exemple, politique RSE par les entreprises. Permettre de renforcer les marques pour vendre (communication corporate ou externe).

La communication n’est pas naturelle, ces montreurs de communication vont chercher à renforcer l’idée de communication.

La communication dans les administrations permet de justifier de son action et d’éviter les coupes de budgets qui sont susceptible d’affecter n’importe quel service. Cas des pompiers, ils ont dû développer leur communication. Ils ont les SDIS => permet de communiquer et donc communiquer sur les actions afin de ne pas subir les coupes budgétaires.

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