Système bancaire marocain
Mémoire : Système bancaire marocain. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ihssne • 24 Octobre 2018 • Mémoire • 35 494 Mots (142 Pages) • 3 426 Vues
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Université Mohammed Premier Oujda
Faculté Pluridisciplinaire Nador
Département des Sciences Economiques et de Gestion
Système bancaire au Maroc : Développement ou débogage |
Sommaire
Introduction générale du système bancaire Marocain 3
Chapitre 1: Statut du système bancaire marocain 5
Section 1 : la nouvelle loi bancaire 5
Section 2 : établissements de crédit 6
Section 3 : opérations des établissements de crédit. 12
Section 4 : protection de la clientèle. 17
Conclusion 24
Chapitre 2 : financement des PME sur système bancaire marocain 26
Section 1 : -La place et le rôle des PME dans l’économie marocaine 27
Section 2 : Le financement des PME via le système financier 33
Section 3 : Typologie du système financier marocain 39
Section 4 : La gestion des moyens de paiement 46
Conclusion : 48
Chapitre 3: l’évolution de système bancaire marocain 50
Section 1 : mise en place de structure fondamentale de base 50
Section 2 : les évolutions récentes : 51
Section 3 : la conjoncture du Maroc période PRE-PAS : 61
Section 4 : entrée des banques Islamiques : 62
Conclusion : 68
Chapitre 4: cas pratique de la participation d´une banque au financement d`un projet d`investissement 70
Section 1 : généralités sur la banque. 70
Section 2- les cas pratiques des crédits aux entreprises 76
section 3 : les cas réel de financement d’un projet d’investissement région á ras el ma de Nador 87
Conclusion : 91
Conclusion générale 93
Bibliographie 94
Tableau de Grafique : 97
Table des matières 98
Introduction générale du système bancaire Marocain
Le système bancaire présente dans tous les payes des caractéristiques spécifiques d’environnement qui influent directement sur son activité.
Suivant le degré d’ouverture de chaque pays, on se situe á des stades divers d´évolution d´une profession qui, dans l´ensemble a connu de profondes mutations ces dernières années. A l´heure de la mondialisation et delà globalisation financière, la plupart des pays industrialisés ou en voie de développement ont été amenés á modifier substantiellement leur organisation bancaire.
Le Maroc, pays largement ouvert sur l´extérieur n’a pas échappé á la règle .Pour les mêmes raisons et pour d´autres considérations internes liées essentiellement á la Misène œuvre du programme d´ajustement structurelles , le Maroc a entamé dés le milieu des années quatre-vingt une importante réforme de son système financier qui a abouti á la quasi-libération des condition d´intervention des banques, á la levée de l´encadrement du crédit ,au décloisonnement des structures et á la promulgation, en juillet 1993,d´une nouvelle loi bancaire destinée á la promouvoir une concurrence saine et loyale entre les établissements de crédit.
Cette réforme a pour but de doter notre pays d´ un système bancaire dynamique, compétitif et performant, capable de contribuer d´une manière plus active que par le passé á la croissance économique par une plus grande mobilisation de l´épargne et une meilleure allocation des ressources. En effet, la profession bancaire au Maroc connait aujourd´hui un tournant décisif. Elle s´ apprête á affronter une des périodes les plus riches en transformations qu´elle ait connues de toute son histoire.
Après avoir vécu pendant longtemps dans un système cloisonné, fortement administré, rythmé par une réglementation disparate et abondante, le secteur bancaire s´est résolument engagé dans un puissant mouvement de libération, de déréglementation, de modernisation et d´ouverture sur l´international.
Ces profonds mutations se sont accompagnées d´une admirable intégration technologique qui a complètement modifié le métier de banquier, dans sa gestion, son organisation, son fonctionnement mais aussi dans ses opérations et ses relations avec la clientèle.
Face á ces bouleversements, les banquiers marocains se sont trouvés subitement tiraillés entre une double culture :
-d´une part, une vieille tradition archäque, fondée sur des structures figées et hiérarchisées où tout était pratiquement dicté par l´Etat
-et d´autre par un modernisme technique, fondé sur l´innovation la créativité et le libre jeu de la concurrence et des mécanismes de marché.
Les banquiers ont vite compris qu´ils ne pouvaient survivre et prospérer sans rompre définitivement avec l´héritage du passé et intégrer rapidement les innovations technologiques et financières.
Ils ont pris conscience que la banque d´aujourd´hui n´est plus
telle d´hier, et que le temps où l´on se contentait d´exécuter fidèlement des instructions et de vendre en vrac des produits indifférenciés, est révolu.
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