Rapport de lecture

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC EN OUTAOUAIS

TRAVAIL PRÉSENTÉ À

MARTIN TRUCHON

COMME EXIGENCE PARTIELLE DU COURS

TRAVAIL SOCIAL ET VIEILLISSEMENT (TSO2393-01)

PAR

MÉLODIE BOURGOUIN (BOUM26599803)

RAPPORT DE LECTURE INDIVIDUEL

20 OCTOBRE 2020

Brève présentation des auteures

Caroline Pelletier est une étudiante au parcours impressionnant. Son parcours universitaire a débuté en 2002 à l’Université du Québec à Trois-Rivières où elle était inscrite au baccalauréat en psychologie. En septembre 2005, détentrice d’un diplôme en psychologie, celle-ci entame une maîtrise en travail social ayant comme concentration la gérontologie à l’Université de Sherbrooke qu’elle complètera en avril 2008. Son parcours scolaire se poursuit en janvier 2013 où lui est accordé le statut de candidate au doctorat en gérontologie. Elle se joint, à titre d’étudiante, à la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées qui depuis 2010 est sous la direction de Marie Beaulieu (Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées, 2020).

Marie Beaulieu est professeure titulaire à l’École de Service social de l’Université de Sherbrooke et chercheuse au Centre de recherche sur le vieillissement du Centre de santé et de services sociaux de l’Estrie-Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke. Depuis plus de 30 ans, ses intérêts de recherches sont tournés vers la lutte contre la maltraitance envers les aînés. Plusieurs de ses ouvrages sont internationalement connus. Son cheminement la mène à occuper des titres importants au cours de sa carrière, passant d’un titre d’experte scientifique en 2008-2009 pour la production du Plan d’action gouvernemental, au titre de représentante à l’Organisation des Nations Unies de New York et plusieurs autres. De nombreux prix lui ont été octroyés pour ses idées, son engagement et sa contribution (Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées, 2020).

Présentation de la thématique générale

La thématique générale du texte est principalement le vieillissement et les personnes aînées. Cette lecture fait le rapprochement entre la profession du travail social et la clientèle grandissante que sont les personnes âgées. Les auteures avancent que les intervenants devront bientôt faire face à une clientèle majoritairement âgée de plus de 65 ans. Par conséquent, les problèmes sociaux, qui évoluent en fonction de la société, ne seront plus les mêmes.

Présentation du type de document

Ce texte est en fait un chapitre du livre Introduction au travail social écrit par Jean-Pierre Deslauriers et Daniel Turcotte qui a été publié en 2015. Nous pouvons retrouver le chapitre Le travail social auprès des personnes aînées, entre les pages 269 à 276. 

Présentation de la méthodologie utilisée

Comme mentionné plus haut, ce texte est un chapitre d’un ouvrage collectif. La méthodologie utilisée pour celui-ci est donc une recension des écrits puisqu’il fait état des connaissances au sujet des effets du vieillissement démographique sur intervention.

Résumé des principaux éléments du texte

Le texte débute avec des statistiques déconcertantes qui nous confrontent à un problème social réel et grandissant qu’est le vieillissement démographique. Les travailleurs sociaux, devant principalement répondre aux besoins générés par la société, devront faire face à un changement de clientèle et donc à un changement de besoins. Les travailleurs sociaux sont appelés à intervenir auprès d’une clientèle très diversifiée et donc difficilement qualifiable et quantifiable. Par exemple, les intervenants peuvent être appelés à intervenir avec un enfant, un adolescent, un adulte et même un aîné. Les problématiques rencontrées peuvent être de nature psychologique, telle que des troubles de santé mentale, troubles dans la gestion des émotions, de nature économique, telle que la pauvreté et l’itinérance, de nature sociale, telle que l’isolement, de nature environnementale, telle que l’habitat d’un lieu ou d’un quartier non sécuritaire et plusieurs autres. Ceci étant dit, les statistiques démontrent que sous peu, les personnes âgées représenteront une majorité de la population, ce qui veut dire qu’ils seront la majorité des demandes d’aide.

Le texte se poursuit donc en établissent un lien entre le travail communautaire et la clientèle âgée. Les auteures soulignent que les services offerts sont nécessaires dans le cheminement des aînées vers la résolution ou l’amélioration de leur situation problématique.

S’enchaine ensuite l’explication des différents outils utilisés par les intervenants. Le premier outil abordé est l’outil d’évaluation multiclientèle (OEMC). Celui-ci sert à vérifier si le client est admissible à différents services et programmes tout en s’assurant que le service ou le programme choisi répond efficacement au besoin. L’outil d’évaluation suivant est décrit dans le texte de Pelletier & Beaulieu comme étant la résultante de « […] l’adoption de la loi modifiant le Code des professions et d’autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines en juin 2009 […] » (2015, p. 273). Cet outil est l’évaluation du fonctionnement social. Celle-ci analyse les interactions entre les caractéristiques et l’environnement immédiat de la personne. De cette façon, il est possible d’avoir un portrait global de la situation de la personne. La dernière évaluation abordée est l’évaluation psychosociale qui a, elle aussi, été conférée exclusivement aux travailleurs sociaux suite à l’adoption de la loi de juin 2009. Son but premier est de « […] déterminer un degré et une durée d’inaptitude afin de mettre en place des mesures légales pour protéger le client ainsi que son patrimoine » (Pelletier & Beaulieu, 2015, p. 274).  

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