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Les contentions en médecine gériatrique

Dissertation : Les contentions en médecine gériatrique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  20 Février 2020  •  Dissertation  •  1 881 Mots (8 Pages)  •  616 Vues

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Lieu : SSR médecine gériatrique de moyen-séjour

Présentation de la situation vécu :

Lors de mon stage en SSR, j’ai été confronté à la mise en place de contention ventrale et aux poignets sur un patient âgé de 89 ans. Patient agité et confus.

Le patient étant atteint d’un syndrome d’apnée du sommeil il devait avoir une séance de VNI 1 heure le matin et 1 heure l’après-midi.

Cependant, le patient enlevais la VNI systématiquement d’où une prescription de contention pour l'empêcher de la retirer.

Le patient ne voulait pas être contentionné, mais ne s’est pas opposé physiquement.

Il s’est y opposé une fois attaché. La recherche de son consentement a été faite seulement après la pose des contentions, aucune discussion avec le patient n’a été faite au préalable pour discuter d’une éventuelle alternative, seul les conséquences de la non-utilisation de la VNI lui ont été expliqué avant la pose des contentions.

L’après-midi, lors de la deuxième pose de contention, sa femme était présente. Elle a été mis au courant au médecin de la nécessité des contentions, et a donné son consentement.

Cependant, elle a pris le temps d’expliquer au patient la nécessité de la VNI.

Le patient a fini par acquiescer, et la pose de contention ne s’est finalement pas faite car le patient avait fini par accepter la pose de la VNI.

Observations, questionnements, et remarques :

Pourquoi les contentions sont-elles prescrites et comment les choisit-on ?

Qu’est-ce que les contentions ?

Qu’en est-il du cadre législatif et des recommandation ?

Quels sont les risques/complications lié à la contention ?

Il existe-t-il des alternatives aux contentions, ici lié à la confusion et l’agitation ?

Par rapport à la situation :

En prenant en comptes les différentes questions posées ci-dessus, les contentions auraient-elles pu être évité ?

Les recommandations ont-elles été respecté ? Le contexte et la situation a t-elle était bien prise en compte dans la mise en place des contentions ?

Analyse :

Tout d’abord, qu’est-ce que les contentions ?

Selon l'ARS le terme contention recouvre « tous les moyens mis en œuvre pour limiter les capacités de mobilisation de tout ou une partie du corps ou pour limiter la libre circulation des personnes dans un but sécuritaire pour une personne ayant un comportement jugé dangereux ou mal adapté. »

Il existe plusieurs formes de contentions :

La contention physique passive : qui se caractérise par l’utilisation de différents moyens, méthodes, matériels ou vêtements qui empêchent ou limitent la capacité de mobilisation volontaire du sujet. Pour se faire, on retrouve des moyens spécifiques comme les ceintures, les attaches poignets ou les barrières de lit mais aussi des non spécifiques qui correspondent à tous matériels détourner de son usage principal comme un drap, un vêtement ou une adaptable devant le fauteuil du patient.

Les contentions chimiques (ou pharmacologiques) : qui sont représentées par l’utilisation de différentes substances psychoactives dans un vœu de sédation du patient notamment les médicaments sédatifs comme les psychotropes.

Les contentions architecturales : qui correspondent à l’utilisation des locaux, du mobilier du patient pour réduire sa mobilité. On retrouve cela par l’enfermement de la personne dans sa chambre ou l’utilisation de digicode.

Les contentions psychologiques : qui correspondent aux injonctions répétées de la part du personnel soignant et adressées à la personne en vue de réduire sa mobilité. Le fait de répéter « restez assis, vous allez tombez » empêche le sujet de se mouvoir à sa convenance.

Ces pratiques sont à différencier de la contention active ou posturale utilisées en kinésithérapie et qui ont une visée thérapeutique ou rééducative.

Qu’en est-il du cadre législatif et des recommandation ?

L’HAS ( Haute autorité de santé ) a émis des recommandations sous la forme de 10 critères :

CRITÈRE 1 :

La contention est réalisée sur prescription médicale éclairée par l’avis des différents membres de l’équipe soignante.

CRITÈRE 2 :

La prescription est faite après l’appréciation du rapport bénéfice/risque pour le sujet âgé par l’équipe pluridisciplinaire.

CRITÈRE 3 :

Une surveillance est programmée et retranscrite dans le dossier du patient. Elle prévient les risques liés à l’immobilisation et prévoit notamment les soins d’hygiène, la nutrition, l’hydratation et l’accompagnement psychologique.

CRITÈRE 4 :

La personne âgée et ses proches sont informés des raisons et buts de la contention.

Leur consentement et leur participation sont recherchés.

CRITÈRE 5 :

Le matériel de contention sélectionné est approprié aux besoins du patient. Il présente des garanties de sécurité et de confort pour la personne âgée Dans le cas de contention au lit, le matériel est fixé sur les parties fixes, au sommier ou au cadre du lit, jamais au matelas ni aux barrières.

Dans le cas d’un lit réglable, les contentions sont fixées aux parties du lit qui bougent avec le patient.

En cas de contention en position allongée, les risques liés aux régurgitations et aux escarres sont prévenus.

CRITÈRE

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