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Dissertation : Ads AES. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mandy Calderero • 5 Mars 2021 • Dissertation • 1 780 Mots (8 Pages) • 845 Vues
AP-HP / DRH / CFDC / IFSI TENON
Analyse de situation ou d’activité n°1
Stage du semestre N°1
Du 9 novembre 2020 au vendredi 11 décembre 2020
Type de stage : stage en néphrologie
Thème traité : AES suite à une injection d’anti-coagulant
Date de réalisation de l’analyse : 9 décembre 2020
Prénom Nom de l’étudiant (e) : Mandy CALDERERO
Promotion 2020-2023
Nom du formateur référent de suivi pédagogique : Djamel SELLAMI
INTRODUCTION :
Elève en première année, j’ai réalisé mon premier stage à l’hôpital Tenon au service de néphrologie au 2ème étage. Ce service est constitué de deux salles, une première nommé Lisfranc et la deuxième Pagniez. Ses deux salles regroupent un total de 20 lits.
CHOIX DE LA SITUATION :
J’ai choisi cette situation car je la trouve intéressante à analyser. En effet il est important de savoir comment agir lorsqu’un AES se présente à nous .
LA DESCRISPTION DE LA SITUATION :
En stage depuis 4 semaines au sein du service, le mardi 1 décembre aux alentours de 8 heure, avec l'infirmier présent ce jour-là qu’on nommera IDE Q préparons ensemble le chariot pour faire le tour du matin. Je l'accompagne et, avant de commencer, nous nous désinfectons les mains à l’aide d’une solution hydroalcoolique en prenant le temps de respecter les différentes étapes. Le tour du matin est consacré à différents soins : les glycémies capillaires, les injections d’insuline, les prélèvements sanguins, paramètres vitaux et la distribution des traitements sur prescription médicale. Une fois la préparation du charriot terminé l’infirmier me réexplique les étapes techniques ainsi que les conditions d’hygiène à respecter pour ces différents soins : glycémies capillaires et injections d'insuline. Il me laisse donc les pratiquer ce jour-là. Nous arrivons presque à la fin de notre tour quand l’IDE Q me laisse préparer mon plateau pour le patient qu’on appellera Mr S. Avant de rentrer dans la chambre du patient mon collègue m’explique les soins que j’allais devoir réaliser, dans ce cas c’était l’injection d’anti-coagulant ainsi que la prise des paramètres vitaux. Nous allons rentrer dans la chambre avec un haricot en carton, sans le chariot. Dans le couloir, je prépare donc le matériel nécessaire, c’est-à-dire des compresses imbibées de bétadine alcoolique 5%, des gants, et l’héparine calcique de 12 500 UI ainsi que le tensiomètre.
Avant de rentrer dans la chambre de Mr S, je me frictionne les mains avec une solution hydroalcoolique pour d’éviter une transmission directe ou même croisée et éliminer tout agent infectieux pouvant être présent. Le respect du protocole pour l’hygiène des mains fait partie des précautions standards à respecter. En effet celle-ci doit se réaliser en huit temps sur une durée de 30 secondes, pour que la solution soit totalement absorbée et que toutes les zones soit désinfecté. Une fois ma préparation de soin réalisé, je frappe à la porte de Monsieur S, puis nous sommes rentrés dans la chambre.
Je commence par prendre les paramètres vitaux du patient à l’aide du tensiomètre afin de connaitre sa tension artérielle, sa saturation d’oxygène dans le sang et son nombre de pulsations par minute. Une fois le résultat obtenu je les transmets à l’infirmier pour qu’il les enregistre sur le logiciel Orbis. Ce logiciel est important, il permet d’y retrouver les prescriptions des médecins ainsi que les résultats des examens réalisés au patient. On peut également prendre connaissance des données médicales et administrative. Une fois les mesures prises, je réalise à nouveau une friction hydroalcoolique en respectant encore les huit étapes. Je mets ensuite mes gants et pratique le soin : je réalise l’injection d’anticoagulant de Mr S. Le patient souffre d’insuffisance rénale chronique, d’hypertension artérielle et d’alcoolisme chronique. Une fois l’injection réalisée l’infirmier Q discute avec moi sur l’exécution de mon du soin et par faute d’inattention je recapuchonne l’aiguille de l’anticoagulant. Celle-ci va transpercer le capuchon. Et par la même occasion me piquer l’index gauche. Mon doigt commence alors à saigner. Paniquée, et prise de sursaut par la douleur de l’aiguille et voyant du sang à travers le gant je préviens mon collègue.
L’infirmier Q prévient une seconde infirmière nommée infirmière J qui va se montrer très rassurante, elle me dit ce n’est pas grave, cela arrive à tout le monde, elle me raconte également une situation similaire qui lui est arrivée, puis nous allons consulter ensemble le protocole d’accident d’exposition au sang (AES). Un AES est un contact percutané ou muqueux ou sur la peau lésée avec du sang ou un liquide biologique. Dans le poste de soins, il y a un placard où sont disponible plusieurs classeurs dont un concernant le protocole d’AES. Je me lave les mains avec du savon doux, je fais saigner le point de piqûre. L’infirmière présente avec moi me donne un petit récipient remplit de dakin pour que je laisse mon doigt trempé dedans pendant environ 10-15 minutes. Puis, nous consultons le dossier médical de Mr R pour regarder s’il était porteur de maladies comme le VIH ou en l’hépatite B ou C. Elle m’a ensuite accompagné au 5ème étage du bâtiment pour la consultation d’accident exposant au sang et qu’on me fasse une prise de sang. Les médecins n’étant pas encore présent, nous allons voir le médecin coordinateur et le cadre de santé du service. Trente minutes plus tard, l’IDE J fait une prise de sang à Mr S (pour contrôle des sérologies) en lui demandant son accord, le patient accepte. En attendant les résultats de monsieur S, je suis retourné voir le médecin du 5ème étages celui-ci m’a posé plusieurs questions, et ma ensuite prescrit une prise de sang et un autre rendez-vous pour une prise de sang six semaine plus tard. Nous recevons ensuite les résultats de sérologies du patient qui s’avèrent négatifs ce qui m’a énormément rassurée.
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