Vih Les Trois Phases
Dissertations Gratuits : Vih Les Trois Phases. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bino27 • 20 Novembre 2012 • 518 Mots (3 Pages) • 965 Vues
e nombreuses maladies sont évitées par la vaccination
Vaccin ou sérum
A la suite d'une blessure un médecin suspecte la contamination du patient par la bactérie du tétanos dont la toxine agit sur le système nerveux (dans le cas l'évolution est souvent facile) .Si le patient est déjà vacciné on lui fait par précaution un simple rappel. Si ce n'est pas le cas on lui injecte un sérum constitué par des anticorps antitoxine tétanique (issus d'un animal ou d'un Homme déjà vacciné),
En effet la vaccination assure de façon préventive une protection qui s'installe lentement mais qui est durable active grâce aux rappels (mémorisation).Cette méthode s'oppose a la sérothérapie souvent curative qui fournit une immunité immédiate mais passive et de courte durée.
Des mécanismes différents
Dans l'organisme il existe plusieurs populations cellulaires identiques ou clones constituées de lymphocytes B et T capable de réagir chacune contre un antigène spécifique. Or il existe des milliards de molécules antigéniques possibles alors que le nombre de nos gènes est limité. Des mécanismes génétiques particuliers assurent la diversité des récepteurs nécessaires a une réponse immunitaire adaptée,Chaque clone est constitué par un nombre restreint de cellules. Au contact avec l'antigène l'organisme augmente les populations cellulaires impliquées. C'est ce qui explique le temps de latence entre l'arrivée de l'antigène et la production immunitaire ou réponse primaire. Au cours de cette première agression lors de la vaccination l'organisme de prépare a un contact ultérieur possible avec l'antigène par élaboration de cellules mémoires(T4 et B).Cette mémorisation est plus ou moins durable selon l'antigène. Au cours d'un second contact la réponse secondaire sera immédiate et amplifiée par rapport a la réponse primaire. Ainsi la vaccination fait évoluer artificiellement le phénotype immunitaire de l'individu. L'antigène injecté est soit un microbe pathogène atténué ou mort (si la protection se fait contre l'agent pathogène lui-même) soit une toxine atténuée (ana toxine) si l'immunité s'organise contre les antigènes fabriqués par le microbe.
Le phénotype immunitaire c'est a dire l'ensemble des spécificités des lymphocytes B et T a un moment donné de la vie d'un individu (ou « répertoire » des anticorps et des récepteurs des cellules T) résulte donc d'une interaction complexe entre le génotype et l'environnement. Grace a des mécanismes génétiques originaux l'organisme produit des lymphocytes T et B d'une infinie diversité. Le phénotype immunitaire évolue
En revanche le sérum agit immédiatement puisque les anticorps spécifiques injectés luttent contre l'antigène. L'organisme n'ayant pas lui-même élaboré cette protection les limites de la sérothérapie s'observent rapidement. En effet sa durée d'action est courte a cause de la production d'anticorps « anticorps anti » par le système immunitaire du patient. Il restera incapable de fabriquer des anticorps dans le cas d'une seconde présence de l'antigène
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