Reflexes Pupilles
Note de Recherches : Reflexes Pupilles. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar wilow • 2 Novembre 2014 • 1 045 Mots (5 Pages) • 2 085 Vues
ETUDIANTS
COURS - SOINS INFIRMIERS- EVALUATION DES REFLEXES PUPILLAIRES DU REFLEXE CORNEEN ET DU REFLEXE CILIAIRE
LEGISLATION
La mesure et l'évaluation des paramètres vitaux font partie intégrante des missions des Infirmiers. Elles sont incluses dans le décret 2004-802 du 29 juillet 2004 intégrant le décret dit « de compétence » au code de la santé publique.
Article 4311-2
Paragraphe 2
De concourir à la mise en place de méthodes et au recueil des informations utiles aux autres professionnels, et notamment aux médecins pour poser leur diagnostic et évaluer l'effet de leur prescription.
Article R4311-5
Paragraphe 19
Recueil des observations de toute nature susceptibles de concourir à la connaissance de l'état de santé de la personne et appréciation des principaux paramètres servant à sa surveillance : température, pulsations, pression artérielle, rythme respiratoire, volume de la diurèse, poids, mensurations, réflexes pupillaires, réflexes de défense cutanée, observation des manifestations de l'état de conscience, évaluation de la douleur.
DEFINITION
Acte consistant à observer l'état des pupilles et leur réaction à la stimulation lumineuse.
BUT
L'observation des réflexes pupillaires et de l'état de la pupille permet de recueillir des éléments pertinents sur l'état neurologique du patient.
Cette évaluation vise généralement deux objectifs :
• Diagnostique (atteintes cérébrales, intoxications...)
• Surveillance (évaluation de l'efficacité d'un traitement)
ANATOMIE
La pupille est l'ouverture centrale de l'iris qui laisse pénétrer la lumière dans l'œil.
METHODE
Idéalement, le sujet est placé dans une ambiance lumineuse modérée. Les pupilles sont d'abord observées directement sans stimulation particulière. Puis, chaque œil sera exposé à une stimulation lumineuse (une lampe de poche par exemple).
Paramètres à évaluer
• La taille. En ambiance lumineuse modérée, les pupilles occupent généralement la moitié de l'iris. On dit alors que les pupilles sont intermédiaires. Une pupille dilatée occupera la presque totalité de l'iris, alors qu'une pupille contractée peut se réduire à un simple point. On dit alors que la pupille est respectivement en mydriase ou en myosis.
• La symétrie. A l'état normal, la taille des pupilles est symétrique. Lorsqu'une asymétrie est trouvée, on parle d'anisocorie.
Une anisocorie
• La réactivité à la lumière. Lorsque l'œil est exposé à la lumière, la pupille change de diamètre et se contracte. C'est le réflexe photomoteur. La fonction de diaphragme de la pupille est de laisser entrer plus ou moins de lumière. Dans l'obscurité, la pupille se dilate afin d'augmenter la quantité de lumière qui pourra pénétrer dans l'œil. C'est l'inverse lorsque la luminosité est importante. Lorsqu'on projette de la lumière, on vérifie que la pupille est réactive. Le réflexe photomoteur direct concerne l'œil éclairé, le réflexe photomoteur consensuel l'œil opposé. En effet, la projection de lumière provoquera également un myosis sur l'œil qui n'est pas directement éclairé. Lorsque la lumière ne provoque aucun changement, on dit que la pupille est aréactive.
Un exemple de la motilité pupillaire (Source wikipédia)
Ainsi, lorsque l'on doit rendre compte de l'évaluation des pupilles on pourra trouver l'état physiologique des pupilles intermédiaires, symétriques et réactives (à la lumière). Ou en présence d'un problème, une anisocorie avec une mydriase aréactive à droite et une pupille intermédiaire et réactive à gauche.
POUR ALLER PLUS LOIN, UN PEU DE PHYSIOLOGIE
Nous avons vu
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