Analyse réflexive: relationnelle

Analyse réflexive : Relationnelle

Le 15/10/13 aux Jardins des Médicis à Fontenay-Trésigny, l’IDE (Infirmière Diplômé d’Etat) et moi-même (étudiante infirmière en première année) entrons dans le chambre de Mme D. pour lui poser une perfusion de Glucose 5% par sous-cutanée. Mme D. est en protocole de fin de vie, elle ne s’exprime plus du tout et n’ouvre les yeux que très rarement. L’infirmière prépare la poche lorsque je lui demande « Pourquoi était-il nécessaire de l’hydrater car le protocole de fin de vie avait été mis en place ? » elle m’a juste regardé en mettant son doigt devant sa bouche afin que je me taise. Nous sortons de la chambre, elle me réprimande d’avoir posé cette question devant Mme D. . Elle m’explique que dans la profession infirmière nous pouvons rencontrer des patients qui ne connaissent pas leur état de santé, il ne faut donc jamais en parler sauf cas où le patient vous en parle directement. De plus, elle m’explique qu’il ne faut en aucun discuté de diagnostique devant un patient qu’il soit concerné ou non et que malgré le fait que Mme D. ne réponde plus de rien, il ne faut pas négliger le fait qu’elle puisse toujours entendre nos voix.

Dans cette situation, lors de la réalisation d’un soin je me suis interrogé sur le traitement de Mme D. qui est en protocole de fin de vie. J’ai directement posé la question à l’infirmière sans penser que se serait malvenue.

Pourquoi avoir posé la question à ce moment ? Je me suis interrogé, j’ai donc directement posé la question à l’infirmière.

Pourquoi avoir mentionné le protocole de fin de vie ? J’avais entendue parler que Mme D. était en protocole de fin de vie et qu’elle ne recevait donc plus aucun traitement. C’est pour cela que lors de l’administration de la perfusion je me suis interrogé.

Qu’avez-vous appris dans cette situation ? Cette situation m’a apprise que le diagnostique d’un patient relevait du secret professionnel et qu’il ne fallait en parler qu’en présence du personnel soignant concerné.

Dans cette situation j’aurais pu :

- Attendre d’être à l’extérieur de la chambre pour poser la question.

- Réfléchir à ce qui m’est permis d’évoquer devant les patients ( ou toute personne extérieur au personnel soignant) dans mon rôle de soignant.

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