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Projet de soins en psychiatrie

Étude de cas : Projet de soins en psychiatrie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  19 Novembre 2017  •  Étude de cas  •  2 495 Mots (10 Pages)  •  1 564 Vues

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PROJET DE SOIN n°3

PRÉSENTATION DU PATIENT

M.K est né le 19/04/1961, il a 56 ans, pèse 94 kg et mesure 175 cm. Son IMC est donc de 30.7 ce qui traduit une obésité modérée. Cette hospitalisation date du 11/05/2014 et il est en Hospitalisation libre. M.K suit un régime diabétique et n’a aucune allergie connue.

RECUEIL DE DONNÉES

M.K. est né en France, il vient d’une fratrie de 5, il a 2 frères et 2 sœurs. Son père décédé à 47 ans d’un IDM était décrit comme violent, autoritaire et dur (M.K l’aurait entendu battre un de ses frères).  Sa mère a été décrit comme dépressive lors ce qu’elle était en fin de vie. M.K a eu 3 enfants (des triplés) ; 2 filles, 1 garçon avec qui les contacts se sont progressivement estompés au fur et a mesure des alcoolisations de M.K. Il garde un contact avec une de ses filles qu’il a parfois au téléphone. M.K a eu un CAP de mécanicien et d’entretient ; il a exercé en tant que sapeur pompier puis en tant que pompiste. Sa Maison de famille était située à Crozon, maison vendue il y a peu. M.K a aujourd’hui l’hôpital de Bohars comme seul domicile. Plusieurs demandes (famille d’accueil, maison de retraites) ont été faites, mais aucune n’a été acceptée.  M.K a un programme de soin organisé :

Lundi

Mardi

Mercredi

Jeudi

Vendredi

Samedi

Dimanche

HDJr -> Piscine (6 séances)

Avec un groupe de l’hôpital -> SURF (4 séances)

Dans le service

Accueil de jour a St Renan

Dans le service

Dans le service

Dans le service

Histoire de la maladie : M. K a fait un 1e épisode dépressif en 1986 suite au décès de son père (IDM) qui était son modèle. C’est à ce moment qu’il a commencé à s’alcooliser. Il a eu un parcours rythmé par des cures de désintoxication et des hospitalisations afin de se sevrer. Lors de ces hospitalisation ; il était abordé le fait que M.K avait un syndrome anxio-dépressif. C’est en 2007 que les psychiatres posent le diagnostic de syndrome de Korsakov. Depuis 2008, il est hospitalisé presqu’en continu (a chaque sortie il appelait le SAMU pour des douleurs thoraciques et des angoisses). Il est hospitalisé depuis le 11/05/2014 pour troubles cognitifs se majorants (engendrant une perte d’autonomie importants et une dépendance)

Traitements :

Théralène® [Alimémazine], 20 mg au coucher si besoin ;

Tercian® [Cymémazine] 50 mg le matin, midi, après-midi. 100 mg au coucher + 50 mg en si besoin;

Temesta® [Lorazépam] 2.5 mg le matin, midi, l’après midi et au coucher ; +2.5 mg en si besoin.

Movicol® [Macrogol 3350]; 2 sachets si besoin

Glucophage® [Metformine], 1000 mg le matin, midi et au coucher ;

Doliprane® [Paracétamol] toutes les 6h en si besoin

Pentoprazole® CURATIF 40 mg le matin ;

Lepticur® [Tropatépine] 10 mg le matin et au coucher;

Imovane® [Zopiclone] 7.5 mg au coucher si besoin ;

                ANTÉCÉDENTS

Antécédents médicaux/psychologiques : Schizophrénie dystimique, angoisses, syndrome de Korsakov,

Antécédents somatiques : DT2, Cirrhose alcoolique, appendicectomie, varices œsophagiennes

Allergies : Pas d’allergies connues.

RÉSUMÉ DE L’HOSPITALISATION

Pendant son hospitalisation, M.K est très passif aux soins. Il est très angoissé et verbalise le fait qu’il entend des voix d’hommes qui lui disent qu’il a tué ses enfants et qu’il a eu un accident. Il est souvent inaccessible à la réassurance. Il nécessite une aide aux soins d’hygiène se traduisant par une stimulation. Il est dépendant de ses gestes sans être autonome. Ses journées sont rythmée par sa consommation de cigarettes, des allers-retours a la boutique de l’hôpital ainsi que de la relation qui s’est crée avec une patiente du service ; relation dans laquelle il parait être plus spectateur qu’acteur. Lors des entretiens IDE, il répond aux questions est a une thymie plutôt basse qu’il est possible d’observer dans son non-verbal ; Quand la discussion tourne autour de ses enfants, il donne plus de détails du passé ; sait dire le prénom de ses enfants mais pas de ses petits-enfants.


RECHERCHES

THÉRALÈNE® [ALIMÉMAZINE] : Antihistaminique de la famille chimique es phénothiazines. Propriétés antiallergique, antitussive, sédative et atropinique. Il est utilisé dans le traitement des manifestations allergiques diverses : rhinites, conjonctivites allergique, urticaire…, pour les toux sèches et l’insomnie. | Risques de sédation ou somnolence, plus marqué en début de traitement, risques de sécheresses des muqueuses, constipation, eczéma, leucopénie…

Tercian® [Cymémazine] : Neuroleptique de la famille chimique des phénothiazines, Il est utilisé dans le traitement de certains troubles psychiques (schizophrénie, types de psychoses, troubles graves du comportement chez l'enfant) ; dans le traitement de courte durée de la dépression, en association avec un antidépresseur ; à faible dose, dans le traitement de l'anxiété en cas d'échec des traitements usuels. | Ce médicament peut être responsable d'une baisse du nombre des globules blancs dans le sang. -> SDM MALIN ; ce médicament peut provoquer des Somnolence, surtout en début de traitement. Indifférence, réaction anxieuse, variation de l'humeur. Effets atropiniques : sécheresse de la bouche, constipation, troubles de l'accommodation, rétention d'urine, Hypotension orthostatique.

Temesta® [Lorazépam] : Ce médicament est un anxiolytique (tranquillisant) de la famille des benzodiazépines. Il est utilisé dans le traitement de l'anxiété lorsque celle-ci s'accompagne de troubles gênants (anxiété généralisée, crise d'angoisse...) et dans le cadre d'un sevrage alcoolique. Une prise prolongée, surtout à doses importantes, de tranquillisants de la famille des benzodiazépines peut provoquer une dépendance. Ce risque de dépendance est accru chez les personnes ayant déjà présenté une dépendance à d'autres médicaments, substances ou à l'alcool. L'arrêt brutal de ce médicament expose à un syndrome de sevrage : réapparition de l'anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, maux de tête, douleurs musculaires, tremblements, hallucinations. Il faut donc s'entourer de conseils médicaux pour diminuer progressivement les doses et espacer les prises, sur une période d'autant plus longue que le traitement a été prolongé. EI : Sensation d'ivresse, maux de tête, somnolence (en particulier chez la personne âgée), ralentissement des idées, fatigue, sensation de faiblesse musculaire, baisse de la libido, éruption cutanée avec ou sans démangeaisons, vision double.

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