Les cancers
Commentaires Composés : Les cancers. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 2 Janvier 2014 • 2 472 Mots (10 Pages) • 671 Vues
I. La mucoviscidose, un exemple de maladie génétique
1- Une maladie génétique grave :
La mucoviscidose est une maladie fréquente (1 personne sur 4100) et grave :
l’espérance de vie moyenne chez les patients atteints est de l’ordre de 25 à 30 ans.
Doc 3 p281
Cette maladie est provoquée par des mutations (plus de 1000 connues) du gène
CFTR qui correspondent souvent à la délétion de 3 nucléotides impliquant la
suppression d’un acide aminé (Phe 508).
Des gaz d'échappement qui nous tuent à petit feu
Des centaines de polluants qui irritent et fragilisent les yeux et le système respiratoire, particulièrement des enfants et des personnes âgées. La peau et les muqueuses étant la première défense de l'organisme, voilà la porte ouverte aux microbes. D'où des inflammations. Certains polluants ont même, à titre individuel, des effets cancérigènes. Mais c'est surtout le cocktail de tous ces produits qui est particulièrement nocif pour la santé. Ils se mélangent, certains se combinent, se transforment, tout cela peut accroître leur toxicité pour l'organisme.
Particules, benzène, ozone, oxydes d'azote, composés chimiques volatiles, le cocktail de gaz issus de la voiture qui pollue l'air que nous respirons menace chaque jour notre santé. Les nombreuses études réalisées ne laissent plus d'ombre d'un doute. Comme sur les paquets de cigarettes aujourd'hui, verrons-nous bientôt collée sur le capot des automobiles la mention "conduire tue" ? Le scandale est pourtant plus grave encore que pour la cigarette. Si l'on peut décider de ne pas fumer, on ne peut pas se passer de respirer.
Nous vous présentons ci-dessous les principales ainsi que leurs effets sur la santé.
Les particules en suspension (PM)
Les particules constituent un ensemble complexe de substances organiques ou minérales dont les caractéristiques physico-chimiques et/ou biologiques sont influencées par les sources d’émission ou par leur processus de formation dans l’atmosphère. Alors que dans le passé, les fumées des processus incomplets de combustion de charbon, notamment du fait des activités industrielles et du chauffage domestique, dominaient la composition de l’aérosol urbain, les particules en suspension dans l’air sont aujourd'hui principalement issues des véhicules automobiles (surtout de type diesel), des usines productrices d'énergie non nucléaire, ainsi que des réactions chimiques entre gaz atmosphériques et l'humidité de l'air. Les particules atmosphériques fines sont de très petites gouttelettes ou poussières qui ont un diamètre de 10 micromètre pour les plus grosse jusqu'à 2,5 micromètre et moins pour les plus petites appelées aussi fines (sortant du moteurs diesel) et les PM10 dites « grosses » particules de diamètre inférieur à 10µm (combustions ).On les nomme ainsi PM10 ou PM2,5 suivant la taille. Elles s’échappent du gaz d’échappement des véhicules et peuvent pénétrer jusqu'aux voies respiratoires, véhiculant à leur surface d'autres polluants pouvant être toxiques.
La taille des particules va influencer leur degré de pénétration dans les poumons. Plus une particule est fine et plus elle va pénétrer profondément dans les voies respiratoires et donc avoir un impact important sur la santé. Les particules de grande taille vont être précipitées sur la muqueuse du pharynx puis dégluties. Quant aux particules de petites tailles, elles vont pénétrer en grand nombre dans les alvéoles pulmonaires et vont être lentement éliminées par phagocytose (quelques jours à quelques semaines). Les inflammations produites vont faciliter le passage des polluants véhiculés par les particules dans les courants lymphatique et sanguin .
PHOTO BRONCHES
Les particules ultrafines sont suspectées de provoquer également des effets cardio-vasculaires. Certaines particules (en particulier celles qui sont porteuses de métaux, d'hydrocarbures aromatiques polycycliques, etc…) ont des propriétés mutagènes et cancérigènes, surtout celles émises par les voitures diesel.
On classe les effets des particules en trois catégories :
- les réactions inflammatoires non spécifiques
- les effets génotoxiques et cancérogènes
- les effets immunotoxiques et allergiques
Des études épidémiologiques à court terme ont montrés qu’il existe un lien entre l’émission de particules, et l’aggravation des signes cliniques chez les personnes asthmatiques. De plus, chez les personnes âgées ayant un état respiratoire dégradé, la fréquence des décès par affections respiratoires ou cardio-vasculaires augmente avec les émissions de particules. Mais Les gaz d'échappement diesel aident au développement des cancers. L'inhalation des gaz d'échappement de moteur diesel entraîne la création de nouveaux vaisseaux sanguins utiles au développement des tumeurs cancéreuses. La faible taille des particules de diesel inhalées, d'un diamètre inférieur à 0,1 micron, ont pour effet de pénétrer très facilement dans le corps, directement dans les organes et les tissus, quel que soit l'endroit. Une étude a était faite avec des souris, elle consiste a recréer les conditions d'inhalation de ces particules par un être humain dans un environnement urbain avec un trafic important. Après des expositions à des émanations de diesel durant six heures par jour, cinq jours par semaine, les souris ont développé de nouveaux vaisseaux sanguins et présenté des changements chimiques dans leur organisme dès deux semaines, comme la chute de production d'une enzyme capable de retarder le développement d'une tumeur cancéreuse. Selon le Dr. Qinghua Sun, auteur principal de l'étude, "le message de notre étude est que l'exposition aux fumées de diesel durant une courte période de deux mois pourrait donner à un tissu sain le potentiel pour développer un cancer». Les gaz d'échappement accroissent donc le développement de tumeurs
...