Le circuit du médicament dans les PUI
Dissertation : Le circuit du médicament dans les PUI. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 19 Février 2013 • 3 868 Mots (16 Pages) • 946 Vues
Le décret du 31 mars 1999 règlement, à l’intérieur des PUI des établissements de santé (public ou privé) la prescription, la dispensation, l’administration, la détention et l’étiquetage des médicaments contenant des substances vénéneuses.
L’article 6 de ce décret définie la dispensation du médicament comme un acte pharmaceutique, au même titre que la prescription est un acte médical, et l’administration du médicament un acte infirmier.
L’article 8 définit les obligations du personnel infirmier, avant et après administration du médicament. « avant toute administration des médicaments au patient, le personnel infirmier vérifie l’identité du malade et les médicaments au regard de la prescription ou de la feuille de traitement »
La distribution globale des médicaments aux US, à partir de la demande des IDE ne doit plus exister car il n’y a aucun contrôle pharmaceutique, et l’IDE passe bcp trop de temps à gérer les médicaments.
La distribution nominative se fait à partir des ordonnances nominatives pour chaque patient. Elle est de préférence informatisée, mais l’identité du patient est obligatoire, par étiquette pré-imprimées collées sur ordonnances ou feuille de traitement. La préparation se fait soit par les IDE (qui peuvent être aidés par les AS sous leur entière responsabilité), soit par la pharmacie. Les médicaments doivent être identifiables, c'est-à-dire que si le conditionnement du médicament n’est pas hospitalier, il faut le mettre dans un sachet sur lequel doit être écrit, le nom du médicament, son numéro de lot(pour d’éventuels retraits), et la date de péremption. Les ½ et ¼ de comprimé ne doivent plus être coupés d’avance, mais au moment de l’administration, et les morceaux restant jetés dans les DASRI ou ramenés à la pharmacie pour y être détruits. Si la distribution se fait au vue d’une ordonnance, il faut que l’ordonnance soit réglementaire, si la distribution se fait au vue d’une feuille de traitement, il faut modifier les piluliers chaque fois qu’il y a des modifications de traitement . Au niveau des services, avec la charge de travail, c’est une organisation à mettre en place si on veut éviter les incidents (ou accidents) médicamenteux. Toute la distribution doit être tracée patient par patient, dans l’ordinateur s’il existe, sinon sur papier. L’idéal étant la présence d’ordinateur dans les chambres des patients, pour pouvoir tracer au fur et à mesure tout cd qui le concerne, sinon il faut noter chambre/chambre et nom/nom les prises, refus, ou problème avec les traitements. Ces problèmes ou refus de traitement doivent être signalés au médecin et au pharmacien.
En cas d’oubli de transcription d’informations qui peuvent être indispensables à la bonne prise en charge du patient, l’IDE est responsable directement.
Cas des stupéfiants : La traçabilité se fait au moment de la distribution des traitements. Un stupéfiant non pris, mais déjà tracé sur le relevé nominatif sera remis à la pharmacie en vue d’être détruit selon la procédure en vigueur. Seuls un cadre de santé ou un IDE désigné par le médecin et le pharmacien est habilité à recevoir les stupéfiants, qui doivent circuler dans l’établissement dans une mallette scellée.
Rôle annexe des PUI : Les PUI sont autorisées à délivrer aux patients ambulatoires : Des médicaments réservés à l’usage hospitalier tels les médicaments dérivés du sang, les médicaments de la réserve hospitalière (certains AB) Des médicaments en ATU Des médicaments en expérimentation quand le protocole porte sur des patients ambulatoires avec une surveillance particulière)
Rôle et responsabilité de l’IDE : Quelle que soit la manière de distribuer
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