La slow attitude est-elle une résistance au monde moderne ou un simple phénomène de monde ?

Culture générale

Sujet : La slow attitude est-elle une résistance au monde moderne ou un simple phénomène de monde ?

La Slow attitudes est une protestation venant de Carlo Petrini qui contestait l’ouverture d’un McDonald’s dans la ville de Rome. Après cela, le terme Slow attitude s’est popularisé en 2005 avec une publication s’intitulant L’éloge de la lenteur du journaliste Carl Honoré Canadien et englobe d’autres domaines comme la finance, la consommation, la mobilité et dans bien d’autres aspects de la vie actuelle. On peut déjà affirmer qu’au commencement la Slow attitudes est une résistance à un monde ou la rapidité prime (un fast-food pour consommer vite) sur le bien-être et la qualité de vie (manger rapidement, de la nourriture pas forcément saine pour la santé). Mais avec son expansion, il est important de se demander si la Slow attitude peut-elle être un mode de vie majoritaire dans ce monde moderne ? En premier lieu, il faut voir les points ou la Slow attitude est un mouvement à contre-courant du monde actuel et ensuite la compatibilité de ce phénomène comme mode de vie.

Le mouvement de « Slow attitude » prend de l’ampleur dans différentes catégories ou la vitesse prend de plus en plus de place et d’importance : on peut prendre comme exemple les smartphones qui sont devenus omniprésents dans notre vie. L’utilisation des smartphones est devenue une question importante tellement la population l’utilise toute la journée, Leslie Perlow professeur à la Hardvard, a fait subir une expérience pour limiter cette consommation à outrance du smartphone pour voir ce qu’une personne pouvait faire du temps qu’il consacrait avant sur son smartphone : son expérience avait révélé une augmentation de la qualité du travail selon les principales concerner (car ils avaient consacré leurs nouveaux temps libres à leur productivité en prenant le temps de bien faire leurs travails et non de faire un « rush ») ou une augmentation de leurs bien-être, car ils prenaient plus de temps pour leur vie personnelles. Certaines entreprises ont remarqué cela et commencent à adopter certaines mesures pour freiner cette soif d’écrans et d’être constamment connecté.

 Le Slow attitude a aussi une extension nommer le « Slow movement » qui est d’aller à son allure, le fait de ne pas aller vite permet de profiter de ce qui se passe au tour de soi, des paysages, du bruit, du temps pour réfléchir, tout le contraire de ce que la société actuellement. Aujourd’hui, on ne cesse de vouloir optimiser notre trajet à l’aide de différents moyens comme les véhicules ou des applications qui calculent le temps le plus court (application comme waze, google map), on ne cherche pas à profiter du moment d’où le fait que le « slow movement » est en opposition face a ce qui est actuellement car on cherche à profiter de son environnement grâce à la marche ou à des moyens moins rapides car la lenteur est une résistance face aux temps.

On peut aussi parler du « slow food » qui est le précurseur de la « slow attitude » : une opposition à tout ce que les fast-foods sont et ce qu’ils proposent. Les fast-foods sont devenus des piliers de la restauration avec le temps et McDonald’s traduit bien cette montée en puissance. La « slow food » cherche à contrer cela, car les mauvaises habitudes provoquées par les fast-foods sont mauvaises pour la santé : manger vite, des ballonnements, des brulures d’estomac, la nourriture des fast-foods sont principalement remplis de chose qui ne sont pas saine pour le corps (conservateur, bactéries) et peut aussi accélérer l’obésité (comme au Etats-Unis ou en Chine qui depuis quelque temps voit le taux d’obésité exploser). Un terme (Slow attitude) qui désigne le fait de prendre son temps ce qui est contraire à ce qu’on nous enseigne actuellement avec le fait de toujours devoir aller vite dans notre consommation et sans limite.

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