Culture Générale Le Rire cas

La thèse, le rire à un pouvoir thérapeutique. Le rire peut avoir un pouvoir thérapeutique dans une certaine mesure. L'argument :

- Faire de l'auto-dérision contribue à apaiser des complexes et même à les oublier. Exemple :
Film intouchable, Jamel Debbouze.
- Le rire diffuse des endorphines  qui sont des hormones de plaisirs, qui permettent d'être dans une certaine disposition d'esprit, une certaine forme d'optimisme.
- On sait que le psychisme peut rendre malade (crise de tétanie, spasmophilie, ulcère). Inversement, le psychisme doit pouvoir améliorer l'état de santé mental), c'est la méthode Couet.

Autre exemple : les clowns dans les hôpitaux à condition qu'ils ne fassent pas peur. Il y a une thérapie qui s'appelle la rigolo thérapie.
- Le rire peut être une arme défensive contre le tragique de la condition humaine. Il est un pied de nez. Exemple : FIGARO personnage du dramaturge Beaumarchais "Je me presse d'en rire de peur d'être obligé d'en pleurer » Autre exemple : BORIS VIAN « Le rire est la politesse du désespoir. Le rire est une forme de pudeur. C'est pour se protéger, et protéger les autres, le rire est un refuge exemple »: La vie est belle (film).

- Le rire permet de désamorcer des tensions. Exemple : Blaise Pascal "L'homme est condamné à se divertir", c'est à dire à faire diversion pour éviter de contempler ses misères. Le rire est une stratégie de diversion.

Les causes : le rire désacralise les mythes fondateurs et érigés par les religions. Exemple : les animaux contrôlent leurs congénères par des démonstrations de virilité, des odeurs, des chants ; les religions contrôlent à distance les fidèles par des mythes repoussoirs (l'enfer, le purgatoire, les limbes). On contrôle par la peur.

Autre thèse : le rire a un pouvoir de contestation, il nourrit une forme de résistance.
- Dans l'histoire, le pouvoir religieux s'est toujours méfié des humoristes, des caricaturistes, des écrivains dont l'arme d'attaque était l'humour ou l'ironie. Ce sont des adversaires à prendre au sérieux. L'argument de cause : Pourquoi l'église (le clergé) se méfie du rire.

« Celui qui fait rire détient-il un réel pouvoir ? »

Le sujet nous invite à réfléchir sur le pouvoir du rire. On entend par « réel pouvoir » : pouvoir thérapeutique, pouvoir de contestation pouvoir de persuasion, d’exclusion. On entend par celui qui fait rire : « L’humoriste, le caricaturiste, l’homme politique, le clown, le dramaturge, le réalisateur, le fabuliste, le comédien, le présentateur TV »

Si on rit de ces mythes, on n’en a plus peur, on s’en libère, et on ne craint plus le pouvoir religieux. (Film à regarder : Le nom de la rose (fanatisme des chrétiens…). Citation du film « Le rire libère de la peur et sans la peur il n’y a pas de foi. Tout humour à l’égard des croyances religieuses peut-être taxé de blasphématoire, irrespectueuse.
Cette posture empêche toute discussion sur le fondement des religions. D’après la loi Française qui est laïque, ce ne sont pas les croyances qu’il faut respecter mais les croyants. La religion apprend à savoir quoi penser, la philosophie apprends à savoir comment penser. Le doute est l’ennemi de la foi. La religion est considérée par les gens du peuple comme vraie. Les petites gens ont envie de croire par les gens sages. Les gens sages comme fausses et les gens du pouvoir comme utile.

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