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Corps naturels, corps artificiel

Dissertation : Corps naturels, corps artificiel. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Janvier 2020  •  Dissertation  •  694 Mots (3 Pages)  •  454 Vues

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Corps naturel, corps artificiel

  1. Dans quelle mesure ce corps artificiel a-t-il une vie et un destin ?

Olympie à une vie et un destin car elle a des yeux et une gestuelle. Son regard nous prouvait cette vie en elle. Le regard en dit beaucoup sur les humains. Elle regardait « tendrement son copain » et qu’elle se « donnerait à lui pour toujours ». Elle a un destin car elle était dans l’optique de se marier avec Nathanaël. Elle avait sa vie en main. En revanche, ce destin fut brisé lorsqu’elle fut désarticulée, et qu’on lui ôta les yeux donc sa vie. On découvre alors une poupée de cire inanimée, pâle comme la mort, et dépourvus de yeux. Dans cet extrait, il y a alors un sentiment d’effroi, et d’horreur qui la domine lorsque l’on la regarde (ou que les lecteurs l’imaginent)

  1. Qu’elles sont les conséquences sur Nathanaël de la prise de conscience du fait qu’Olympie est une poupée de bois ?

Les conséquences sur Nathanaël de la prise de conscience du fait qu’Olympie soit une poupée de bois c’est qu’il devient fou. Il perd le contrôle de sa personne. Dans un premier temps, il va répondre avec des onomatopées « Hui ! Hui ! Hui ! », puis dans un second temps, il va effectuer des répétitions « Cercle de feu », « Tourne » qu’il répète deux fois. Il a perdu sa raison d’être car sa poupée est anéantie, inanimée. Le professeur Spallanzani lui a menti en lui disant que c’était sa propre fille. Il la crée de toute pièce. Vers la fin de cet extrait, nous pouvons remarquer que Nathanaël se « transforme » en animal : « Rugissement bestial », « convulsions frénétiques épouvantables ». Les rôles s’inversent. La poupée était une créature et ici Nathanaël se métamorphose en bête. Cela peut nous rappeler Pinocchio, qui était à la base un pantin de bois, qui a évolué en pantin « vivant » et est devenu par la suite un petit garçon. Même si, cet exemple peut paraître aux antipodes de la poupée, nous avons un peu le même déroulement : un corps artificiel qui devient réel grâce à l’homme.

  1. Comparaison avec le texte n=°1.

Tout d’abord, le texte 1 « Frankenstein ou le Prométhée moderne » à été écrit par Mary Shelley en 1818. Elle raconte dans cet extrait la création de sa créature, de son « œuvre terminée ». Puis, dans le texte 2 « L’Homme au Sable » de E.T.A Hoffman écrit en 1817, nous raconte l’histoire d’une poupée de bois. Ici, nous avons une scène de déchirement. Dans un premier temps, ce qui différencie ces deux textes cela vont être les créatures. Nous allons retirer la vie de la poupée tandis que l’on donne la vie à Frankenstein. Olympie est une créature vivante, humaine, elle a un regard, une certaine prestance mais n lui retira la vie. Tandis que Frankenstein, est une créature vivante mais sans regard « yeux transparents » et inhumaine qui continu de vivre.

Au niveau des points communs, nous en avons plusieurs. Tout d’abord, dans les deux textes les auteurs ont employé un champ lexical de l’horreur : (texte 1) « horreur », « dégoût », « misérable monstre », « inarticulés », « ce visage horrible » ; (texte 2) « frappé d’une horreur inexprimable », « pétrifié », « poupée inanimée », « pâle comme la mort », « dépourvu d’yeux ». Nous pouvons qualifier ce vocabulaire comme étant une hyperbole, c’et à dire que nous avons ici un vocabulaire d’amplification. Cela peut surprendre le lecteur et l’effrayé. De plus, dans les deux textes, ces créatures sont nées grâce à l’humain, à l’image de l’humain.

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