Analyse Pratique Ifsi: Anxiété Pré-opératoire
Note de Recherches : Analyse Pratique Ifsi: Anxiété Pré-opératoire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar iero • 24 Mars 2013 • 602 Mots (3 Pages) • 4 741 Vues
Lieu :
C.H.R.U La Timone, service Magnan chirurgie vasculaire. Hospitalisation conventionnelle. Stage de nuit.
Situations ou activités vues ou réalisées :
En début de stage, lors de la prise de constantes, de l’administration de la prémédication anesthésique, et du rappel des consignes pré-opératoires, M.L, patient admis pour pontage fémoropoplitée le lendemain, s’est plaint de douleurs non évaluables vers 21h, M.L ne réponds pas aux questions portant sur l’intensité (EVN), la localisation et le type de douleurs, mais ce patient est conscient et deviens au fil des questions agressif dans le ton de l’échange. Devant cette situation, j’ai demandé à l’infirmière du service des informations sur l’acte chirurgical en vue de pouvoir répondre aux éventuelles questions du patient. En revenant dans la chambre de M.L, j’ai aidé le patient à verbaliser son anxiété vis-à-vis de l’intervention à venir en utilisant mes connaissances de relation d’aide. M.L s’est montré plus réceptif au rappel des consignes pré-opératoires et ce patient a réussi à situer sa douleur et son intensité (douleur à l’orteil, EVN 4). C’est ainsi que nous avons pu prendre en charge la douleur du patient selon la prescription médicale.
Observations, étonnements :
J’ai pu observer sur le terrain que l’anxiété et ses conséquences peuvent influer le comportement et la sphère cognitive d’une personne hospitalisée. En fait, ce monsieur était tout à fait conscient et il ne prenait aucun traitement susceptible de modifier son humeur et sa cognition (sauf la prémédication anesthésique qu’il n’avait pas encore pris). Ce qui indiquait que son agressivité était un mécanisme de défense et que M.L avait un besoin de verbaliser son anxiété due à son opération prochaine.
Difficultés et points à approfondir :
J’ai du faire appel à l’infirmière pour connaitre les détails techniques du geste chirurgical programmé, car en me référant aux pré-requis théoriques que je possède, je me rappelais que l’anxiété est une réaction à un danger souvent non spécifique pour la personne. L’objet de ce danger se situe souvent dans le champ des représentations. Un patient peut ressentir de l’anxiété avant un soin parce qu’il se le représente comme douloureux. Donc la représentation de ce soin est anxiogène, en l’absence de tout acte présent (le soin n’a pas débuté). L’anxiété a provoqué, chez ce patient un sentiment de malaise, d’inquiétude, de doute, de crainte, d’incompréhension et d’agressivité. Ce patient souffrant d’une anxiété modérée fut capable, mais seulement de façon limitée, de se concentrer sur ce qui lui arrive réellement. Son champ de perception s’est rétrécit, et son attention est devenue sélective. Mais M.L était capable de la diriger vers un la douleur ressentie. En revanche, la concentration et l’apprentissage ont été plus difficiles. M.L a eu des difficultés à analyser la localisation l’intensité et le type de douleur vécue, préférant
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