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Conséquences de la santé publique

Dissertation : Conséquences de la santé publique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2016  •  Dissertation  •  924 Mots (4 Pages)  •  787 Vues

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Les conséquences négatives :

- La violence, les jeux vidéos rendent-ils agressifs ?

Comme le cinéma et la télévision avant les jeux vidéos, ils sont souvent accusés de banaliser la violence et d'encourager son usage, en la proposant comme légitime d'action ou par effet de désensibilisation. Des études ont cherchés à mettre en évidence des corrélations entre les jeux vidéos et les comportements violents.

La plupart des articles publiés sur le sujet mettent en avant le fait que les jeux vidéos favorisent l'agressivité ou la violence, cependant leur valeur est l'objet d'un débat tranché.

- Le cyber-harcèlement, en voie de banalisation?

Insultes par SMS, appels téléphoniques malveillants, appels à dénigrement sur les réseaux sociaux, diffusion de photos intimes ou humiliantes, usurpations d'identité, le cyber-harcèlement peut prendre différentes formes. Il s'appuie aujourd'hui de façon privilégiée sur des téléphones portables. Le taux de victime ayant subi au moins une fois un cyber-harcèlement s'élèveraient à 39% des lycéens et collégiens Français. Les conséquences identifiées sont le stress, l'anxiété, potentiellement la dépression et l'isolement social.

De plus, il peut contribuer au décrochage scolaire.

- Addiction, peut-on devenir accro aux écrans?

La question s'est posée peu après l'arrivée d'internent. Les raisons pour lesquelles les jeunes peuvent se faire happer par les promesses des écrans sont nombreuses et se retrouvent donc à passer un temps déraisonnable. La dépendance s'établie quand le sujet ne peut plus contrôler le temps passé en ligne, quand les relations en ligne sont préférées à celle en face à face, quand les proches se plaignent et, que le travail scolaire se néglige. Des études ont montrés que les enfants "cyber-dépendants" étaient, avant tout, des enfants seuls, manquants de confiance en eux ou ayant une faible estime de soi.

Mais, l'absence de symptômes de sevrage (pas de manque au sens biologique du terme) ainsi qu'une absence de risque de rechute chez l'enfant montre que celle-ci n'est pas une addiction.

Il faudrait donc, surveiller l'usage des écrans ne conduise pas au délaissement des autres sphères de la vie sociale pourtant essentielles à la construction de l'enfant.

D'autres conséquences existent sur les enfants et touchent principalement le développement cognitif. La consommation de télévision se traduit par un appauvrissement du lexique lié au temps "volé". Puisque la stimulation audiovisuelle est bien moins interactive qu'un échange verbale.

Une étude américaine a montré que pour un enfant de 4 ans, un temps journalier d'environ 2h multiplie par trois le risque de développer un retard de langage. Chez les enfants de moins d'un an, l'effet est encore plus délétère, cela multiplie le risque par six, même à faible dose. Par exemple, entre huit et 16 mois chaque heure quotidienne de vidéos soit disant adaptées aux très jeunes enfants se traduit par un appauvrissement du lexique de l’ordre de 10 %.

De plus, la consommation d'écrans a aussi un effet négatif sur l'attention. En fait, celle-ci développe l'attention passive aux stimulations lumineuses tout en atténuant un autre type d'attention, celle contrôlée volontairement par la motivation. Cette dernière est très utile pour mener correctement les tâches quotidiennes et scolaires.

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