ADM1013 - des frontières à franchir
Analyse sectorielle : ADM1013 - des frontières à franchir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ecoleuniv • 3 Septembre 2022 • Analyse sectorielle • 861 Mots (4 Pages) • 266 Vues
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Dans ce premier travail noté, nous allons analyser « des frontières à franchir » par la démonstration de la procédure d’analyse de cas. Après avoir lu le document, je crois que l’approche problème plutôt que l’approche réflexive est la meilleure. Dans cette approche, nous allons passer par 6 étapes. Résumé des fait, l’identification du problème, l’identification des causes problème, l’inventaire des solutions possibles, le choix et la réalisation de la solution et la justification de la solution.
Résumé des faits :
Angélica Garza est une femme américaine d’origine mexicaine. Elle a travaillé plus de dix ans aux ressources humaines dans une maquiladora à Tijuana. 0 Les maquiladoras sont des usines qui bénéficie d’une exonération des droits de douane pour pouvoir produire à un moindre coût des marchandises assemblées, transformées, réparées ou élaborées à partir de composants importés; la majeure partie de ces marchandises est ensuite exportée (sauf dans le cas des maquiladoras por capacidad ociosa, orientée vers la production nationale).
Tijuana est une ville pauvre du Mexique qui est surnommée TJ. Cette usine appartient à la multinationale produits pharmaceutiques USMed. USMed est une multinationale américaine qui possède plus d’une usine. Angelica est aussi responsable des ressources humaines d’une autre unité administrative américaine, et ce même, si elle passe presque tout son temps à Tijuana. Mme Garza mentionne que la multinationale n’a aucune politique générale en matière de ressources humaines ni en gestion des diversités. Ses relations étaient quasi inexistantes avec ses autres collègues cadres des RH dans les autres installations. Ses confrères gestionnaires semblaient ignorer tout du contexte que les travailleurs à Tijuana vivent ni de l’atmosphère qu’Angelica subissait vis-à-vis les différences culturelles avec les employés mexicains. La multinationale a parachuté Mme Garza à l’usine mexicaine en pensant qu’elle serait la plus apte pour ce travail parce qu’elle est d’origine mexicaine, qu’elle maitrise l’espagnol et qu’elle allait comprendre leur façon d’être. Ce qui n’était pas exact. L’adaptation d’Angélica aux réalités mexicaines n’a pas été facile. Car étant américaine, les travailleurs mexicains éprouvaient des sentiments d’incompréhension et de ressentiment alors que la multinationale n’offrait pas de soutien. Elle était constamment surveillée et critiquée par les travailleurs. Ces collègues mexicains en comptabilité ne l’appréciaient pas vraiment. Puisqu’ils la voyaient comme une personne qui allait leur retirer une partie de leurs responsabilités.
Les gestionnaires américains de leur côté étaient méfiants face à ses idées ou suggestions mais également face à ses tentatives de médiation entre les gestionnaires mexicains et américains. Angélica a fini par réaliser que les comportements des individus à l’égard du travail étaient davantage d’origine culturelle et qu’elles provenaient des conditions locales. Les travailleurs de l’usine Tijuana ont peur de perdre leur emploi, car à la moindre petite erreur c’était le congédiement. Donc, ces mêmes employés étaient effrayés de modifier leur façon de travailler de peur d’en subir de grave conséquence. USMed n’offrait pas un sentiment de sécurité d’emploi à ses travailleurs. Son expérience américaine ne l’avait pas préparé à tous ces défis. Elle assure que depuis vingt ans, la situation a bien changé. Que maintenant on peut y retrouver plus de mains d’ouvres mexicaines qualifiées à Tijuana.
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