Le maillet et le ciseau
Commentaires Composés : Le maillet et le ciseau. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 19 Février 2012 • 1 596 Mots (7 Pages) • 1 257 Vues
Le maillet et le ciseau
Un peu de symbolisme :
Selon la symbolique maçonnique, le maillet (du latin malleus) est le symbole de l'intelligence qui agit et persévère ; il dirige la pensée et anime la méditation de celui qui, dans le silence de sa conscience, cherche la vérité. C'est le symbole du maître au cours des tenues maçonniques.
Le maillet est en bois de buis ; choisi du fait de sa dureté, le buis symbolise la fermeté et la persévérance.
Dans notre temple, le Maillet est une des lumières du Vénérable ; il n’est pas l’outil de commandement, mais une invitation au travail.
Le maillet est donc associé à la volonté agissante. C'est pourquoi il est remis au vénérable et aux deux surveillants. Il est utilisé au cours du rituel pour annoncer l'ouverture et la fermeture des travaux, et pour demander la parole. Au cours de la cérémonie d'initiation, le vénérable pose l'épée sur l'épaule du récipiendaire puis frappe la lame de son maillet. Le maillet est le symbole du maître opérant comme la foudre lors de l’admission d’un candidat.
Ce marteau de bois est un symbole de la puissance de l’énergie directrice du travail.
Mais le maillet de l’apprenti ou du compagnon n’est pas le même que celui du maître.
Maçonnerie opérative :
Pour extraire la pierre de la carrière, le carrier utilise le marteau et le burin.
Le tailleur de pierre utilise, lui, le maillet et le ciseau. Pour tailler la pierre, le ciseau ou le maillet seuls sont inefficaces, leur complémentarité est requise.
Le maçon de métier doit savoir tailler la pierre, la dresser, la façonner, poser un niveau et lever une perpendiculaire.
Le maçon opératif est un bâtisseur de cathédrales travaillant d’abord sur la matière pour la transformer. Cet ouvrier modèle la matière dense et rugueuse en blocs lisses et parfaits puis les réunit pour édifier des monuments sacrés.
La pierre brute est un produit grossier de la nature, couverte d’aspérités, elle est impropre à toute construction sans l’intervention de la main de l’homme. Cette pierre doit devenir propre à la construction par ses qualités intrinsèques et par sa forme. Après les phases successives de dégrossissement, la pierre brute est taillée à angles droits, conformément aux exigences de la construction qui nécessite d’établir des surfaces planes à arêtes vives.
Puisque la main ne peut agir directement sur la matière dure, pour tailler la pierre le ciseau sert d’intermédiaire. L’origine de cet outil est très ancienne ; sa présence est attestée dès l’antiquité en Égypte, dans l’ancien empire. Pendant longtemps il a servi à la taille de la pierre tendre ; c’est à partir du 6 ème siècle avant notre ère vulgaire que son usage se répand en Grèce et s’étend à la pierre dure.
Le terme de ciseau (du latin, cisellus, coesellus et coedere, couper) est en usage depuis la fin du 17ème siècle. Le ciseau est destiné à tailler la matière, et formé d'une lame que l'on pousse au marteau ou au maillet. Parmi ceux-ci, le ciseau à bois des menuisiers et ébénistes, et le ciseau des sculpteurs. Le ciseau du tailleur de pierre doit être souvent affûté et le tailleur doit sans cesse contrôler son savoir-faire pour ne pas émousser la lame.
Le maillet, dont l’emploi est aussi attesté depuis l’antiquité, est classé parmi les outils dits à percussion lancée ; généralement formé dans du buis, il a été utilisé aux époques de rareté du fer. Le maillet, composé d'un manche et d'une tête symétrique, se distingue de la masse et du marteau par lematériau dont est constituée sa tête : traditionnellement en bois, mais aussi de nos jours en caoutchouc, plastique, etc. Cette particularité permet à l'outil qu'il percute de pénétrer dans le matériau travaillé (pierre, bois, etc.) sans onde de choc.
Le maillet et le ciseau associés : le maillet agit en fonction de l’énergie cinétique de la masse mise en mouvement par la main ; sous l’effet de la percussion du maillet, le ciseau fait disparaître de la pierre la matière superflue.
La proportion des dimensions de la pierre taillée est vérifiée par le compas. La règle, aidée de l’équerre, portée en tous points, permet de vérifier la rectitude des arêtes. Le niveau vérifie la position horizontale de la pierre ; à l’aide de la perpendiculaire, on pourra superposer verticalement chaque pierre. À l’aide du levier on peut retourner la pierre sur toutes ses faces pour les vérifier.
Maçonnerie spéculative :
Les principaux devoirs de l’apprenti sont :
• D’assister aux tenues
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