La bijouterie fantaisie : une pépite au sein du commerce de détail
Fiche de lecture : La bijouterie fantaisie : une pépite au sein du commerce de détail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 23 Janvier 2014 • Fiche de lecture • 814 Mots (4 Pages) • 802 Vues
La bijouterie fantaisie : une pépite au sein du commerce de détail
Etincelant ! Le marché de la bijouterie fantaisie et argent a bondi de plus de 6% en 2010 (après +3,8% en
2009). Ce dynamisme contraste indéniablement avec la morosité du commerce de détail. Le bijou fantaisie
fait clairement partie des plaisirs « superflus » auxquels la consommatrice n’est pas prête de renoncer,
même en temps de crise. Et les distributeurs ne s’y trompent pas : prolifération de l’offre, multiplication des
marques, créativité et renouvellement beaucoup plus rapide des collections, etc. Leurs offensives ont ainsi
dopé la demande de bijoux fantaisie. L’embellie va d’ailleurs se poursuivre dans les prochaines années. Les
experts de Xerfi tablent en effet sur une croissance des ventes de 5% par an pour atteindre 1,4 milliard
d’euros d’ici 2013. Mais, gare à l’euphorie : la bataille pour capter cette manne s’annonce âpre sur un
marché de la bijouterie fantaisie d’ores et déjà très disputé.
Un marché qui attise plus que jamais les convoitises
Foisonnant et largement atomisé, le segment de la bijouterie fantaisie attire de plus en plus de distributeurs,
qu’il s’agisse de marques-enseignes ou d’opérateurs non spécialistes. Xerfi dresse un panorama complet et
détaillé du marché de la bijouterie fantaisie : des enseignes d’accessoires de mode entrée de gamme telles
que Claire’s et Môa aux griffes haut de gamme comme Réminiscence, Thomas Sabo ou le leader du
cristal taillé Swarovski, en passant par des marques au positionnement intermédiaire (Agatha, Eliot Bijoux,
Pilgrim…). L’étude analyse également l’offre et le positionnement de divers circuits de distribution, à la fois
concurrents et partenaires des spécialistes de la bijouterie fantaisie : bijouteries traditionnelles, grands
magasins, chaînes de prêt-à-porter, grandes surfaces alimentaires, marques de luxe, etc.
De cette mise en perspective, les experts de Xerfi tirent un constat de fragilité des spécialistes de la
bijouterie fantaisie, dont la part de marché s’érode sérieusement depuis 2002. Sous-capitalisées, ces
enseignes sont notamment confrontées à :
- la montée en puissance des bijouteries de centres commerciaux, qui creusent leur sillon avec des
politiques de prix agressives sur l’entrée - milieu de gamme, des articles « no name », voire des
marques de distributeurs ;
- l’offensive des chaînes de prêt-à-porter, des créateurs de mode et des géants de l’industrie du luxe,
qui proposent des silhouettes complètes à leurs client(e)s : vêtements, chaussures, accessoires
(sacs, chapeaux, lunettes, et… bijoux fantaisie).
Les
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