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Herdre - philosophie de l'histoire

Fiche de lecture : Herdre - philosophie de l'histoire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Mai 2017  •  Fiche de lecture  •  1 309 Mots (6 Pages)  •  849 Vues

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  1. Présentation du livre :

Titre du livre :                 Une autre philosophie de l’histoire

Nom de l’auteur :                Alain Renaut

Traduit par :                        Max Rouché

Nombre de pages :                201

Edition :                        GF Flammarion

  1. Biographie brève du philosophe :

Johann Gottfried (von) Herder,

  • Né le 25 août 1744 à Mohrungen

  • Mort le 18 décembre 1803 à Weimar

  • Poète, théologien et philosophe allemand
  • Disciple de Kant
  1. Résumé du livre :

Dans l’introduction, l’auteur nous guide à découvrir en gros la pensée de Herder qui est définitivement influée par Kant et Leibniz, parfois en critiquant l’une, et d’autrefois en se basant sur l’autre pour approfondir la recherche. Tout au long de l’introduction, l’idée qui se répète c’est que selon Herder, on ne saurait penser l'histoire à l'aide de la catégorie de progrès. Chaque culture doit être considérée comme sa propre finalité. Quant à la finalité de l'ensemble du monde humain, elle est insaisissable à l'esprit humain. Herder ne cesse d’insister sur le principe méthodologique selon lequel on ne saurait jamais juger une culture d’après une autre. Il critique ainsi d’après toute cette vision, les philosophies du progrès en disant que ça peuvent être même superficielles si on ose proclamer selon celles-là une certaine supériorité du siècle actuel. Alors prétendre à chaque fois la supériorité du siècle actuel n’est qu’une médiocrité. Selon lui, chaque époque a ses propres apports. Il s’oppose en cela à la thèse de Hegel qui porte sur la dialectique, où l’Esprit part d’une époque à une autre cherchant son propre achèvement dans la gloire de cette époque, et quand certaine civilisation stagne, l’Esprit quitte pour retrouver un nouvel horizon ; ce que Herder, pour qui la marche de l’histoire est linéaire, n’accepte pas.

Herder explique que « s’il est un Dieu dans la nature, il existe aussi en histoire », et qu’en conséquence « toutes les œuvres de Dieu ont leur raison d’être en elles et leur belle cohérence avec elles-mêmes», animées qu’elles sont toutes « par une force intérieure » qui les oriente vers « l’ordre divin harmonieux » à laquelle chacune d’elles contribue.

Enfin, selon Herder, l’histoire est composée de « monades », chaque culture ou civilisation ou époque étant indépendante de l’autre, constitue une individualité monadique, chaque individualité est reliée à l’autre à travers la Providence (l’harmonie préétablie, dans le contexte de Leibniz), chacune est donc programmée à produire des séries d’états qui convergent ou conspirent avec celles des autres.

Dans sa première section, Herder affirme que tout d’abord était la religion, l’Orient s’ornementait des dieux. La religion était « l’élément dans lequel tout vivait et baignait ». Le Roi était le représentant de Dieu, et l’obéissance à la volonté paternelle régnait. Dieu fut le véhicule unique de tout bien. Ainsi pour Herder c’était la providence qui guidait la ligne de l’histoire. Selon lui, la faute de Winckelmann était qu’il n’a jugé l’art égyptien qu’à partir de l’art grec. Cela contredit la théorie de Herder qui porte de l’individualité de chaque culture, puisque cela a mené à la dépeinte négative de l’art égyptien. Or si cet art était jugé sans critère de comparaison, il aurait été beaucoup plus apprécié.

Ensuite Herder expose l’importance des Phéniciens dans l’histoire, qui ont eu une formation opposée à celle des égyptiens. Le phénicien élargit ses horizon, il manifesta un amour des peuples, de leur connaissance. Ils ont quitté la grande industrie lourde des pyramides pour s’occuper des petites affaires, mais qui n’ont été qu’importantes pour la bien être de l’humanité. Malgré le contraste entre les égyptiens et les phéniciens, tous deux restent le fruit d’une même civilisation Orientale. Tous deux, vont du même coup donner naissance à la culture grecque, qui va à son tour s’y écarter en d’eux.

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