Bouddhiste, couple, union, mariage

Unité d’enseignement : 1.1 Semestre 2

L’influence de la sociologie, ethnologie, anthropologie dans les pratiques professionnelles infirmières

Vendredi 3 Avril 2020

Mme ESTEVEZ N.

Mme GERVAIS L.

PIRAULT-LESADE Zoë

SOMMAIRE

SOMMAIRE        1

INTRODUCTION        1

Définir chaque culture et/ou religion et leur épidémiologie en France et dans la région        1

DEVELOPPEMENT        2

La Dévotion        2

La méditation        3

La prière        3

La maladie        4

Conclusion        5

Bibliographie        5

INTRODUCTION

Définir chaque culture et/ou religion et leur épidémiologie en France et dans la région

Il existe deux écoles Bouddhistes : Le Mahayana et le Theravada.

On estime en 2016, au moins 600 000 bouddhistes en France. Elle devient la 4ème religion en France. A Marseille il y environ 6 000 le nombre de pratiquants.

Culture et religion :

Il faut bien définir dans le contexte Bouddhiste ce qui peut relever de la culture d’un pays de tradition Bouddhiste et de ce qui relève de la religion elle-même. Ce sont à la base 2 choses bien distinctes. Au fur et à mesure de l’intégration d’une religion dans un pays, cette dernière a pu être « colorée » par une culture spécifique appartenant au pays mais étant totalement indépendante de la tradition Bouddhiste elle-même. En effet, le bouddhisme est né dans le nord de l’Inde il y a environ 2500 ans. Un être humain est à l’origine de cette tradition. Il s’agit du prince Siddhârta Gautama, qui, après avoir observé la souffrance de toute condition humaine (la vieillesse, la maladie et la mort), a renoncé à son noble statut et a décidé de tout quitter pour chercher un remède à cette souffrance. Ce remède qui transcende toute forme de souffrance il l’a réalisé en méditant sous un arbre et en découvrant en lui-même, la véritable nature de son esprit, la nature de Bouddha. Il a vu que comme lui, tous les êtres sensibles avaient ce même potentiel d’éveil. Le Bouddha a alors commencé à enseigner en Inde et à fonder une communauté monastique. De nombreux disciples du Bouddha ont eux aussi atteint la réalisation et sont parvenus à l’éveil. Pour les bouddhistes, c’est le but ultime : réaliser le Bouddha en eux et se libérer ainsi de la souffrance. Cette nature ultime de l’être humain, cette nature de Bouddha possède 3 qualités incommensurables : l’amour, la compassion et la sagesse. Le bouddhisme est donc né en Inde. L’enseignement bouddhiste, la parole du Bouddha s’adresse à tous, elle parle de la condition humaine, de la souffrance et de comment y mettre un terme. L’aspect culturel est secondaire.

Religion :

En ce qui concerne la religion, il convient de définir ce qu’est une religion, surtout dans le contexte du Bouddhisme. En effet, le Bouddha ne s’est jamais attribué de statut divin, c’était un simple être humain. Or toutes les religions majeures (christianisme, judaïsme, islam) sont des religions théistes (Dieu est vénéré comme un être supérieur). Dans le bouddhisme, même si extérieurement on peut penser que les pratiquants vénèrent un dieu, il vénère plutôt les qualités que le Bouddha a su développer en lui et la manière dont il a, par compassion, enseigné cette voie pour que d’autres individus la réalise aussi. Dans ce contexte, on ne peut pas parler du Bouddhisme comme d’une religion théiste. C’est plutôt un mode de vie, une philosophie, mais une philosophie concrète, pragmatique, appliquée au quotidien. Le dalaï-lama, quand on lui pose la question est-ce que le Bouddhisme est une religion, ou une philosophie répond « pauvre bouddhisme, les grandes religions ne le considère pas comme des leurs parce qu’il n’y a pas de référence à dieu, les philosophies ne savent pas trop comment la considérer non plus ! Mais avant toute chose, le Bouddhisme est une véritable science de l’esprit, une manière concrète de travailler avec ses pensées, ses émotions, ses propres perceptions. En occident, vous avez plutôt tourner votre esprit et votre intelligence à l’extérieur de vous-même et vous avez développé une technologie impressionnante, vous avez fait des progrès en médecine, en informatiques etc.… nous au Tibet et dans la région de l’Himalaya, nos laboratoires étaient intérieurs. Aussi loin vous êtes allés dans ce développement extérieur, aussi loin nous avons nous bouddhistes développés cette technologie de l’esprit, ce savoir-faire : comprendre les émotions, comprendre les pensées, connaitre et comprendre la souffrance, apprendre à dompter ou calmer l’esprit pour faire l’expérience d’une véritable paix intérieure qui est la véritable source du bonheur ». En effet il est intéressant de noter que pour un pratiquant bouddhiste, la recherche du bonheur se fait en lui et non à l’extérieur. L’acquisition de biens matériels, de richesses et de possessions ou bien même la recherche de l’amour ne sont pas rejetés, mais ne sont pas considérés comme ayant le potentiel de les rendre heureux. Seule la réalisation de leur véritable nature de Bouddha a ce pouvoir. L’enseignement du Bouddha s’est répandu en Asie après sa mort. La culture asiatique lui est donc fortement associé même si de plus en plus de français et d’occidentaux sont eux aussi bouddhistes. Le plus important est l’enseignement du Bouddha, cette voie de sagesse, d’amour et de compassion. La coloration culturelle, qu’elle soit japonaise, cambodgienne, tibétaine ou laotienne est secondaire. Certes les temples japonais et les temples tibétains ne se ressemblent pas, mais l’enseignement du Bouddha, ses paroles de sagesse sont identiques.

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