Le bouddhisme
Cours : Le bouddhisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Natsuko410 • 8 Juin 2017 • Cours • 1 670 Mots (7 Pages) • 1 001 Vues
[pic 1] LE BOUDDHISME
| RELIGION
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Table des matières
- Introduction :
Dans ce travail sur le bouddhisme, à l’aide de questions données, nous allons expliquer certains aspects du bouddhisme tel que : les rites funéraires, leur vision de la vie après la mort, leur confiance face à leur propre mort et leur vie qu’ils devraient vivre pour atteindre le Nirvana1.
Le bouddhisme est considéré par la plupart de ses pratiquants plus comme une philosophie qu’une religion. Ainsi, en Occident, Jean-François Revel dit : « qu’il s’agit d’une philosophie comportant une dimension métaphysique particulièrement importante, qui reste cependant une métaphysique s’inscrivant dans la philosophie, et ne relevant pas de la révélation ».
Les origines du bouddhisme remontent au Vème siècle avant J.-C. en Inde suite à l’éveil de Siddhartha Gautama2 et de son enseignement. Le bouddhisme regroupe un ensemble de pratiques méditatives, de rituels religieux, de pratiques éthiques, de théories psychologiques, philosophiques, cosmogoniques3 et cosmologiques4. Le bouddhisme n’a pas vraiment de dieu créateur mais il vénère Bouddha historique : Siddhartha Gautama2. Le bouddhisme a pour but l’éveil par l’extinction du désir égotique5 et de l’illusion qui sont considérés comme les causes de la souffrance de l’Homme dans le bouddhisme, il existe le Dharma, qui est l’ensemble des enseignements du Bouddha et il existe également le Sangha qui est l’ensemble des pratiquants.
Le Dharma et le Sangha font parties des Trois Joyaux du bouddhisme avec le Bouddha. Pour un bouddhiste, il est très important de connaître les quatre nobles vérités qui sont :
- la vérité de la souffrance : toute vie implique la souffrance, l’insatisfaction ;
- la vérité de l’origine de la souffrance : elle repose dans la soif (le désir, les attachements) ;
- la vérité de la cessation de la souffrance : la fin de la souffrance est impossible ;
- la vérité du chemin : le chemin menant à la fin de la souffrance est la voie médiane6, qui suit le Noble chemin octuple7.
Il doit aussi connaitre les trois de l’existence, qui sont :
- L’Anãtman : l’absence de soi, impersonnalité
- L’Anitya : l’impermanence, rien n’est permanent
- Le Duhkha : souffrance
Il y a également les trois poisons, qui sont :
- La soif ou l’avidité
- La colère ou l’aversion
- L’ignorance
Et pour finir, la renaissance qui assujettit les Hommes au cycle des renaissances. Le monde dans lequel les hommes renaîtront. Leur renaissance dépendra de leur karma8, cette renaissance ne fait que perpétuer leurs souffrances. Il existe encore pleins d’autres doctrines dans le bouddhisme mais ceux cités ci-dessus sont « les principales ».
- Questions générales :
- Comment les bouddhistes se représentent-ils la vie après la mort ? Expliquez brièvement.
- Dans le bouddhisme originel les êtres vivants seraient partis en six destinées qui sont liées aux actes de leurs vies précédentes (karma8) :
1) habitants des enfers (séjour des damnés, jusqu’à épuisement du mauvais karma)
2) animaux
3) trépassés (intervalles des mondes où vivent les trépassés, mort famélique9)
4) titans
5) dieux
6) hommes
2.2 Quelles sont les rites funéraires propres aux bouddhistes ? Expliquez
- Tout d’abord, le corps est placé sur le côté droit, main gauche sur la cuisse gauche, main droite sous le menton, fermant la narine droite, c’est la position du « lion couché » et c’est également la posture de Bouddha lorsqu’il expira. Il ne faut pas toucher le corps lors du processus de la mort et même quand la respiration s’est arrêtée. Lorsqu’il faut le corps, il faut d’abord toucher le sommet du crâne pour que la conscience si elle n’est pas partie, de quitter le corps par sa partie supérieure. L’entourage doit faciliter le départ en ne retenant pas le mourant par ce désespoir qu’il tait. Il l’aide à « repérer », les différents processus qui se passent à l’intérieur de son corps et il l’aide également à se concentrer sur un support de méditation. L’entourage l’aide, au moment même de la mort à quitter son corps. Après le décès, la lecture du Bardo Thödol (Livre des mots tibétains) peut être faite au chevet du mort pour le guider dans les différentes expériences psychiques qu’il traverse.
Ensuite, au moment de la mort, l’esprit est accablé par pleins de phénomènes hallucinatoires. Les apparences qui se manifestent ne sont pas un hasard car celles-ci dépendent du son karma, c’est-à-dire de la qualité positive ou négative des actes qu’il a accomplis au cours de sa vie. Si le défunt à commis des actes négatifs qui engendre la manifestation de ses visions, son esprit créera à ce moment des apparences trompeuses qui lui procureront beaucoup de souffrance.
Enfin, une veillée est en générale organisée, il n’y a pas de toilette rituelle et les soins de conservation sont autorisés. Quand le corps est dans le cercueil, des mantras13 et des chants sont récités pour surmonter l’épreuve de la séparation avec le mort. Puis vient le temps de la crémation, où durant celle-ci qui dure une heure et demi, des prières sont dites afin d’accompagner la conscience du défunt pour qu’elle trouve le chemin de la réincarnation positive. C’est aussi l’occasion pour que les proches se recueillent, il est d’usage que le moine et la famille assistent à la crémation. Les cendres sont ensuite déposées au temple où des moines les mélanges avec de la glaise, pour en faire un moulage et le conserver au temple pour symboliser l’éveil.
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