Recueil d'information stage assistant de service social
Compte rendu : Recueil d'information stage assistant de service social. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Fabien Balitout • 10 Avril 2020 • Compte rendu • 1 720 Mots (7 Pages) • 1 038 Vues
Le recueil de données par l’observation |
La Carsat est la caisse d’assurance retraite et de la santé au travail. Elle mène trois grandes missions que sont : la préparation et le paiement de la retraite des salariés du régime général, la prévention et la tarification des risques professionnels, et l’aide et l’accompagnement des assurés en difficulté. J’effectue mon stage dans le service social de la CARSAT Nord Picardie, qui est situé à Laon, et qui est spécialisé dans le domaine de la santé. Ce service s’articule autour de cinq axes que sont : l’accès aux soins, l’employabilité ou prévention de la désinsertion professionnelle, la sortie d’hospitalisation, le bien vieillir, et la prévention et la promotion de la santé.
Dans un premier temps, ma réfèrente XXXXXXX assistante de service social et responsable de la formation des stagiaires, m’a fait visiter l’établissement et elle m’a présenté ses collègues. J’en ai profité pour commencer ma première observation qui était de voir la place de l’assistante de service sociale au sein de son équipe professionnelle. Dans l’équipe, il y a deux cadres qui sont responsables de département, sept assistantes de service social, et trois secrétaires appelées CSAM (conseillère service assurance maladie). Pour ce faire, j’ai pu m’entretenir avec les différents employés pour connaitre leurs fonctionnements individuels et leurs interactions. Les assistantes et les secrétaires travaillent étroitement ensemble. Les secrétaires prennent les rdv sur les plages horaires établies par les assistantes. Elles ont une grande confiance les unes envers les autres. En effet les CSAM font le premier contact téléphonique et elles répondent aux attentes simples, ou elles ventilent vers les assistantes. Les collègues de ma référente sont organisées à 2 ou 3 par bureaux, et n’hésitent pas à demander l’avis d’une collègue sur tel ou tel dossier. Lorsqu’elles sont confrontées à une situation complexe, elles peuvent solliciter les cadres pour une aide supplémentaire, mais en général , leur complémentarité entre assistantes leur permet d’obtenir des contre-avis et d’ouvrir d’autres possibilités d’intervention ou d’interprétation. Cela m’a permis de me rendre compte de l’importance du travail d’équipe pour par exemple débloquer ou éclairer une situation sur laquelle la professionnelle avait un doute. Cela m’a aussi questionné sur ma posture professionnelle vis-à-vis du travail d’équipe. En effet avant ce stage, j’avais plus tendance à chercher des informations par moi-même, compte tenu du travail solitaire que j’effectuais dans mon entreprise individuelle. Cela me freinait dans ma recherche d’information et également dans ma relation avec les autres. J’ai pu observer également qu’elles avaient souvent de la bienveillance les unes envers les autres, par exemple en s’informant de la vie de l’autre ou encore simplement en faisant des petites attentions qui paraissent anodines , mais qui renforcent les relations globales du groupe et participent grandement à la bonne ambiance du service. Comprendre et observer le fonctionnement du service et les interactions entre collègues, m’a permis de mieux m’intégrer dans cette institution en y adoptant les codes.
Par la suite, j’ai été amené à rencontrer différents partenaires du service social de la CARSAT dans le cadre d’une réunion d’information collective. Dans cette réunion étaient convoquées des personnes âgées de 58 à 62 ans pour leur fournir des informations sur le passage à la retraite et le bien vieillir. C’était une occasion parfaite d’identifier des partenaires de mon institution de stage, et surtout de les rencontrer et de voir les interactions qu’il y avait entre eux. En l’occurrence, nous avions comme partenaires le Centre Local et d’Information et de Coordination et la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de Laon. Il était intéressant d’observer que les partenaires et la CARSAT ont des relations cordiales et qu’ils n’hésitent pas à se concerter et à s’organiser pour une intervention commune mais sans jamais empiéter sur les platebandes de l’autre. Même si l’assistant de service social de la CPAM faisait la présentation en même temps que ma référente et rebondissait sur ses propos ou sur ceux des assurés. Après cette réunion on a débriefé sur ce qui pouvait être amélioré pour rendre l’information la plus accessible possible pour le public concerné. J’ai pu me rendre compte, qu’il n’était pas toujours facile d’avoir de bonnes relations entre partenaires si on ne se rencontre pas en réel de temps à autre afin d’échanger par exemple autour d’un café de manière détendue et ouverte. Ce qui c’est vérifié dans une autre circonstance, lorsque qu’une responsable de la Caisse de retraite voisine est venue chercher une information en se déplaçant dans nos bureaux et qu’elle a été surprise d’être très bien accueillie avec un petit café, ce qui a permis de détendre l’atmosphère et d’ échanger plus profondément sur leur rapport de partenariat que la simple information initialement recherchée. Les relations entre partenaires doivent être entretenues et développées pour permettent aux professionnelles d’accélérer les procédures pour les assurés et leur fournir d’autres possibilités que leur simple structure. Cela permet également d’échanger sur leur pratiques professionnelles entre organismes, ce qui ne peut être que bénéfique pour les personnes accompagnées. J’ai pris contact avec d’autres partenaires du service social de la CARSAT que je vais rencontrer qui sont CAP emploi, la médecine du travail, les assistantes du centre hospitalier et à nouveau le CLIC. Cela m’a permis de prendre contact au téléphone et de me présenter comme faisant partie du réseau de partenaires. Il semble difficile de nouer de bons rapports entre partenaires sans rencontres et échanges cordiaux. J’ai constaté des liens compliqués avec le service médical de la CPAM qui ne jouait pas le jeu d’un bon partenariat en ne communiquant que très peu et plutôt sèchement. Ce qui se ressent sur les retours des employés et même au bout du compte avec les usagers lors des entretiens.
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