Le métier d’Assistant de Service Social
Dissertation : Le métier d’Assistant de Service Social. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Izia • 30 Mai 2013 • 755 Mots (4 Pages) • 1 927 Vues
DC3-Communication professionnelle en travail social
Lecture d’un ouvrage professionnel
Accéder à ses origines personnelles, Eugénie Feldmann, édtions ASH, avril 2006
Question 1 : Qu’est ce que cet ouvrage vous a fait découvrir sur le métier d’Assistant de Service Social ? Quelles réflexions et quelles questions vous inspire-t-il sur votre métier ?
De 1996 à 2002, Eugénie FELDMANN a été Assistante de Service Social dans une Unité d’adoption et des droits de l’enfant du Conseil Général du Nord. Elle a ainsi été missionnée pour donner aux personnes qui ont été prises en charge par les services de protection de l’enfance l’accès à leur dossier.
Cette mission s’inscrit dans le cadre de la loi du 17 juillet 1978 que cite l’auteur : «Tout citoyen qui le souhaite a le droit d’avoir accès aux documents administratifs nominatifs qui le concernent.»
Cet ouvrage nous montre l’évolution des pratiques professionnelles, que le cadre législatif génère.
Ainsi, on apprend que la protection de l’enfance et la mission d’Assistante de Service Sociale pour l’accès aux dossiers sont régis par de nombreux textes législatifs. L’auteur relate ainsi le décret du 2 septembre 1941 sur la protection de la naissance et le cadre de l’accouchement anonyme et gratuit (sous X), la loi 66-500 de 1966 qui instaure l’adoption plénière, la loi 78-17 du 6 janvier 1978 qui impose l’information de l’usager sur la transparence de son dossier et lu donne le droit de consultation et de rectification, la Convention Internationale des droits de l’enfant du 20 novembre 1989 et enfin la Convention de la Haye du 29 mai 1993 relative à la protection de l’enfance.
En effet, dans n’importe quelle institution, la connaissance du cadre juridique permet d’harmoniser les pratiques.
Le témoignage d’Eugénie FELDMANN révèle qu’il est essentiel de donner la parole aux usagers. De cette façon, elle qualifie sa mission de «voyage au cœur de l’humanité» puisque la parole donnée aux usagers permet une remise en question des pratiques professionnelles. On peut alors se demander comment, au fils des années, ne pas oublier de garder du cœur et de l’humanité dans l’exercice de ses fonctions ? C’est ce que l’auteur appelle «l’importance du cœur», qui peut s’estomper avec l’expérience. Elle nous rappelle aussi que le travail social aujourd’hui considère la personne dans sa globalité. En effet, tout comme le professionnel appartient à une institution, l’enfant a des racines et appartient à une famille.
Il est alors essentiel d’informer l’usager sur son droit d’accès aux dossiers le concernant. Cela fait partie intégrante de l’accompagnement social, qui se fait toujours en accord avec l’usager.
Question 2 : Comment fait-il écho à votre sensibilité, à qui vous êtes, à votre histoire ?
L’ouvrage «Accéder à ses origines personnelles» amène à prendre conscience de l’essence même du travail social qu’est l’humanité. On se rend compte qu’il est facile devenir «rigide» et d’oublier, avec l’expérience et « l’habitude », que c’est
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